Actualités Auto/Moto


02 Septembre 2025 : On pourrait penser à une toute nouvelle génération, mais il s’agit en fait d’une grosse remise à jour esthétique. Le Kia Stonic, sorti en 2017, connaît une carrière très discrète, en Europe, mais également à la Réunion. Ce millésime 2025, reprend la même base technique, une plate-forme qu’elle partage déjà avec la Kia Rio, Hyundai i20 et Hyundai Bayon. Face aux coûts de développement des modèles électriques, tous les constructeurs ont décidé de prolonger la carrière des véhicules thermiques. Afin de rester dans le coup, Kia a tout de même décidé de transfigurer le design, de son crossover urbain. Le Stonic récupère donc les codes stylistiques de la gamme actuelle. Disparition de la petite calandre, adoption de cette signature lumineuse très géométrique, un bouclier massif avec insert en alu, il est totalement méconnaissable. Même topo à l’arrière, avec un style plus anguleux et de nouveaux feux. De profil, le véhicule évolue très peu, et se montre toujours aussi compact avec ses 4.17m (+3cm). Dans l’habitacle, tout change au niveau de la planche de bord, avec l’arrivée de cette double dalle numérique de 12.3 pouces, des nouveaux aérateurs et commandes de climatisation. On note aussi la présence de ces volants deux ou trois branches, plus modernes. Pas de changement au niveau habitabilité et capacité de chargement, et on reconnaît l’ancienne commande de boîte de vitesse, prouvant que la base technique n'a pas changé. Sous le capot, Kia propose donc le 1.0T-GDi de 100ch, ou de 115ch, en version mild-hybrid 48V.


01 Septembre 2025 : Pour les éternels insatisfaits, Brabus a décidé de booster le monstrueux Mercedes-AMG G63, depuis déjà un moment. Concernant le millésime 2025, le préparateur allemand a revu le design de ce Classe G, et ce n’est définitivement pas discret. Sans atteindre l’excentricité de Mansory, ce Brabus G63 800 se pare d’un capot avant avec prise d’air, d’une calandre Panamerica et d’un bouclier modifié, de projecteurs additionnels sur le toit, d’ailes élargies, d’un gros becquet de toit, d’extracteurs au niveau des ailes, de marquages Brabus 800 en orange, et de jantes spécifiques pleines. Dans l’habitacle, le ciel de toit étoilé, la sellerie en cuir matelassé, les surpiqûres orange, et les inserts en fibre de carbone, transfigurent l’ambiance à bord. Sous le capot, le bloc V8 4.0L Bi-Turbo, passe de 585ch à 800ch. Ce mammouth est clairement plus performant, avec un 0 à 100km/h effectué en 4.1s, mais on doute de l’utilité de cette opération. La ligne d’échappement avec finition en carbone, devrait donner de la voix.  


30 Août 2025 : Le département Land-Rover Classic, rend hommage à l’ancien premier ministre Anglais, Winston Churchill. Dix exemplaires, produits de 2012 à 2016, ont été rénovés. Ca commence par la teinte « vert bronze », les jantes en acier de 16 pouces, les pare-chocs galvanisés, et les nombreux éléments métalliques. A l’avant, on remarque le masque noir pour le phare avant droit, à la place de la plaque d’immatriculation du modèle originel (UKE 80). On retrouve justement un marquage « UKE 80 » sur les ailes avant. Le client pourra disposer d’un Land-Rover Defender 90 (3 portes) ou 110 (5 portes), et pourra même choisir une version Soft Top, avec son toit souple qui se dézippe. De nombreux détails ornent également l’habitacle, comme une horloge aux couleurs de Pol Roger, la marque de boisson préférée de Churchill. On rappelle qu’il ne conduisait pas, et que son véhicule avait été aménagé du côté passager, avec un siège plus large, un accoudoir, une poignée de maintien en cuir, et une buse de chauffage supplémentaire au niveau des pieds. Cela lui permettait de se balader sur son domaine de Chartwell, cigare à la main. Dommage, dans la version rénovée, Land-Rover a oublié d’installer un cendrier. On a néanmoins droit à un minimum de modernité, avec une Radio DAB, un système de navigation parfaitement camouflé, et une connexion bluetooth. Sous le capot de ce Land-Rover Defender Churchill Edition, on note la présence d’un V8 5.0L de 405ch et 515nm de couple, pouvant propulser ce mythique engin de 0 à 100km/h, en 5.9s. Il est accouplé à une transmission automatique à 8 rapports. L’amortissement est confié à Eibach (Ressorts) et Bilstein (Amortisseurs), et le système de freinage est signé Alcon. Il ne reste plus qu’à découvrir le tarif de l’engin, qui a demandé des centaines d’heures de travail. Il faudra débourser l’équivalent, d’environ 280 000 dollars hors-taxes, pour acquérir un des dix exemplaires.


29 Août 2025 : La Yangwang U9, avec ses 1305ch, est une des sportives électriques les plus efficaces au monde. La filiale sportive de BYD, a souhaité néanmoins, aller plus loin, avec cette version Track Edition. Le constructeur chinois l’a équipé de 4 moteurs électriques de 754ch (un moteur par roue), qui cumulent donc 3016ch. Le but était d’aller chercher le record de vitesse, pour une voiture électrique. Mission très clairement réussie, car elle devance la terrible Rimac Nevera R avec ses 431km/h et la très exclusive Aspark Owl avec ses 439km/h. Cette Yangwang U9 Track Edition a croisé à 472.41km/h. Malgré la présence du sa suspension pneumatique DiSus-X et sa monte pneumatique spécifique développée par Giti Tire, la stabilité a été mise à mal, sur la piste d’essai plutôt bosselée de Papenburg, en Allemagne. Il reste une dernière mission pour ce monstre électrique, établir un record sur la boucle du Nurburgring. 


28 Août 2025 : C’est la rentrée, et le Salon de Munich est en approche, certains constructeurs dévoilent donc leurs dernières nouveautés. Chez Volkswagen, c’est le renouvellement d’un modèle emblématique. En effet, le T-Roc est extrêmement populaire dans la gamme, et devance même la Golf en termes de ventes. Bref, il a profité de l’effet de mode, SUV urbain. La seconde génération se dévoile, et comme on pouvait s’y attendre, il a pris quelques centimètres, en passant de 4.25m à 4.37m. Cela dépend néanmoins de la finition choisie, avec un bouclier avant qui diffère. Il se positionne entre le T-Cross (4.13m), le Taïgo (4.27m) et le Tiguan (4.54m) Au niveau du look, on retrouve à peu près le même profil, mais les lignes se sont adoucies. Plus de rondeurs au niveau de la face avant, avec des feux en amande et l’absence de calandre. Un bandeau lumineux arbore ce faciès, et le logo est rétroéclairé en option. En partie basse, c’est le bouclier qui se charge de faire respirer la mécanique. Il est très expressif, mais son aspect fait très plastique. A l’arrière, le dessin est un mix entre un Tiguan et un Taïgo, avec un signature lumineuse traversante et un logo éclairé en rouge. Dans l’habitacle, ce Volkswagen T-Roc II, s’est appliqué à améliorer sa finition, la première génération étant souvent critiquée pour ses matériaux durs. Des plastiques de meilleure qualité, du textile à base de matières recyclées sur la planche de bord, éclairage d’ambiance soigné, écran central tactile de 10.4 ou 12.9 pouces, instrumentation numérique de 10 pouces sans casquette, petite molette multifonction sur le tunnel central, une habitabilité en légère progression avec un empattement majoré de 3cm, il devrait être agréable à vivre. Pour ce début de carrière, ce T-Roc mise sur le classique 1.5TSi micro-hybride 48V, de 116ch ou 150ch. Mais Volkswagen mise aussi, sur sa première motorisation full Hybride HEV 1.5TSi, qui développera 136ch ou 170ch. Ce nouveau bloc moteur arrivera très bientôt dans la gamme. Moins cher qu’une hybride rechargeable, ce type de motorisation permet à ce T-Roc, de concurrencer enfin, une multitude de SUV hybride, sur le marché.     


27 Août 2025 : C’était attendu, la marque au lion prévoyait de donner une petite jeunesse à sa 308. La Peugeot 308 de troisième génération phase 2, vient d’être dévoilée. C’est clairement la face avant, qui profite de ce lifting. Nouveaux feux diurnes à trois faisceaux de série en partie haute, en finition haut de gamme, Peugeot ajoute une calandre et un logo rétroéclairés. Plus bas, on retrouve une calandre couleur carrosserie, et on remarque un insert noir, qui intègre le bloc phare principal, aux extrémités. La découpe du bouclier, est plus agressive, et Peugeot ajoute deux entrées d’air, qui font la jonction avec les passages de roue. A l’arrière, la signature lumineuse en diagonale de la finition GT, équipe à présent toute la gamme. Les fausses canules d’échappement, ne sont plus chromées, mais noir brillant. Cette 308 III phase 2, est disponible avec de nouvelles jantes en 17 ou 18 pouces, et deux teintes supplémentaires (Bleu Ingaro et Bleu Lagoa) enrichissent le catalogue. Pas de grand changement à bord, avec toujours cet écran central tactile de 10 pouces, et les raccourcis i-Toggles, mais l’instrumentation numérique 3D propose un nouveau graphisme. Sous le capot, on retrouve le bloc 1.2L Turbo MHEV 48V de 145ch (boîte e-DSC6), le 1.5BlueHDi de 130ch (boîte EAT8), et la version hybride rechargeable 1.6L PHEV de 195ch, avec batterie de 17.2kWh (85km d’autonomie en électrique). Enfin, le modèle 100% électrique développe toujours 156ch, mais Peugeot propose une batterie plus volumineuse, qui passe de 51 à 55.4kWh net. Résultat, avec une autonomie totale de 450km, le rayon d’action est amélioré de 34km. La fonction V2L, permettant d’alimenter des appareils électriques, est enfin disponible. En plus des finitions Style, Allure et GT, Peugeot ajoute une version très haut de gamme, dénommée GT Exclusive (ChatGPT, instrumentation 3D, sièges chauffants et massants, sellerie en alcantara, jantes 18 pouces diamantées et navigation connectée).


26 Août 2025 : Deux mois après la présentation du nouveau Q3, Audi enchaîne avec le Q3 Sportback. Cette version dynamisée a trouvé sa place dans la gamme, et représente 43% des ventes de la famille Q3. Aucune surprise au niveau du look avec cet Audi Q3 Sportback, qui reprend en grande partie, les lignes du Q3. Le véhicule est moins haut de 3cm, et la lunette arrière inclinée, évoque le style d’un coupé. C’est à peu près tout, au niveau des différences. A part ça, on retrouve la calandre Single Frame proéminente, cerclée d’un élément couleur carrosserie, les feux diurnes en hauteur, et le bloc phare principal dans le bouclier, avec des projecteurs matriciels LED en option. A l’arrière, les feux se sont affinés par rapport à la génération précédente, et sont soulignés par un bandeau lumineux traversant. Dans l’habitacle, la double dalle numérique se compose d’une instrumentation de 11.9 pouces pour le conducteur, et d’un écran central tactile de 14.8 pouces. L’ergonomie évolue, avec une commande de boîte à droite du volant, et des commandes de clignotants et d’essuie-glace, à gauche. Comme dans le Q3, cette version Sportback profite d’une banquette arrière coulissante, faisant varier la capacité de chargement, de 488 à 575 litres. Attention, la version hybride rechargeable, fait perdre une centaine de litres, à ce coffre. Justement, côté motorisation, on peut choisir les version 35TFSi (1.5L essence) et 35TDi (2.0L Diesel), avec système micro-hybride 48V, développant toutes les deux, 150ch. Le modèle 45 e-hybride, se dote lui, d’un bloc thermique 1.5TFSi et d’un moteur électrique, cumulant 272ch. L’énorme batterie de 25.7kWh, promet une autonomie de 120km, en mode zéro émission. Vous pourrez découvrir ce nouveau Q3 Sportback en septembre, au Salon de Munich.  


25 Août 2025 : Nissan est en grande difficulté, mais il reste dans sa gamme, des véhicules innovants, qui font encore référence. C’est le cas du X-Trail, qui est disponible en version hybride e-4ORCE. Le constructeur nippon propose à présent, une version Nismo sur son marché domestique. Pas de changement sous le capot moteur, avec une double motorisation électrique, développant 213ch et 525nm de couple. Elle est alimentée par une petite batterie de 2.1kWh, et un moteur thermique 3 cylindres 1.5L Turbo. Malgré le poids de près d’1.9 tonne, ce SUV 7 places abat le 0 à 100km/h en 7.0s, et croise à 180km/h. Ce Nissan X-Trail e-4ORCE Hybride Nismo, dispose pour l’occasion, d’un kit carrosserie spécifique, de nouveaux trains roulants, et d’un habitacle plus sportif. Spoiler, diffuseur, bas de caisse, inserts rouges, jantes Enkei en 20 pouces, et monte pneumatique Michelin Pilot Sport EV, le look est clairement dynamisé. A l’intérieur, le rouge et le noir est à l’honneur, et on a droit à du simili-cuir et de la suédine. Le client pourra opter pour des sièges baquets Recaro. Ce X-Trail profite également de suspensions Kayaba Swing Valve, d’une direction recalibrée, d’une meilleure répartition du couple sur le train avant, et d’une cartographie moteur plus sportive.


24 Août 2025 : BJ 212 pour Beijing-Jeep 212, est un véhicule extrêmement populaire en Chine, né d’un partenariat entre la société Beijing et l’industrie automobile russe, dans les années 60. La nouvelle entité BAW (Beijing Automobile Works) souhaite encore capitaliser sur ce modèle aujourd’hui. Au Salon de Munich, on pourra découvrir ce BAW 212, grâce à la société IndiMO Automotive GmbH (importateur de voiture chinoise pour l’Europe). Ce nouveau modèle ne trahit pas ses origines, avec un look digne de son ancêtre. Ce pur 4x4 de 4.70m de long, 1.90 de large et 1.93m de haut, n’aura aucun mal à concurrencer un bon vieux Defender ou un Mercedes Classe G. Son empattement de 2.86m devrait assurer côté habitabilité. Instrumentation numérique, grand écran central tactile, du simili-cuir de partout, des inserts type aluminium, la finition ne souffre pas la critique. Sous son capot, un bloc 2.0L turbo diesel de 166ch, passe la puissance au sol, via une transmission intégrale enclenchable, et une boîte automatique à 8 rapports. BAW annonce une consommation de 8.5L au 100km pour des rejets de CO2 de 244g/km. Le BAW 212 sera commercialisé en Allemagne dès le mois de septembre. IndiMO se charge de la fourniture des pièces de rechange, et de l’assistance technique, via un réseau de concessionnaires agréés.


22 Août 2025 : Ringbrothers Octavia, c’est un monstrueux véhicule au style néo-rétro. Rien à voir avec la marque Skoda, et malgré la présence d’un V8 Ford Coyotte sous le capot, l’engin a pour origine, Aston-Martin. Ringbrothers, le préparateur américain, spécialisé dans la restauration de véhicules de prestige, a décidé de s’attaquer à l’Aston-Martin DBS de 1971. Il ne reste plus rien de la GT originelle, qui n’a été qu’une source d’inspiration. Le châssis est spécifique à ce restomod, et tous les panneaux de carrosserie son en fibre de carbone. Les frères Ring et le designer, Gary Ragle, ont voulu mélanger le style élégant d’une Aston-Martin, et la bestialité naturelle d’une Muscle-car. Mission accomplie, avec une Ringbrothers Octavia, qui dispose d’une sacrée gueule. L’amortissement est signé Fox Racing, et le système de freinage est fourni par Brembo. Les jantes de 19 pouces à l’avant et 20 pouces à l’arrière, s’équipent de pneus Michelin Pilot Sport Cup 2. Ce véhicule a demandé 12 000 heures de travail, et on ose à peine imaginer son tarif. L’habitacle est tout aussi soigné, avec de l’alu poli, du cuir Connoly, du carbone, du laiton, de la moquette épaisse, et un système de caméras. Sous le capot, le V8 Ford est accouplé à un énorme compresseur, permettant d’atteindre une puissance de 805ch. Ce monstre est équipé d’une boîte manuelle Magnum Tremec à 6 rapports. Cette Octavia pourrait être confié au célèbre agent secret, James Bond 007. D’ailleurs, on remarque l’inscription Aston-Martini sur le couvre-culasse, rappelant la boisson préférée de l’espion. Le patronyme Octavia fait référence à Octavia Smythe (surnommée Octopussy), rivale de James Bond.


21 Août 2025 : Opel prépare doucement, l’arrivée de la septième génération de Corsa. Le modèle actuel date de 2019, et a déjà connu un lifting de taille, en 2023. La nouvelle mouture devrait arriver en 2028. La prochaine Opel Corsa, reposera sur la plate-forme STLA Small, grosse évolution du châssis actuel, dénommé CMP. On ne connaît pas encore à quoi elle ressemblera, mais Opel nous donne de sacrés indices, grâce à un célèbre jeu vidéo. Gran Turismo 7, des studios Polyphony Digital, proposera de faire connaissance avec ce prototype, développé par la marque au Blitz. Ce concept-car sera visible au Salon de Munich, au mois de septembre. La berline compacte est bodybuildée pour l’occasion, avec des ailes et des voies, très larges. Bouclier avant avec une énorme lame striée, des jantes carénées, un diffuseur arrière actif, qui peut coulisser sur 25cm, on est un peu dans le monde de la science-fiction, côté aérodynamisme. Néanmoins, on peut déjà remarquer cette nouvelle calandre « vizor », avec signature lumineuse spécifique et logo rétroéclairé. A l’arrière, c’est le même graphisme, mais on trouve cette fois-ci, le marquage Opel lumineux, et une barrette verticale supplémentaire. L’actuel Grandland, a déjà adopté ces codes stylistiques. Une seule place de disponible dans cette Opel Corsa GSE Vision Gran Turismo, avec un siège central, une planche de bord entièrement dépouillée, et deux petites gâchettes, permettant de couper le moteur, et l’alimentation au niveau de la batterie. Les données de conduite sont projetées sur le pare-brise. Opel annonce une double motorisation (un bloc de 476ch par essieu), pouvant développer une puissance cumulée de 800ch (880ch avec l’overboost). Ces blocs électriques seraient alimentés par une batterie de 82kWh. Avec un poids contenu de 1170kg, ce monstre pourrait abattre le 0 à 100km/h en 2.0s, et croiser à 320km/h.


20 Août 2025 : Tesla est toujours dans une passe difficile. Le constructeur américain connaît une baisse de ses ventes, sans précédent dans le monde, notamment en Europe et en Chine. Justement, sur le marché chinois, et malgré sa Gigafactory basée à Shangai, Tesla a encore vu ses ventes baisser en Juillet (-8.6%). Sur le premier marché mondial des véhicules électriques, la concurrence est devenue féroce, avec des constructeurs chinois à la pointe de la technologie en ce qui concerne les logiciels ou la conception de batteries. Tesla mise comme d’habitude, sur son Model Y, fraîchement restylé. La marque proposera en Chine, une version rallongée, pouvant accueillir six passagers (Model YL photos ci-dessous).

       En Europe, la situation est encore plus compliquée. Dans des pays comme la France, l’Allemagne ou le Royaume Uni, la baisse des ventes est comprise entre 40% et 50%, depuis le début de l’année. L’arrivée du Tesla Model Y millésime 2025, semble freiner cette descente en enfer, en juin et juillet. Néanmoins, sur le vieux continent, Tesla est à présent au coude-à-coude, avec BYD. La firme chinoise, en progression constante chez nous, devrait logiquement être le leader concernant la vente de véhicules 100% électriques, à court terme. Tesla souffre particulièrement au Royaume Uni. Les ventes sont catastrophiques en juillet, avec une baisse de 60% par rapport à l’année dernière. Résultat, la marque a décidé de booster ses ventes, via les sociétés de leasing. On parle de remise allant jusqu’à 40%, prouvant une fois de plus, les tarifs très fluctuants chez Tesla, provoquant la colère des anciens propriétaires. Néanmoins, c’est la seule solution trouvée par la firme Californienne, afin de sauvegarder ses parts de marché, et libérer de l’espace de stockage.


19 Août 2025 : Lexus, filiale premium de Toyota, se montre discrète depuis de nombreuses années. Sa gamme est composée principalement de SUV et berlines, hybrides ou hybrides rechargeables. Les modèles les plus dynamiques, RC et LC, en fin de carrière, restent des véhicules confortables, malgré un niveau de puissance respectable. Il manque clairement un modèle prestigieux, pour ce constructeur premium. On se rappelle notamment, de la fameuse supersportive LFA, dans les années 2010. Son châssis rigide et son moteur avant V10 atmosphérique de 570ch, développé par Yamaha, ont marqué l’histoire de la marque. Lexus présentait à la Monterey Car Week, la Sport Concept. Pas encore de données techniques, mais on remarque le long capot avant et la double sortie d’échappement au niveau de l’aileron rétractable. Ca annonce la présence d’un moteur thermique. Capot plongeant, garde au toit contenue, lame proéminente, extracteur avant, latéral et arrière, diffuseur imposant, on a clairement affaire à une supercar. Les quatre petites hélices en haut de la lunette arrière, sont assez mystérieux, mais il ne s’agit que d’un concept. Le modèle de série pourrait s’appeler LFR, Lexus ayant déjà réservé le nom. Reste à savoir si cette Lexus Sport Concept, verra le jour, la marque étant habituellement très prudente, pour le lancement d’un nouveau modèle.


18 Août 2025 : En Californie, on pouvait faire connaissance avec les meilleures hypercars du moment, lors de la Monterey Car Week. Gordon Murray présentait d’ailleurs deux modèles, dont cette magnifique GMA Le Mans GTR. Elle reprend sa base technique, de la GMA T50. Néanmoins, le style a véritablement changé, avec un véhicule très profilé, une longue queue, un gros aileron fixe, des voies élargies, et de nouveaux soubassements, qui génèrent de l’effet de sol. Le ventilateur de la T50, n’était plus nécessaire. Sous le capot, le V12 4.0L développant 670ch à 12 100tr/mn, donne toujours de la voix. Il est accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports. Le conducteur profite de sa position centrale, pour mieux cerner les limites de la piste, mais ce monstre est homologué pour la route. Cette Le Mans GTR est entièrement personnalisable, et sera produite à 24 exemplaires. Malgré son tarif de 2.4 millions de livres sterling, toute la production a déjà été vendue.


15 Août 2025 : La planète est en pleine crise économique. Mais non, pas du tout, nous avons droit à un monde parallèle où toutes les excentricités sont permises. Vous avez craqué pour la Revuelto, la dernière hypercar de Lamborghini, mais vous souhaitez ne pas vous mélanger au petit peuple des riches. Vous, vous êtes un ultra-riche, et vous souhaitez évidemment un modèle plus exclusif. Pas de panique, la firme de Sant’Agata Bolognese a une solution. Pour commencer, Lamborghini a changé à peu près, tous les panneaux de carrosserie. Cela vous permet de vous distinguer, avec la signature lumineuse très discrète à l’avant, un capot échancré, de nouvelles prises d’air latérales, des jantes redessinées, et une poupe en carbone, où réapparaît étrangement, le gros « Y ». Cette Lamborghini Fenomeno est un peu « too much », mais c’est ce que la clientèle visée recherche. Le V12 6.5L accouplé à un moteur électrique à l’arrière, les deux blocs électriques supplémentaires à l’avant, l’ensemble développe 1080ch, soir 65ch de plus que la Revuelto. Bonne nouvelle, le constructeur a tout de même, fait un petit effort, en adoptant une batterie rechargeable de 7kWh, à la place de la petite unité de 3.8kWh. Ca vous permettra de disposer de la puissance maximum, pendant quelques secondes supplémentaires. Pour justifier le prix stratosphérique, Lamborghini annonce un système de freinage carbone céramique issu de la compétition et de nouveaux capteurs 6D, capable de calculer la puissance de freinage en fonction de la vitesse, l’angle de glissement et le frottement entre la route et les pneumatiques. Le véhicule est bien évidemment, entièrement personnalisable, avec 400 teintes différentes et une multitude de matériaux au choix, à bord. La firme prévoit de produire uniquement 29 exemplaires, au tarif d’environ 3 millions d’euros, sachant que la Revuelto est disponible à partir de 500 000€HT.


13 Août 2025 : Rezvani, préparateur américain, surtout connu pour ses véhicules blindés, s’attaque à une légende du monde automobile. Modifier la célèbre Porsche 911, est un exercice risqué. Le petit constructeur reprend la base technique de la 911 Type 992, en lui donnant un look néo-rétro. Cette Rezvani RR1 ressemble au proto 935, qui a connu nombre de succès en course, dans les années 70. On a même droit à cette teinte, aux couleurs Martini. La carrosserie originelle a complètement disparu, et a été remplacée par des éléments en fibre de carbone, et en aluminium, pour les portières. On remarque cette partie arrière plus longue, avec un panneau aérodynamique et un aileron type compétition. Il y a aussi les jantes carénées, de 20 pouces à l’avant, et de 21 pouces à l’arrière. La Rezvani RR1 600, reprend le bloc 6 cylindres 3.0L Bi-Turbo de la 911 Carrera, mais la puissance est boostée à 600ch. Elle s’équipe d’une boîte manuelle à 7 rapports, et avale le 0 à 100km/h en 3.1s. La Rezvani RR1 750, dispose du bloc de la 911 Turbo S, soit le 6 cylindres 3.8L Bi-Turbo, qui développe 715ch pour l’occasion (750ch pour la version piste). La boîte PDK à 7 rapports et la transmission intégrale, sont imposées. Le 0 à 100km/h effectué en 2.0s, annonce la couleur. Il faudra débourser environ 195 000$ pour cette préparation, hors achat du véhicule bien sûr. Rezvani propose des options, comme les freins Brembo GT-S avec disques de 380mm, un arceau de sécurité, ou les suspensions réglables Ohlins TTX-Pro, et l’habitacle est entièrement personnalisable, si votre portefeuille est assez lourd. 


12 Août 2025 : Si en Europe, Fiat ne dispose pas d’une gamme de véhicules, extrêmement large, ce n’est pas tout à fait le cas, dans le reste du monde. Le marché de prédilection du constructeur italien, reste l’Amérique du Sud. Le Brésil et l’Argentine, sont une grande bouffée d’oxygène, et on y trouve des modèles inconnus chez nous. Le Fiat Toro en est le parfait exemple. Cette première génération est apparue en 2016, et a connu un lifting en 2020. Sa carrière n’est pas terminée, et il a droit à un second restylage et à des mises à jour techniques. Fiat a modifié une fois de plus la calandre, qui devient concave, avec des barrettes verticales. On a toujours droit à la fine signature lumineuse, au bloc phare principal juste en dessous, et à des antibrouillards en partie basse. A l’arrière, elle garde les deux volets arrière, à ouverture latérale, qui rendent le chargement de la benne, plus confortable. Les clients pourront choisir entre de nouvelles jantes en 17 ou 18 pouces. Ce pick-up à double cabine, de 4.95m de long, se montre également confortable. Instrumentation numérique de 7 pouces, grand écran central vertical, Fiat ajoute des prise USB, des rangements, et l’équipe d’un frein à main électrique. D’ailleurs, les tambours à l’arrière, sont remplacés par des disques. Ce Fiat Toro repose toujours sur la plate-forme du Jeep Renegade, dispose d’une garde au sol de 20cm, et la benne a une capacité de chargement de 937 litres. Fiat propose un bloc essence 1.3L Turbo de 175ch et 270nm de couple, accouplé à une boîte automatique à 6 rapports, capable de transporter 750kg de marchandises. Le nouveau bloc Turbo diesel 2.2L, développe 200ch et 450nm, dispose d’une boîte automatique à 9 rapports, et peut encaisser une charge utile de 1200kg. La transmission intégrale est évidemment de la partie. Ce sympathique pick-up serait le parfait véhicule de loisirs en Europe.   


10 Août 2025 : Petit coup de com de la part de Chevrolet, avec un record de distance, pour son énorme pick-up électrique, Silverado EV. Petit rappel de la fiche technique de ce mastodonte, qui accuse plus de 3350kg à vide. Il est équipé d’une double motorisation électrique, développant 754ch pour le modèle le plus puissant. Sa batterie de 205kWh net, permet de parcourir 793km, selon le cycle d’homologation américain. Chevrolet a souhaité établir un record, qui ne sera pas homologué. Le constructeur a enlevé la roue de secours pour gagner quelques kilos, a recouvert la benne avec un couvre tonneau afin d’améliorer l’aérodynamisme, a modifié le parallélisme du véhicule, et a gonflé les pneus au maximum. La vitesse était comprise entre 35 et 40km/h, la climatisation n’a pas été utilisée, et seul le conducteur se trouvait à bord. Le résultat est néanmoins impressionnant, avec une distance de 1705km (1059.2 miles), avant la panne d’énergie. Avec ce type de démonstration, General Motors souhaite montrer son implication dans la conception de véhicules électriques (logiciel, chimie de la batterie, unité d’entraînement), malgré la disparition d’un certain nombre d’incitations à l’achat, aux Etats-Unis.


09 Août 2025 : Les multimillionnaires ont droit à un nouveau jouet. Un nouvel acteur a vu le jour en Angleterre. Il s’agit de Garagisti&Co, qui nous propose sa GP1. Retour aux sources, et à la sportivité pure, avec une hypercar qui mise sur son style racé, son poids mini, son V12, et une bonne vieille boîte manuelle. C’est un produit 100% analogique, avec l’absence d’écrans à bord, et vous ne trouverez pas une trace d’électrification concernant le bloc moteur. Angel Guerra, ancien designer bugatti et Rimac, s’est inspiré de certains modèles Gandini, de la fin du 20ème siècle, comme la Lamborghini Countach ou le proto Lancia Stratos Zero. Pas d’aileron disgracieux, on note les énormes entrées d’air à l’avant, les larges bas de caisse et l’imposant diffuseur. Cette hypercar privilégie apparemment, l’effet de sol. Le châssis monocoque en fibre de carbone, est réalisé par la société Dexet Technologies. Cette Garagisti&Co GP1 est équipée de suspensions Ohlins et d’un système de freinage Brembo. Sous le capot arrière, on trouve un majestueux V12 6.6L, développant 789ch et 900nm de couple. On pourra l’entendre vrombir jusqu’à 9000tr/mn. La puissance est délivrée aux roues arrière, via une boîte manuelle à 6 rapports. Le plus étonnant, reste le poids de la bête, contenu à une tonne. Côté tarif, c’est pas mal non plus, car il faudra débourser 2.45 livres sterling, soit environ 2.85 millions d’euros hors taxes. La petite firme est encore à la recherche de financement, pour produire les 25 exemplaires. Elle propose à ses 12 premiers clients, de participer au développement de cette GP1.


08 Août 2025 : Les marques les plus prestigieuses au monde, ne savent plus quoi faire, pour satisfaire les grandes fortunes de ce monde. Un collectionneur de Bugatti, anciennes et récentes, vient de passer commande, d’un modèle unique. La marque franco-allemande lance son nouveau programme « Solitaire », qui proposera des véhicules sur mesure. Elle lève le voile sur cette Brouillard, qui sera exposé à la Monterey Car Week, dès ce week-end. Cette Bugatti Brouillard, reprend la base technique du roadster Mistral de 2022 (100 exemplaires), dérivée de la Chiron. On a donc droit au retour du bloc W16 8.0L quadri-turbo de 1600ch, et non pas au tout nouveau V16 atmosphérique hybride de la Tourbillon. Après de nombreuses discussions, la firme et le propriétaire de ce modèle unique, sont tombés d’accord pour cette teinte vert pistache (intérieur et extérieur). Par rapport à la Mistral, le style a légèrement évolué, avec un capot, une calandre, et des prises d’air, tous redessinés. A l’arrière, on retrouve cette belle signature lumineuse en X, et la Brouillard adopte deux doubles sorties d’échappement, positionnées verticalement. Pour l’anecdote, Brouillard était le nom du cheval préféré d’Ettore Bugatti. A bord, on retrouve une multitude de détails, comme les nombreuses fresques habillant l’habitacle, ou ce levier de vitesse en aluminium avec insert en verre, qui recouvre une sculpture de cheval. Aucune information sur le tarif, qui devrait dépasser allègrement les 5 millions d’euros demandés, pour une Mistral.


06 Août 2025 : Avec sa nouvelle P7, Xpeng souhaite mettre une claque, à toute l’industrie automobile. Cette berline fastback de 5.02m de long pour seulement 1.43m de haut, a été dessinée par le français, Rafik Ferrag. Son style anguleux et sportif, ses jantes en X, et son aérodynamisme soigné, seront vous séduire. Mais c’est également à l’intérieur, qu’elle intrigue. En plus des quelques informations devant le conducteur, ce Xpeng P7 ajoute un écran central tactile mobile sur trois axes, mais surtout, un affichage tête-haute de 87 pouces. Les données de conduite, la navigation, ou des jeux interactifs (à l’arrêt), sont projetés sur le pare-brise. Le système d’info-divertissement peut reconnaître une multitude de gestes, même un hochement de tête, et dispose d’une commande vocale de dernière génération. L’éclairage d’ambiance, les différentes surfaces tactiles, le nouveau volant trois branches, les matériaux de haute facture, rien n’a été laissé au hasard. Cette P7 pourrait faire passer une Tesla Model S, pour une antiquité. En plus d’être chauffants, ventilés et massants, les sièges s’adaptent à votre morphologie, et agissent latéralement sur 30mm en 10 millisecondes, dans les virages, en conduite dynamique. Justement, sous le capot, la version standard propulsion, développera 362ch. La version bi-moteur à transmission intégrale, propose 586ch. Le client pourra opter pour une batterie de 74.9kWh ou 92.9kWh, avec des autonomies variant de 702 à 820km, selon le cycle chinois CLTC. En crête, la puissance de charge devrait dépasser les 450kW, permettant de récupérer 436km d’autonomie, en 10 minutes. En Chine, les technologies électriques avancent vite, peut-être même, un peu trop vite. 


05 Août 2025 : Les droits de douane américains, n’arrêtent pas de mettre la pagaille, dans l’économie mondiale. Un des secteurs les plus durement touchés, c’est bien évidemment l’automobile. Concernant Kia, il faut savoir que près de 40% de ses ventes, s’effectuent au pays de l’oncle Sam. D’ailleurs, le constructeur coréen, produit le Sportage, le Sorento, le Telluride, le K5 et l’EV9, sur le territoire etatsunien. Malgré des ventes mondiales en hausse de 6.5%, le bénéfice est lui, en chute libre, au deuxième trimestre 2025 (-24%). C’est dû principalement, à l’importation des pièces détachés, aux Etats-Unis. Les marges commerciales en pâtissent, forcément. Kia souhaite dans un premier temps, localiser la production d’un maximum de modèles. Néanmoins, cette production sera réservée aux Etats-Unis, et ne sera pas exportée au Canada ou au Mexique, à cause des droits de douane réciproques. Les véhicules prévus pour le marché canadien, mexicain ou du Moyen-Orient, seront importés, directement de Corée. Kia souhaite donc limiter au maximum ses investissements, revoir entièrement, l’acheminement de sa production, et modifier sa stratégie commerciale. Il s’agit d’une marque reconnue à présent, sur le marché américain. Afin d’améliorer ses bénéfices, Kia a décidé de réduire drastiquement les remises commerciales, concernant la clientèle américaine. On rappelle, que les véhicules sont plus chers à produire, mais que les tarifs resteront à peu près stables. Pour avoir un ordre d’idée des difficultés de la marque, on peut prendre en compte, le résultat du groupe, Hyundai-Kia-Genesis. Au deuxième trimestre 2025, le bénéfice est en baisse de 15.8%, en passant de 2.66 milliards et 2.24 milliards (-420 millions d’euros). Le groupe a réussi à réduire les dégâts des droits de douane, estimés à 520 millions d’euros.  


04 Août 2025 : Toyota développe tranquillement sa gamme de véhicules électriques au Japon et en Europe. De notre point de vue, cette transition énergétique semble assez lente, de la part du premier constructeur mondial. Au catalogue, on a droit au bZ4X, bZ4X Touring et C-HR+. En Amérique du Nord, Toyota ne mise pas sur le 100% électrique, et continu de développer sa technologie hybride. En ce qui concerne les technologies électriques, Toyota préfère miser sur des marchés d’avenir, et se tourne tout naturellement, vers la Chine. Elle développe une gamme électrique, grâce à des joints venture, avec les grands groupes chinois. En plus des bZ3, bZ3X et bZ5, Toyota développe également sa grande berline bZ7. Plus de 5.00m de long, un style reconnaissable à l’avant, avec les feux en boomerang, un profil musculeux, une poupe massive avec signature lumineuse traversante, cette berline a été conçue en partenariat, avec le groupe GAC. Pas encore de donnés techniques, mais on sait que la partie logicielle a été développée par Huawei, le géant de la téléphonie mobile. Le véhicule pourrait être équipé d’un Lidar. En Europe Toyota fait preuve de conservatisme, concernant son système multimédia, plutôt basique, mais très ergonomique. Ce n’est pas tout à fait le cas en Chine, avec l’adoption du système HarmonyOS de Huawei.


03 Août 2025 : Brabus, le célèbre préparateur, lié de longue date, au constructeur à l’étoile, nous propose une AMG-GT 63S E Performance, boostée à sa sauce. Le V8 Bi-Turbo gagne en cylindrée, en passant de 4.0L à 4.5L. Comme sur le modèle originel, ce moteur thermique est accouplé à un moteur électrique, associé à une batterie rechargeable. On a donc affaire à une hybride rechargeable, qui passe de 816, à 1000ch dans le cas de cette Brabus. Le couple a été bridé volontairement à 1620nm, pour ne pas abîmer la transmission. Ce monstre, se dote de jantes alu forgées, de 21 pouces à l’avant, et 22 pouces à l’arrière. On peut choisir une monte pneumatique Continental ou Hankook. Le capot, les coques de rétroviseur, les bas de caisse, les lames du bouclier avant, l’aileron, et le diffuseur, sont tous en carbone. La ligne d’échappement sport, est spécifique. Le 0 à 100km/h est expédié en 2.6s, et la vitesse de pointe, bridée à 320km/h. On a affaire à une GT. L’habitacle profite des meilleures attentions, avec du cuir pleine fleur matelassé, sur les sièges, les contre-portes, et même au niveau des tapis de sol. Le carbone est omniprésent à bord, et on a droit en prime, à de nombreux inserts, typique du préparateur. Cette Brabus AMG-GT 1000 a été fabriquée, de manière artisanale, et ça annonce un tarif coquet, non divulgué.


02 Août 2025 : Il y a quelques semaines, nous avons essayé l’Opel Frontera Electric, armé de son petit moteur de 113ch, associé à une batterie LFP de 44kWh. L’autonomie de 305km selon le cycle WLTP, est suffisante pour un usage urbain et périurbain, et à la Réunion, les sorties dominicales autour de l’île, sont parfaitement envisageables. Opel annonce néanmoins, l’arrivée d’une version grande autonomie. Ce SUV très habitable, sera disponible avec la batterie NMC de 54kWh (51kWh net), qui équipe nombre de modèles du groupe Stellantis. L’autonomie de 411km devrait rassurer les plus réfractaires. Comme pour la version 44kWh, la batterie encaisse une charge AC de 7.4kW ou 11kW en option, et une charge DC de 100kW, permettant de passer de 20 à 80%, en 30mn. Pas de changement au niveau de la motorisation, avec toujours ce petit bloc de 113ch et 124nm de couple, qui devra composer avec un poids en hausse. On rappelle que les versions électriques du Frontera, restent des strictes 5 places. La version 1.2 Turbo Mild-Hybrid 48V, est disponible en 7 places.


01 Août 2025 : Les constructeurs de supercars et d’hypercars, ne sont pas encore décidés à investir massivement, dans la conception de véhicules électriques. C’est en tout cas l’avis, de Pagani et de Koenigsegg, qui s’exprimaient il y a quelques jours à ce sujet. La clientèle visée, ne recherchent pas forcément une puissance et un couple, stratosphériques. C’est avant tout, du caractère et de l’émotion, qui attirent le chaland. Un bon vieux moteur thermique a donc, encore des atouts. Après un sondage rapide, Pagani a par exemple, abandonné son projet, d’une Utopia 100% électrique, la demande étant quasi-nulle. D’ailleurs, Rimac, le grand spécialiste de l’électrique, a énormément de mal, à écouler sa terrible Nevera. Et pourtant, la marque la plus prestigieuse au monde, Ferrari, est sur le point de dévoiler son premier modèle zéro émission. Le prototype s’appelle « Elletrica », et la présentation officielle est prévue, dans quelques semaines, pour une mise en production, au début de l’année prochaine. Apparemment, on aura affaire à un crossover ultra-sportif, à l’image du Purosangue, mais une surprise est toujours possible. Avec ce modèle 100% électrique, Ferrari souhaite élargir sa clientèle, et accroître ses ventes, en Chine notamment (-25% au début de cette année). Un cliché a fait le buzz il y a quelques jours. A l’entrée de l’usine de Maranello, les passants et les photographes, ont justement pu apercevoir, une berline électrique chinoise. Il s’agit bien sûr, de la Xiaomi SU7 Ultra, le véhicule électrique le plus rapide sur la boucle du Nurburgring, avec un temps de de 7mn04s957. Elle devance une certaine Porsche Taycan Turbo GT avec pack Weissach (7mn07s55). Avec sa triple motorisation, développant 1548ch, ce monstre abat le 0 à 100km/h en 1.98s, et croise à 350km/h. La batterie CATL Qilin 2.0 haute performance de 93.7kWh, le système de refroidissement spécifique, la charge de 10 à 80% en 11minutes, le châssis rigide avec suspensions pilotés, le kit aérodynamique spécifique avec 285kg d’appui supplémentaires, la SU7 Ultra intrigue les marques occidentales. Néanmoins, étudier les modèles concurrents, est une pratique courante dans le monde automobile. Dans beaucoup de domaines, c’est à présent la Chine qui montre l’exemple.     


31 Juillet 2025 : Petit bilan économique du monde automobile, après le premier semestre 2025. Et on commence par le géant Stellantis, dont le nouveau patron, Antonio Filosa, fait face à de nombreux challenges, après une perte de 2.3 milliards d’euros, au premier semestre 2025. Ce n’est pas vraiment étonnant, après les problèmes rencontrés avec l’ancien bloc 1.2 PureTech, les quelques soucis avec le bloc 1.5BlueHDi, et surtout, les retards de prise en charge, dans l’affaire des airbags Takata. A noter que ce problème a été réglé, il y a presque dix ans aux Etats-Unis, avec des constructeurs qui ont fait un rappel progressif des véhicules, sur plusieurs années. Les marques européennes du groupe Stellantis, ne se sont pas inquiétées du problème, et le résultat est assez morbide. Du côté des marques américaines, comme Chrysler, Dodge, Jeep ou Ram, les droits de douane américains, commencent à avoir un impact sur les résultats. Cela concerne le coût supplémentaire sur les pièces détachées et les véhicules importés, directement sur le territoire.

   

   Le conseil d’administration du groupe Renault, vient de désigner son nouveau grand patron. Après le départ de Luca de Meo, les actionnaires hésitaient apparemment entre Maxime Picat, ancien cadre supérieur du groupe Stellantis, Denis Le Vot, directeur de la marque Dacia, et François Provost, actuel directeur des achats et des affaires publics, chez Renault. C’est ce dernier qui décroche la timbale. Présent depuis 23 ans, il connaît parfaitement la maison. Il devra continuer le plan « Renaulution », de son prédécesseur. Malgré des résultats en baisse, dus à la conjoncture économique actuelle, la marque au losange, accompagnée de ses filiales, ne devrait pas faire face aux difficultés des marques internationales (droits de douane). Le groupe se concentre avant tout, sur son marché domestique, l’Europe.

 

    Ford Europe, est en position de faiblesse. Implanté en Allemagne, le groupe concentre toute son énergie sur la fabrication de véhicules électriques. Actuellement, ça ne semble pas être une stratégie payante, avec une baisse des ventes significatives pour ce type de véhicule. Cela sera peut-être payant dans quelques années. En attendant, la marque a annoncé un plan de licenciement en Allemagne, concernant son usine de Cologne, avec près de 3000 employés sur le départ. A l’international, Ford doit faire face aux droits de douane, comme tous les groupes américains, mais les problèmes semblent maîtrisés. Sur le marché Chinois, la présence de la marque à l’ovale est anecdotique. Ford souhaite mettre en avant son Bronco électrique, et électrique à prolongateur d’autonomie, pour séduire la clientèle asiatique.

    

    Le groupe JLR, doit son succès, principalement à la marque Land-Rover, les ventes de Jaguar reposant sur un seul modèle, le F-Pace. Malgré ça, le groupe a enregistré un bénéfice record en 2024 (2.5 milliards de livres), et se porte relativement bien, malgré les tensions commerciales actuelles. Néanmoins, ces derniers mois, il a dû faire face à des droits de douane de 27.5% aux Etats-Unis, et à présent de 10%. Les exportations depuis l’Angleterre avaient même cessé, pendant quelques semaines. Le groupe anglo-indien a vu ses ventes baisser outre-atlantique, mais également sur le marché chinois. Par mesure de prudence, JLR a décidé de se séparer de 500 cadres au Royaume-Uni, représentant 1.5% de son personnel. Le groupe prévoit néanmoins, d’investir massivement (18 milliards de livres) dans les cinq années qui viennent, afin de moderniser ses usines actuelles. Aucune installation aux Etats-Unis n’est prévue.

 

     Volvo est très dépendant du marché Nord-Américain, et particulièrement des Etats-Unis. Le groupe produit déjà son gros SUV électrique, EX90, en Caroline du Sud. Afin de garder ses parts de marché, la marque suédoise a décidé de produire le XC60, dans cette même usine de Ridgeville. On rappelle que le XC60 est le modèle le plus populaire de la gamme, et qu’il représente 33% des ventes de la marque aux USA. On ne sait pas encore, si cette future production, sera dédiée uniquement au marché américain.

 

   Nissan, est sans aucun doute, le constructeur le plus en difficulté à l’heure actuelle. Déficit record en 2024, la marque nippone doit composer avec les tensions géopolitiques. Avec son plan Re:Nissan, le constructeur se sépare de 9000 de ses employés, et baisse sa production, de 20%, au niveau mondial. Il prévoit la fermeture de sept usines dans le monde, sur les dix-sept, en fonction. Le Mexique est la première victime, avec la fermeture prochaine de l’usine de Civac à Jiutepec (Nissan Kicks et Sentra), ouverte depuis 1966, et l’usine d’Aguascalientes concernant sa filiale COMPAS (marque Genesis), en partenariat avec Mercedes-Benz. Les usines américaines sont à l’abri pour le moment, mais la production ne sera pas optimale (Pathfinder, Murano et Frontier). Les droits de douanes canadiens, face à son voisin Etats-Unien, posent également des problèmes. Les gros 4x4 de la gamme, auront du mal à s’exporter au Canada, avec des tarifs en forte hausse.

   

     Etrangement, le premier constructeur mondial, ne semble pas ressentir les effets de la crise. Toyota affiche des chiffres records au premier semestre 2025, avec 5.1 millions de véhicules vendus. Le leader mondial de l’automobile a augmenté sa production au Japon, avant la mise en place des droits de douane américain. Le japon a dû faire face à un taux de 25% pendant quelques mois, qui a été abaissé à 15% après les récents accords. On rappelle que ce taux était de 2.5% jusqu’à l’arrivée de Trump. Le groupe possède évidemment des sites de production dans le monde entier, et devra adapter les chaînes de production, en fonction des marchés. On peut s’attendre à un deuxième semestre moins florissant, mais Toyota est actuellement, la firme la mieux armée face au contexte actuel. Concernant le vieux continent, Toyota Motor Europe, semble toujours au sommet de sa forme, avec plus de 630 000 véhicules écoulés. Sa part de marché est de 7.3% en Europe. Toyota et Lexus, cartonnent avec leur gamme de véhicules hybrides (+2%) et hybrides rechargeable (+186%). Le groupe progresse également sur le marché des véhicules électriques (+42%), mais souhaite accélérer le processus de transition énergétique, dans les mois qui viennent.   

 

     Malgré la politique mise en place par Trump, le géant local, General Motors connaît quelques difficultés au deuxième trimestre. Les ventes sont à peu près stables (-1.8%), mais le bénéfice net de 1.89 milliard (-35.4%) est en forte baisse. GM peut compter sur une large gamme de crossover et SUV, très récente de surcroît, grâce à ses marques les plus populaires que sont Chevrolet, GMC, et Buick. Mais s’agissant d’un groupe international, les droits de douanes ont coûté cher, à cause des véhicules et pièces détachés, importés. La grande patronne, Mary Barra, a annoncé que la politique économique du gouvernement américain, a fait perdre au groupe 1.1 milliard de dollars sur ce seul trimestre. Les répercussions attendues pour la fin de l’année, risquent d’être plus importantes, même si des investissements sont prévus, dans les usines du Michigan, Kansas et Tenessee.      


29 Juillet 2025 : On sait que Honda, prépare l’arrivée d’une mini-citadine électrique, sur le marché européen. Un prototype surnommé Super EV, a montré le bout de son nez au Festival de Goodwood. Il y a quelques années, le constructeur nippon proposait son Honda e, une citadine électrique qui n’a malheureusement pas connu le succès, à cause d’un tarif prohibitif et une autonomie insuffisante. Son style et sa technologie embarquée, étaient pourtant attirants. Honda va remettre le couvercle, avec un véhicule qui pourrait s’inspirer des « Kei-cars », disponibles au Japon. D’ailleurs, la marque vient de dévoiler sur l’archipel, sa N-One. On a affaire à une sorte de petit cube, de 3.40m de long. Face à la future Twingo et au Dacia Spring, Honda joue la carte de la praticité. Habitabilité, modularité, ergonomie simpliste, cette Honda N-One souhaite être un allié de choix, dans la jungle urbaine. Son look est assez rigolo, avec sa grande garde au toit, ses deux feux ronds à l’avant, et ses petites roues. Pas encore d’informations techniques, mais selon la législation japonaise, le bloc électrique ne doit pas excéder les 64ch. On pourrait donc retrouver le bloc du Honda N-Van de 64ch et 162nm de couple, associé à une petite batterie de 29.6kWh. Reste à voir, si le modèle prévu pour l’Europe, sera identique.  


28 Juillet 2025 : Pour les plus anciens comme moi, le patronyme de Prelude, était à l’époque, synonyme d’élégance, de performance, et de fiabilité. Ce coupé nippon a été commercialisé de 1978 à 2001, grâce à cinq générations, toutes plus désirables les unes que les autres. On pouvait disposer de motorisations sages ou dynamiques, et opter pour un bloc V-Tech, à partir de la quatrième mouture. Bref, son design dynamique, son confort général, et sa finition impeccable, ont su séduire une large clientèle, notamment, en Europe. Les coupés étant moins populaires au début des années 2000, et avec l’avènement des SUV, Honda a décidé de mettre définitivement un terme à sa carrière. Heureusement, en 2025, le constructeur a décidé de faire renaître ce mythique modèle. Même si on s’attend à des tarifs beaucoup plus salés qu’à l’époque, ce retour intéressera certainement, les plus nostalgiques d’entre-nous. On connaît le style général de cette sixième génération, même si Honda n’a pas encore officiellement présenté, le modèle de série. Cette Honda Prelude devrait reprendre la base technique et la mécanique de la Civic hybride. On peut donc s’attendre à retrouver un bloc hybride 2.0i-MMD e :HEV approchant les 200ch, associé à une boîte à variation continue. Cela annonce des performances très raisonnables, et une conduite plutôt coulée, avec cette boîte typée confort. La marque nippone, annonce la présence de sa nouvelle technologie S+Shift, avec des passages de rapport simulés, afin d’améliorer la dynamique de conduite. Côté châssis, la Prelude devrait être équipée d’un train avant à pivot découplé. Une spécificité que l’on trouvait déjà sur les antiques Peugeot 407, Ford Focus RS ou Opel Astra OPC. Cela permet de séparer l’amortissement de la direction. Moins d’effet de couple dans le volant, et une précision de conduite accrue, elle hérite donc de certaines pièces de la Civic Type R, à défaut de disposer de son moteur. Honda annonce également la présence du système de freinage Brembo, avec disque de 350mm à l’avant, pincé par des étriers à 4 pistons. Rendez-vous en 2026.


27 Juillet 2025 : Retour au bercail pour le designer français, Gilles Vidal. Après avoir passé les cinq dernières années à la tête du département design de Renault, il fait son retour chez Stellantis. On rappelle qu’il a œuvré chez Citroën, de 1996 à 2010, puis a été transféré chez Peugeot de 2010 à 2020. Il a été l’auteur de plusieurs modèles à succès, comme la 208, le 2008, ou les 308 et 3008 de seconde génération, une période très prolifique pour la marque au lion. Il a été débauché par Renault en 2020, et a transfiguré la gamme, avec un style plus tranchant du côté des SUV (Captur restylé, Symbioz, Scenic E-Tech, Rafale, Espace). On avait d’ailleurs détecté une certaine ressemblance entre le Rafale et la Peugeot 408. Il a également été en charge, de faire renaître la Renault 5 et la Renault 4, et a bien évidemment dessiné les lignes de la future Twingo. Après le départ du grand patron de Renault Luca de Meo, la marque au losange, perd donc son designer en chef. De retour chez Stellantis, il sera sous les ordres du nouveau patron du groupe, Antonio Filosa, du directeur des opérations Europe, Jean-Philippe Imperato, et du directeur du design Stellantis, Ralph Gilles. Gilles Vidal devient le responsable design, des marques européennes, comptant Peugeot, Citroën, DS, Alfa-Roméo, Fiat, Abarth, Lancia et Opel. Il remplace Jean-Pierre Ploué, qui a décidé de prendre sa retraite, après 26 ans à ce poste. Gilles Vidal devra donner une ligne directrice claire, mais différente, en fonction des marques. On s’attend à voir une gamme Peugeot redynamiser, à la naissance de nouveaux modèles Alfa-Roméo, et à un vrai retour de Lancia, avec le développent de la future Delta. Wait and See…


26 Juillet 2025 : Renault est une marque internationale, qui ne pense pas suffisamment à sa clientèle originelle. En France, le pouvoir d’achat est en berne. Et sans faire de politique, on pense aux nombreuses normes, mais également à une stratégie gouvernementale, loin des préoccupations de la France qui travaille. En Inde, les nombreux clients de la marque, auront droit à ce Renault Triber. Il ne paye pas de mine, avec sa taille de 3.99m, correspondant à des taxes locales réduites. Néanmoins, il peut embarquer jusqu’à 7 passagers, et en configuration 5 places, il peut embarquer 625 litres de bagages. Bref, il s’agit d’un Dacia ++. D’ailleurs, sa base technique provient du Renault Kwind, indisponible chez nous, et du Dacia Spring. Renault a souhaité moderniser le style, avec une calandre et une signature lumineuse, remaniées. Les passages de roue en plastique, la carrosserie bi-ton, les boucliers en plastique gris, ce petit crossover a une certaine allure, dans sa finition haut de gamme. Dans l’habitacle, la marque au losange a donc réussi à caser trois rangées de sièges. La petite instrumentation numérique, l’écran central tactile, on peut disposer du régulateur de vitesse, des applications applecarplay et androïd auto, et même de la caméra à 360°. Malgré un poids à vide de seulement 925kg (955kg en boîte auto), le petit 3 cylindres atmosphérique 1.0L de 72ch, montrera certainement ses limites, une fois le véhicule chargé. Néanmoins, avec des tarifs variant de 6 200€ à 8 500€, Renault compte bien faire un carton en Inde.


25 Juillet 2025 : Les Américains ne sont pas encore prêts à descendre en gamme, surtout concernant la taille de leur véhicule. Un voyage en famille, ça se passe forcément dans un SUV surdimensionné, et plutôt glouton. Ce GMC Acadia 2026, en est un parfait exemple. Ce modèle emblématique aux Etats-Unis, en est à sa troisième génération, et a droit à un petit lifting, ainsi qu’à une belle remise à jour technologique. Les clients pourront à présent opter, pour cette finition très luxueuse, Denali Ultimate. Il se pare d’une calandre « Chrome Vader » assombrie, du nouveau logo de la marque, et d’une signature lumineuse avec animation séquentielle au démarrage. On note également la présence de ces jantes 22 pouces « After Midnight Metallic ». Dans l’habitacle, ce SUV 7 places, propose une sellerie en cuir pleine fleur « Woodland Mahogany ». Le conducteur et son passager avant, bénéficieront des fonctions chauffantes, ventilées et massantes. GMC met en avant la sécurité, avec pas moins de 19 systèmes d’aides à la conduite, dont le « Super Cruise », avec conduite autonome mains libres (abonnement Onstar pendant 3 ans, avec véhicule connecté à une multitude de services en ligne). Ce GMC Acadia Denali Ultimate dispose également, d’un système audio Bose Performance 16HP, d’un immense toit panoramique, de 9 caméras, et d’un rétroviseur intérieur à affichage numérique. Sous le capot, la motorisation semble presque raisonnable, avec ce 4 cylindres 2.5L Turbo, développant 328ch et 440nm de couple. Il peut tout de même tracter une remorque de 2270kg. La douceur de conduite, est assurée par une classique boîte automatique à 8 rapports.


24 Juillet 2025 : Sur le plan de la sportivité, Opel semble avoir un petit sursaut d’orgueil par rapport aux marques soeurs du groupe Stellantis. Après l’Abarth 600e Scorpionissima, la Peugeot e208 GTi, la Lancia Ypsilon HF, ou encore, l’Alfa-Roméo Junior Veloce, la marque au Blitz réplique, avec son Mokka GSE. Lui aussi, profite de la plate-forme CMP, et cela lui permet de disposer des mêmes attributs. Il se dote donc du bloc électrique de 280ch et 345nm de couple, qui sera associé à la batterie de 54kWh. Ce SUV urbain de 4.15m, pesant 1.6 tonnes, abat à présent, le 0 à 100km/h en 5.9s, et croise à 200km/h. Cet Opel Mokka GSE dispose d’une autonomie de 336km selon le cycle WLTP. Avec ce surplus de puissance, le constructeur la dote de quelques attributs très sportifs. Jantes de 20 pouces avec une monte pneumatique Michelin Pilot Sport EV, étriers de frein jaunes à 4 pistons, différentiel autobloquant mécanique Torsen, suspensions à double butée hydraulique, garde au sol abaissée de 10mm, barres stabilisatrices arrière raffermies, trois modes de conduite, Opel ajoute même un système de télémétrie à bord, fournissant un maximum d’informations pour le conducteur (répartition du couple aux roues avant, puissance utilisée, température et tension de la batterie, force G, chronométrage des accélérations etc…). Côté look, on a droit à des boucliers s’inspirant du Mokka GSE Rally développé pour la compétition, des bas de caisse siglés GSE, et on peut opter pour un toit noir, et un capot de la même teinte. Dans l’habitacle, de l’alcantara habille l’assise des sièges Sport et les contre-portes, des inserts type alu ornent la planche de bord et le pédalier. Opel dit avoir revu la densité des mousses dans les sièges, afin de préserver un certain confort. Dommage, pour le moment, cet Opel Mokka GSE ne disposera pas d’un système artificiel de bruit. On sait qu’une sonorité fictive sur un véhicule électrique, peut rendre la conduite un poil plus passionnante.  


22 Juillet 2025 : Mercedes dispose d’une gamme tentaculaire et diversifiée. En plus de ses berlines haut de gamme, le constructeur à l’étoile a mis le paquet sur la conception de SUV, et a investi massivement dans les technologies électriques. Malheureusement, malgré un nombre incroyable de modèles à disposition, les dirigeants semblent encore avoir du mal à cerner les besoins du marché, dans les années à venir. Les ventes de véhicules électriques diminuent, les SUV seront de plus en plus taxés, et réservés à une clientèle aisée. Mercedes vient donc de présenter son nouveau CLA, sa berline coupé multi-énergie, techniquement très aboutie, mais plutôt chère à l’achat. Afin de sauvegarder ses parts de ventes sur un marché totalement en berne, la firme allemande a donc décidé de prolonger la carrière de son véhicule d’entée de gamme, la Classe A. Cette berline compacte a réussi à démocratiser la marque à l’étoile à la fin des années 90, sous la forme d’un petit monospace. La seconde génération de ce monospace a également été bien accueillie en 2004. En 2012, pour sa troisième génération, la Classe A se transforme en berline, et séduit alors, une clientèle plus dynamique. La quatrième génération sortie en 2018, reste encore aujourd’hui, un des modèles les plus appréciés de la gamme, mais cette Classe A ne devait à la base, pas être renouvelée. C’est pour cette raison, que Mercedes a décidé de prolonger sa carrière. Elle devait se terminer en 2026, mais la clientèle est toujours au rendez-vous. Le véhicule est entièrement rentabilisé, et les blocs thermiques et hybrides rechargeable (116ch à 421ch), sont toujours dans le coup. Résultat, on peut s’attendre à la retrouver en concession pendant encore deux ou trois ans, avec toujours en ligne de mire, les BMW Série 1 et Audi A3.  


21 Juillet 2025 : Mitsubishi présente un tout nouveau SUV, basique, pratique, et très bien équipé. Ce dernier sera disponible sur les marchés du sud-est asiatique. Pas d’électrification, ni de transmission intégrale, ce Mitsubishi Destination se veut très abordable, même si la marque nippone n’a pas encore dévoilé ses tarifs. Ce SUV de 4.68m de long, arbore une face musculeuse, avec une calandre semi-carénée, un bouclier gris anthracite, une jolie signature lumineuse et des plastiques type alu. Les passages de roue sont nervurés et accueillent des jantes en 18 pouces, les portières sont creusées au niveau de bas de caisse, et les gros feux arrière, habillent un hayon massif. La garde au toit de 1.78m et l’empattement de 2.81m, annoncent un espace habitable conséquent, pour les 7 passagers. Sous le capot, un simple bloc 4 cylindres 1.5L Turbo de 161ch et 250nm, accouplé au train avant, et à une boîte CVT. Mitsubishi propose tout de même trois modes de conduite (Gravier, Wet et Mud). A noter, la masse très contenue de l’engin, avec seulement 1495kg à vide. Rien ne manque à bord de ce Destination, qui dispose d’une instrumentation numérique de 8 pouces pour le conducteur, un écran central tactile de 12.3 pouces, un bloc de commandes séparé pour la climatisation, un système audio Yamaha, un éclairage d’ambiance 64 couleurs, de nombreux ports USB, un toit panoramique, et des tablettes rétractables pour les passagers du second rang. Ce Mitsubishi Destination fera ses débuts en Indonésie.


20 Juillet 2025 : Après le Solterra et l’E-Outback, Subaru nous présente son troisième SUV 100% électrique. Comme pour ses deux frères, cet Uncharted reprend une base technique Toyota. On a donc droit à la plate-forme e-TNGA, renommée e-Subaru Global. Ce Subaru Uncharted est un proche cousin du Toyota C-HR+. Le style est néanmoins revu, avec une face avant très différente, comptant un bloc phare à six faisceaux lumineux, et une calandre pleine, qui intègre le logo de la marque au centre. Ce SUV compact de 4.50m, du segment C, arbore une ligne de coupé, avec des ailes particulièrement galbées à l’arrière. La poupe est assez carrée dans son dessin, le bouclier est imposant, et les feux en hauteur, épousent la lunette arrière très inclinée. Dans l’habitacle, c’est un copier-coller de la planche de bord du C-HR+. Petite instrumentation en hauteur type i-cockpit, grand écran central tactile de 14 pouces, avec commandes de climatisation intégrées, double chargeur de smartphone par induction, un volant à double méplat, la présentation est définitivement moderne. Subaru annonce trois motorisations au choix. Une entrée de gamme traction de 167ch avec batterie de 57.7kWh, offrant 445km d’autonomie. On peut opter pour un bloc de 224ch et une batterie de 77kWh, permettant de parcourir 585km. Une version 4 roues motrices de 343ch, est également au programme, avec la même batterie de 77kWh (470km d’autonomie). Cette dernière abat le 0 à 100km/h en 5.0s, et pourra tracter une remorque d’1.5 tonne.


18 Juillet 2025 : Certains concessionnaires sont de vrais passionnés d’automobiles, et n’hésitent pas à se concocter, des modèles spécifiques. Le distributeur néerlandais Zeeuw&Zeeuw, qui est chargé de commercialiser la marque Renault, a décidé de modifier la Renault 5 E-Tech, en s’associant au préparateur Re-Volve. La nouvelle Renault 5 est déjà un véhicule néo-rétro, inspiré des années 80. Zeeuw&Zeeuw a voulu faire un mix entre cette fameuse R5, le rallye Monte-Carlo, et la célèbre Clio Williams, sortie en 1993. Le résultat est plutôt intéressant, avec cette très exclusive Renault 5 E-Tech Monte-Carlo Edition, qui se pare d’une teinte de carrosserie bleu foncé, des jantes dorées de 18 pouces, et de liserés dorés tout autour du véhicule. On n’oublie pas le badge Monte-Carlo sur les ailes arrière et le hayon. Dans l’habitacle, la sellerie se pare comme à l’extérieur, d’un badge 5 doré, et de surpiqûres dorées. Une plaque d’identification, prend place sur le tunnel central. Le concessionnaire proposera 25 exemplaires à la vente. Sous le capot, on retrouve le bloc électrique de 150ch associé à la batterie de 52kWh. Finalement, c’est une puissance équivalente à la fameuse Clio Williams, mais on doit composer avec un poids malheureusement, très supérieur. Cette R5 E-Tech Monte-Carlo Edition sera proposée au tarif de 37 995€ au Pays-Bas, soit 8000€ de plus que la version de série. 


17 Juillet 2025 : La Ferrari SP3 Daytona, est une des supercars les plus spectaculaires et exclusives, de ces quatre dernières années. Elle a été produite à 599 exemplaires, et commercialisée à un tarif stratosphérique de 2 millions d’euros. Ce monstre reprenait alors le châssis monocoque en fibre de carbone de LaFerrari Aperta, et sous son capot arrière, on retrouvait le V12 6.5L atmosphérique de la 812 Competizione. Pistons spécifiques, vilebrequin allégé, injection revue, il développait 840ch et un couple de 697nm. Pour le look, Ferrari s’est inspirée de la 330 P4 de 1967, une véritable terreur des compétitions automobiles de l’époque. Finalement, la firme italienne a décidé de produite un 600ème exemplaire. Ce modèle ultime ne remplira pas les caisses du célèbre constructeur de Maranello, puisqu’il sera vendu aux enchères, lors de la Monterey Car Week. La société RM Sotheby’s, est chargée de la vente. Les fonds récoltés iront à la Fondation Ferrari, censée soutenir de nombreux projets éducatifs. Ce dernier exemplaire se distingue par sa teinte bi-ton, mêlant carbone brut et un jaune Giallo Modena. L’inscription Ferrari orne le centre du véhicule. Dans l’habitacle, en plus du carbone et de l’alcantara, Ferrari a fait appel à des matériaux recyclés à base de pneus usagés. La sellerie propose des nuances de gris, avec le cheval cabré comme motif.


15 Juillet 2025 : Il y a quelques mois, Mercedes présentait sa toute nouvelle génération de CLA. Cette berline coupé 4 portes, sera la grosse nouveauté de l’étoile, en 2025. Au premier trimestre 2026, Mercedes annonce le lancement de la version CLA Shooting Brake. Ce break a légèrement grandi par rapport à la génération précédente, avec une longueur (4.72m) accrue de 3.5cm, une largeur de 1.86m (+3cm) et une hauteur de 1.47m (+3cm). Grâce à la nouvelle plate-forme MMA (Mercedes Modular Architecture), l’empattement prend lui 6cm, avec 2.79m. L’habitabilité est un peu plus généreuse à bord, même s’il faudra se contorsionner, pour prendre place à l’arrière. Dommage, ce châssis ne profite pas à la capacité de chargement, qui perd 30 litres de contenance, avec 455 litres. Heureusement, en version électrique, ce Mercedes CLA Shooting Brake, propose un Frunk de 101 litres, sous le capot avant. La planche de bord noir laqué, accueille une instrumentation numérique (10.25 pouces) et une grande dalle tactile centrale (14 pouces), mais on peut opter pour le MBUX Superscreen, qui étend la partie écran, jusqu’au passager avant (14 pouces). Le toit panoramique arbore une multitude d’étoiles, multicolore. Des étoiles illuminées, on en retrouve sur la calandre, et au niveau de la signature lumineuse, avant et arrière. Au niveau technique, la grande nouveauté, c’est la possibilité de choisir entre deux versions électriques. Taillée pour fendre l’air, ce CLA Shooting Brake se dote d’une version EQ250+ avec un moteur électrique de 272ch, ou d’une version EQ350 4Matic, et sa double motorisation de 354ch. Sa batterie NMC de 85kWh et son architecture 800V, permettent une autonomie comprise entre 730 et 761km, et le véhicule encaisse une puissance de charge de 320kW. Cette autonomie généreuse est due notamment, à sa boîte de vitesse à deux rapports, permettant d’optimiser la consommation d’énergie à partir de 110km/h. Bien sûr, le client pourra choisir le bloc Mild-Hybrid 48V 1.5L Turbo de 136, 163 ou 190ch.    


14 Juillet 2025 : Vous en avez marre des SUV, et vous êtes nostalgiques des bons vieux baroudeurs, tels que le Mitsubishi Pajero, Nissan Patrol ou Toyota Land-Cruiser. BYD, le géant chinois, a certainement trouvé la solution. Les investissements ne font pas peur en Chine, et les constructeurs souhaitent s’imposer dans toutes les catégories de véhicules. Via sa filiale premium, BYD nous présente ce Denza B5. Châssis et trains roulants de pur baroudeur, garde au sol généreuse, style cubique et musculeux, un gabarit de tank, avec ses 4.89m de long et 1.92m de haut, ce 4x4 ne manque pas d’allure. Afin de faire face aux normes antipollution, il s’équipe d’un bloc hybride rechargeable, comptant un petit 4 cylindres 1.5L Turbo, et deux moteurs électriques (un pour chaque essieu). Ils seront alimentés par une grosse batterie LFP de 31.8kWh, permettant de parcourir près de 100km en mode zéro émission. La question est de savoir le niveau de puissance restant, une fois la batterie vide. Batterie chargée, ce monstre développe 677ch et 760nm de couple. La transmission intégrale est intelligente, et gérée électroniquement bien sûr. Ce mammouth pèse son poids, avec 2890kg sur la balance. Le malus au poids, est inévitable dans nos contrées. Néanmoins, on peut faire confiance à BYD, pour nous proposer un tarif attractif, s’il devait un jour, arriver chez nous.


13 Juillet 2025 : Profondément remanié en 2024, l’Aston-Martin Vantage est une des sportives les plus désirables du marché. Son look râblé et musclé, son long capot, et sa large calandre, lui donnent du caractère. Son V8 4.0L Bi-Turbo d’origine AMG, n’est pas en reste, avec une puissance de 665ch et un couple de 800nm. Un an plus tard, Aston-Martin nous propose cette version « S ». Par rapport au modèle classique, cette Aston-Martin Vantage S, sera facilement identifiable. Des liserés rouges, habillent les bas de caisse, les boucliers, ainsi que les jantes de 21 pouces. Un nouveau becquet arrière, promet 44kg d’appui supplémentaires. Côté châssis, le constructeur anglais a modifié le carrossage, le tarage des suspensions, la calibration de l’amortissement piloté Bilstein, la direction, et les supports de boîte pour réduire les vibrations. Le moteur connaît une petite cure de vitamines, et développe à présent, 680ch. Cela permet de gagner un dixième de seconde, de 0 à 100km/h (3.4s) et de 0 à 200km/h (10.1s). Dans l’habitacle, on a droit comme à l’extérieur, à de nombreuses touches de rouge. Le cuir, l’alcantara et le carbone, entourent les chanceux passagers. 


12 Juillet 2025 : La marque au losange nous présente un énième SUV, mais ce dernier ne sera pas disponible en Europe occidentale. Avec le Captur, le Symbioz, l’Austral, l’Espace et le Rafale, la gamme est archi-complète chez nous. Renault s’intéresse donc à d’autres marchés, et cela concerne, pas moins de 71 pays. Ce Renault Boreal sera produit au Brésil et en Turquie. Il reprend la base technique du Dacia Bigster. La plate-forme CMF-B a été modifiée, et se nomme RGMP sur ce Boréal. Le véhicule mesure 4.56m contre 4.57m pour le Bigster. Il est plus large de 3cm, mais moins haut de 6cm. Renault a souhaité lui donner un style plus dynamique que le SUV Roumain. Capot bombé en son centre, calandre d’un nouveau genre avec éléments couleur carrosserie et insert noir laqué, signature lumineuse sur plusieurs niveaux, passage de roue surmonté d’une jolie nervure de carrosserie, un hayon massif, des feux tout aussi stylés à l’arrière, et de nombreux inserts type alu, sur les boucliers, les bas de caisse, et la custode arrière, le design a été particulièrement soigné. Ce Renault Boréal pourrait mettre en difficulté l’Austral sur notre marché. Dans l’habitacle, on retrouve un agencement très moderne et des équipements technologiques, avec une instrumentation numérique de 10 pouces, une dalle tactile de 10.1 pouces, le système OpenR Link avec l’interface Google Automotive, un éclairage d’ambiance 48 couleurs, et un système audio Harman Kardon 10HP. L’empattement de 2.70m, offre une habitabilité conséquente à bord, et la capacité de chargement n’est pas en reste, avec un coffre de 586 litres, ou de 1770 litres avec la banquette rabattue. Cette capacité de chargement est néanmoins en baisse, par rapport au Bigster. Ce véhicule dispose de 24 aides à la conduite, comptant notamment, une correction d’urgence de trajectoire, un régulateur de vitesse adaptatif avec fonction embouteillage, un centrage dans la voie, et un système de stationnement semi-autonome. On a également affaire à un véhicule connecté, puisque votre smartphone vous permettra de commander de nombreuses fonctions à distance (déverrouillage, démarrage, préchauffer ou climatiser l’habitacle, localisation du véhicule, et alerte intrusion). Pour son lancement, Renault proposera son bloc 1.3TCe en version essence ou Flexfuel, avec des puissances de 138ch, 156ch, ou 163ch, selon les marchés et le carburant utilisé. Renault proposera un peu plus tard, une version full hybride, et une version 4X4 MHEV 48V.


11 Juillet 2025 : L’heure du renouvellement a sonné pour le Mazda CX-5. Il avait disparu du catalogue depuis quelques mois, le constructeur misant, sur ses CX-30 et CX-60. La troisième génération de Mazda CX-5, arrivera sur les routes en 2026, mais on peut déjà découvrir son nouveau style. Il est d’abord, beaucoup plus imposant. Avec ses 4.69m de long (+11cm), il passe de la catégorie des SUV compacts, à celle des SUV familiaux, un peu à l’image d’un Honda CR-V. Par rapport à son grand-frère CX-60, c’est seulement 6cm de moins. Ce véhicule repose sur la plate-forme de l’ancienne génération, mais les modifications sont nombreuses, avec pour commencer, un empattement qui passe de 2.70m à 2.82m. Pas de doute, il devrait se montrer plus accueillant. Le coffre (583 litres) gagne également une soixantaine de litres. L’ambiance à bord se veut plus zen, avec la disparition de nombreuses commandes physiques, l’adoption d’une instrumentation de 10.25 pouces, et d’un écran central tactile de 12.9 ou 15.6 pouces, selon le degré de finition. On attendra de juger l’ergonomie, qui a toujours été l’un des points forts, de la marque nippone. Le système multimédia profite de quelques applications Google, comme Maps pour la navigation, ou l’assistant vocal Gemini. Mazda donnera la possibilité d’opter pour un système audio Bose 12HP, ou un affichage tête-haute. Côté design, le Mazda CX-5 II était une référence, avec un style à la fois élégant et dynamique. Cette nouvelle génération s’est un peu alourdie au niveau du style, mais ce SUV restera certainement, un des plus séduisants du marché. On remarque la nouvelle signature lumineuse sur deux niveaux à l’avant, et des feux qui se sont élargis au niveau du hayon. Pour son lancement, au début de l’année prochaine, ce CX-5 se dotera d’un bloc 4 cylindres atmosphérique 2.5L, mild-hybrid 24V, de 141ch et 238nm de couple. Avec une consommation de 7.3L au 100km, et des rejets de CO2 de 157g/km, il sera soumis à un beau malus écologique. Mazda proposera par la suite, une inédite motorisation hybride rechargeable Skyactiv-Z, bien plus puissante et frugale.  


10 Juillet 2025 : En 2026, Bentley présentera officiellement, le petit frère du Bentayga, et ce dernier sera apparemment, 100% électrique. Le constructeur anglo-allemand, est un peu en retard sur Rolls-Royce, concernant l’électrification de ses modèles. Bentley pense donc au futur, et nous présente ce concept EXP 15, qui préfigure un futur modèle très haut de gamme, prévu pour 2028. Long de plus de 5.00m, cette Bentley EXP 15 mêle les genres. Berline, crossover, coupé, on ne sait pas vraiment à quel type de véhicule on a affaire. Attention, vouloir satisfaire tout le monde, donne parfois des résultats décevants. En attendant, on peut analyser ce design plutôt original, avec deux portes côté conducteur, et une porte à l’opposé. Ce paquebot repose sur d’immenses jantes carénées de 23 pouces, se pare d’une signature verticale à l’avant, et d’une énorme calandre, plus vraiment destinée au refroidissement. Elle est d’ailleurs, entièrement rétro-éclairée. A l’arrière, on dispose d’un hayon, avec deux spoilers mobiles en partie haute. L’éclairage en forme de crochet, encercle un élément couleur carrosserie, siglé Bentley. L’habitacle, totalement virtuel, propose trois places très confortables. Le conducteur est esseulé à l’avant. Un passager peut prendre place derrière lui, mais c’est surtout celui de gauche, qui est aux anges, avec un fauteuil qui peut s’incliner plus confortablement. L’espace libre à l’avant, permet d’embarquer des bagages supplémentaires, ou un animal de compagnie. Un frunk se cache sous le grand capot avant. Au niveau du coffre, la présence d’un hayon facilite le chargement, mais on peut aussi s’installer sur son seuil, grâce à la présence de deux strapontins. Cuir, laine, soie, bois, laiton, dalle tactile transparente quand on l’éteint, éclairage d’ambiance feutré, Bentley vise évidemment l’excellence côté finition.     


09 Juillet 2025 : Kia consolide un peu plus sa gamme de véhicules électriques en Europe. Après, l’EV6, l’EV9, et l’EV3, la marque coréenne lance son EV5, un SUV de taille équivalente à un Sportage, mais qui ne carbure qu’à l’électricité. Ce modèle de 4.61m de long, sorti il y a deux ans en Corée, mais également en Chine, arrivera donc avec un peu de retard sur le vieux continent. Il faut dire que le marché des véhicules électriques, est en légère perte de vitesse chez nous. Ce SUV, est stylistiquement proche d’un EV9, avec un design cubique, massif, mais très moderne. Passages de roue marqués, signature lumineuse type « constellation », capot et toit à l’horizontale, et des jantes de 18 ou 19 pouces (GT-Line), il impose un style fort. Dans l’habitacle, c’est tout aussi intéressant, avec triple dalle numérique, comptant une instrumentation et un écran central de 12.3 pouces, ainsi qu’une petite unité de 5.3 pouces, au milieu, dédié à la climatisation. Des commandes sensitives au-dessus des aérateurs, font office de raccourcis, et Kia ajoute encore des commandes physiques pour la climatisation. De nombreux rangements sont à disposition, le toit panoramique illumine l’habitacle, et le confort des passagers semble être la priorité. Le coffre de 566 litres est un de ses atouts, et un Frunk de 44 litres se cache sous le capot avant. Ce Kia EV5 repose sur la plate-forme E-GMP de ses grands frères EV6 et EV9, mais il doit se contenter d’une architecture 400V. La batterie LFP disponible en Chine, laisse place à une batterie type NMC de 81.4kWh. Cette dernière encaisse une puissance très raisonnable de 150kW, et le véhicule dispose d’un chargeur embarqué de 11kW. Sur borne rapide, il vous faudra 30mn, pour recharger de 10 à 80%. Il faut savoir que Kia, annonce une autonomie allant de 505 à 530km. Pour le moment, l’EV5 sera disponible avec un moteur électrique de 218ch et 295nm, en mode traction. Le 0 à 100km/h est effectué en 8.4s, et la vitesse maxi est de 165km/h. Une version 4 roues motrices, pourrait voir le jour.


08 Juillet 2025 : Fiat souhaite certainement, redevenir une marque populaire. Le marché automobile est au plus bas, en France, mais également en Europe. En présentant il y a quelques mois, sa Grande Panda, le constructeur italien voulait conquérir les nostalgiques du modèle originel. Sa petite sœur, Panda, est toujours au catalogue, avec son petit bloc 1.0 Firefly de 70ch, mais ce nouveau modèle se veut à la fois plus moderne, plus pratique, et plus puissant. Après les finitions Pop, Icône, RED et La Prima, Fiat propose cette finition, tout simplement nommée, « Grande Panda ». Cela permet d’abaisser le ticket d’entrée à 17 900€, soit un gain de 1300€ par rapport à la finition « Pop ». Cette Fiat Grande Panda de base, ne sera disponible, qu’avec le bloc 1.2 Hybrid 48V 110ch, avec boîte eDCT6. Pour l’avoir testé sur certains modèles du groupe Stellantis, on sait que son petit moteur électrique de 28ch, peut tracter le véhicule à très faible allure, ou en descente. Côté équipements, les choses se gâtent un peu, sur cette finition très dépouillée. L’instrumentation numérique de 10 pouces est toujours présente, de nombreuses aides à la conduite imposées par la norme GSR2 sont bien évidemment de série, la climatisation est manuelle, une prise USB-C est disponible à l’avant, et le frein à main électrique est également en place. L’écran central tactile de 10 pouces, a lui, totalement disparu, remplacé par une surface en plastique et un support smartphone. A l’extérieur, le client devra se contenter de jantes noires 16 pouces en acier, sans enjoliveurs, et de deux teintes de carrosserie (rouge Passione de série, et blanc Gelato en option). L’éclairage à LED, à l’avant et à l’arrière, a totalement disparu.  


06 Juillet 2025 : Après un début de carrière en fanfare, dès son lancement en 2020, la Fiat 500e a fait face à un effondrement de ses ventes, en 2024. La clientèle la plus huppée, a été servie, et les clients moins fortunés, regrettaient l’absence de modèles thermiques, certainement moins coûteux. En fait, cela fait déjà quelques mois, que le constructeur italien, planche sur une version micro-hybrid. Faire entrer un moteur thermique dans une plate-forme prévue, pour accueillir des motorisations électriques, ce n’est pas si simple. La plate-forme STLA City, a connu de nombreuses modifications. Les ingénieurs ont réussi à caser le bloc 3 cylindres atmosphérique Firefly, de 70ch. Il est réputé pour être fiable. Il sera associé à un petit alterno-démarreur, alimenté par une batterie lithium-ion 12V de 0.13kWh. Sa mission est d’aider légèrement le moteur thermique au démarrage, et d’optimiser le système stop and start. C’est également le retour de la boîte manuelle, comptant 6 rapports, et positionnée en hauteur. Cette Fiat 500 Hybrid est esthétiquement très proche du modèle électrique. Une entrée d’air supplémentaire, sous l’inscription 500, distingue cette version Hybrid. Elle sera disponible en version Classique 3 portes, Treipuno (3+1), et Cabriolet. Elle sera produite dans l’usine italienne de Mirafiori, et les premières livraisons en Europe, sont prévues pour Novembre.


04 Juillet 2025 : La Porsche 911 Type 992 est toujours aussi pimpante, mais cette sportive de légende évolue constamment. Après la sortie du modèle full hybride GTS en 2024, la marque nous propose une mise à jour de la gamme 4S, en version Coupé, Cabriolet et Targa. Les clients Porsche, optent de plus en plus, pour ces modèles à 4 roues motrices. De série, le client disposera des feux matriciels LED, du chargeur de smartphone par induction, des rétroviseurs rabattables électriquement, de nouvelles jantes en 20 pouces à l’avant, et 21 pouces à l’arrière, du Porsche Torque Vectoring pour la répartition de la puissance sur les quatre roues, et d’un échappement Sport. On est toujours content de ne pas passer par la case option, chez le constructeur de Stuggart. Les Porsche 911 4S, s’équipent du même système de freinage que la GTS, avec des étriers rouges, et des disques de 408mm (av) et 380mm (ar). La plus grosse modification nous vient du bloc moteur. Grâce à un meilleur refroidissement de l’air de suralimentation, le Flat 6 3.0L Bi-Turbo gagne 30ch, en passant de 450ch à 480ch. Ca pousse donc très fort, avec un 0 à 100km/h effectué en 3.3s, et une vitesse de pointe de 308km/h. Petit bonus pour la Targa 4S, qui profite de série, des 4 roues directrices.


03 Juillet 2025 : On ne comprend pas vraiment, la stratégie de Mitsubishi en Europe. Le constructeur nippon souhaite étoffer sa gamme au plus vite. Son partenariat avec la marque Renault, est une aubaine. Après l’ASX, véritable clone du Renault Captur, et la Colt, un copier/coller de la Clio, Mitsubishi enchaine avec ce Grandis. Ancien monospace de la marque dans les années 2000, ce nouveau Mitsubishi Grandis est à présent un SUV compact du segment C. Il s’agit bien évidemment, d’un Renault Symbioz déguisé. La marque aux diamants, a fait évoluer la face avant, avec un bouclier et une calandre, totalement redessinés, sur fond noir. La signature lumineuse et le bloc phare principal, sont inchangés. De profil, Mitsubishi proposera des jantes spécifiques allant de 17 à 19 pouces. Au niveau de la poupe, le Grandis se distingue un peu plus, avec un hayon remanié, qui accueille des feux plus volumineux. Pas de surprise dans l’habitacle, avec une planche de bord identique à la française. La commande de boîte change, mais on la remarque à peine. Le Grandis garde tous les aspects pratiques du Symbioz, avec une habitabilité correcte, une capacité de chargement généreuse, une modularité intéressante, et un système d’info-divertissement assuré par Google. Sous le capot moteur, il aura droit à des motorisations modernes, avec l’inédit bloc 1.3TCE Mild-Hybrid de 140ch, et le nouveau bloc Full Hybrid 1.8L de 160ch, développé conjointement entre les deux marques. Légèrement plus cher que le Symbioz, ce Mitsubishi Grandis offre néanmoins, une garantie plus intéressante, de 5ans et 100 000km, ou de 8 ans et 160 000km. Cela diffère de la garantie minime de 2 ans, du constructeur français. 


02 Juillet 2025 : La Ferrari Roma, apparue en 2019, n’est plus. Elle cède sa place à l’Amalfi, qui n’est qu’une évolution de la Roma. Elle tire son nom, de la cité côtière du golfe de Salerne. Ce n’est clairement pas un nouveau modèle, puisque cette Ferrari Amalfi, reprend le châssis, les dimensions, et la mécanique, de la très élégante Roma. Les designers ont tenté de faire évoluer son style, et la mission a apparemment été compliquée. On note la disparition de la petite calandre, qui faisait partie du charme de la Roma. Cette face avant est épurée mais également moins expressive, avec un bloc phare très discret. A l’arrière, la plaque a migré sur le bouclier. La partie tôlée plus importante, alourdit quelque peu la ligne. Le diffuseur n’est pas très bien intégré. On remarque également, un pli de carrosserie étrange sur les portières. Ferrari annonce que le nouvel aileron, offre 15kg d’appui supplémentaire, à 250km/h. Dans l’habitacle, c’est à peu près la même chose. La planche de bord de la Roma, toute en rondeur, avec une parfaite intégration des écrans, laisse place à des gros blocs d’instrumentation avec aérateurs latéraux, aussi bien pour le conducteur, que le passager. L’écran central vertical de la Roma, est remplacé par une interface horizontale, positionnée très bas. Cette GT 2+2, privilégie avant tout, les passagers avant. Les sièges « Confort », sont ventilés, chauffants, et massants. Côté mécanique, on a droit à des arbres à cames allégés et une suralimentation optimisée. Résultat, le V8 3.9L Bi-Turbo, développe à présent 640ch (+20ch). Toute cette puissance, est toujours délivrée aux roues arrière, via une boîte de vitesse à double embrayage et 8 rapports. Bonne nouvelle, malgré les nombreuses modifications, le véhicule annonce un poids en baisse de 2kg, avec une masse totale de 1470kg. Le 0 à 100km/h est effectué en 3.3s (-0.1s), et le 0 à 200km/h en 9.0s (-0.3s). Une version découvrable Spider, sera dévoilée dans quelques semaines.  


01 Juillet 2025 : En 2026, on fêtera les 50 ans, de la première génération de Golf GTi. La compacte familiale est sortie en 1974, mais c’est seulement en 1976, qu’elle s’est faite une réputation, avec son logo GTi. Volkswagen nous propose bien évidemment, une série limitée Edition 50, dont la production commencera en fin d’année, avec des livraisons prévues, au début de l’année prochaine. La marque allemande fait toujours confiance à son bloc 2.0TSi, qui développe 325ch et 420nm de couple. C’est 25ch et 20nm, de plus, que la GTi Clubsport. Sur le Nurburgring, cette Volkswagen Golf GTi Edition 50, a déjà fait parler la poudre, avec un chrono de 7mn46s125. Pour atteindre ce niveau de performances, il faut justement opter pour le pack Performance, qui comprend un amortissement plus ferme, une caisse rabaissée, un carrossage spécifique, des jantes allégées Warmenau de 19 pouces, des pneus semi-slicks Bridgestone, et une ligne d’échappement en titane, signée Akrapovic. Cet attirail semble intéressant, mais le confort devrait en pâtir.  Elle est plus rapide que la Golf R (7mn53s219), équipé du bloc 2.0TSi de 333ch et de la transmission intégrale. La Golf GTi Edition 50, abat le 0 à 100km/h en 5.5s, et croise à 270km/h. Côté look, le logo « GTI 50 » prend place, sur le volant, les seuils de portes ou le becquet arrière. Volkswagen propose cinq teintes de carrosserie, le toit et les rétroviseurs noirs, sont de série, tout comme le bandeau lumineux da la face avant. Dans l’habitacle, on note la présence de ces sièges sport semi-baquets, de teinte grise, avec carreaux et bandes multicolores.  


30 Juin 2025 : Ce véhicule ne posera évidemment pas ses roues sur le vieux continent. Ce n’est pas une raison pour l’ignorer. Afin de combler les clients du Moyen-Orient, Nissan a décidé de proposer ce Patrol Nismo, aussi puissant, qu’expressif. Sa robe est spécifique, avec une calandre redimensionnée afin de refroidir le cœur de la bête, un package aérodynamique permettant d’abaisser la température du système de freinage, de nombreux inserts rouges, un diffuseur arrière, un toit contrasté, et des jantes de 22 pouces allégées de 23%. Même topo dans l’habitacle, avec une sellerie cuir et suédine, matelassée, des touches de rouge, un volant sport avec point-milieu, et toutes les technologies qui vont bien. Mais, le plus important, c’est ce qui se passe sous le capot avant. Le bloc V6 3.5L Bi-Turbo Nissan, a été boosté, et développe 502ch et 700nm de couple. Ce Nissan Patrol Nismo dispose d’une ligne d’échappement sport, mais la marque ajoute un amplificateur de son à bord, pour parfaire l’ambiance. La boîte de vitesse à neuf rapports, dispose de palettes au volant. Ce pachyderme à 4 roues motrices, fait appel à une suspension pilotée ultra-réactive, censée réduire les mouvements de caisse. Nissan assure qu’il sera aussi à l’aise sur la route, que dans les dunes. Ce véhicule sera disponible dès le mois de juillet, en Arabie Saoudite et dans les Emirats Arabes Unis.


29 Juin 2025 : Lancia tente de ressusciter en Europe. Ce ne sera pas le cas à la Réunion, puisque aucun concessionnaire n’a pris la carte pour le moment. La nouvelle Lancia Ypsilon a débarqué sur les routes du vieux continent, il y a quelques mois. Elle était disponible en version 1.2MHEV 48V, ou avec une motorisation 100% électrique de 156ch, et batterie de 54kWh. Le constructeur annonce l’arrivée d’une finition HF Line. Par rapport aux finitions, classique et LX, elle ajoute les boucliers spécifiques HF, des contre-portes Bleu Racing, des jantes en 17 pouces, et des inserts HF. L’Ypsilon HF Line, sera disponible à 27 800€ avec le bloc Mild-Hybrid de 110ch, et à 37 800€, avec le bloc full électrique de 156ch. Mais si votre portefeuille le permet, vous pouvez choisir la véritable Lancia Ypsilon HF, qui se dote elle, d’un moteur électrique de 280ch. On dispose des mêmes caractéristiques techniques que sa cousine, Peugeot e208 GTi. Elle développe 280ch, se dote d’un différentiel avant Torsen, d’un système de freinage Alcon, d’un kit carrosserie HF, de jantes en 18 pouces, et de sièges sport avec sellerie bleu Racing. Avec 280ch et 345nm de couple, cette citadine de 1.6 tonnes, abat le 0 à 100km/h en 5.6s et croise à 180km/h (autolimitée). Elle est plus large de 2cm, et la caisse est également moins haute de 2cm. Cette Lancia Ypsilon HF Perfor 280ch 54kWh, est disponible à partir de 42 400€.


27 Juin 2025 : Le Nissan Qashqai, pionnier des SUV compact, a perdu un peu de sa superbe au fil des années. Néanmoins, il reste une des références du marché, et la dernière génération profite de la très agréable motorisation e-Power. C’est cette version qui fait le gros des ventes. Ce bloc full hybride, propose une cinématique de fonctionnement très originale. On a droit à un gros moteur électrique, en charge de tracter le véhicule. Le moteur thermique, a pour mission de recharger la petite batterie de 1.97kWh, ou d’alimenter directement le moteur électrique, via un onduleur. Ce moteur thermique ne s’accouple donc, jamais aux roues. Résultat, malgré le fait d’être un véhicule hybride, à la conduite, on a toujours l’impression de conduire un véhicule électrique. Le Nissan Qashqai e-Power, connaît une évolution en 2025. Le constructeur nippon fait évoluer son 3 cylindres 1.5L Turbo de 158ch. Il profite d’un nouveau collecteur d’admission, d’une chambre de combustion et de pistons modifiés, et d’un plus gros turbo. Nissan a également réduit les frottements grâce à une nouvelle huile moteur. Le rendement thermique est largement amélioré. Le moteur électrique passe lui, de 190 à 205ch (couple de 330nm). La bonne nouvelle, c’est évidemment la consommation mixte, qui passe de 5.1L à 4.5L, selon le cycle WLTP. On peut en théorie, parcourir près de 1200km, d’une seule traite. Les rejets de CO2 sont de 102g/km (-14g/km). Déjà très silencieux à la base, ce Qashqai améliore encore l’insonorisation, avec une meilleure isolation de l’habitacle, et un système de réduction du bruit actif, via les haut-parleurs.


26 Juin 2025 : Mercedes prépare activement son avenir électrique. Même si le constructeur proposera encore des véhicules thermiques ou hybrides rechargeables dans les années qui viennent, de nombreux ingénieurs se concentrent sur les nouvelles technologies 100% électriques, à hautes performances. On vous présente donc ce concept AMG GT XX, qui remplacera à moyen terme, la grosse berline AMG GT 4 portes, actuellement au catalogue. Ce futur modèle, est plutôt radical dans sa conception, avec l’adoption d’une toute nouvelle plate-forme (AMG.EA) qui intègre la batterie, un système aérodynamique actif, un style très racé, et un habitacle ultra-sportif. Cette face avant néo-rétro, se pare d’une calandre grillagée éclairée, d’un bloc phare principal type Maserati sur les ailes avant, et d’un capot avant avec extracteurs d’air. Cette Mercedes AMG GT XX dispose de différents volets actifs, au niveau du bouclier et du diffuseur, et les soubassements sont entièrement carénés. Les jantes aérodynamiques disposent également de volets actifs. Pas de lunette arrière sur cette berline sportive, on note au niveau de la poupe, un éclairage à trois cercles lumineux, et ce bandeau noir avec panneaux lumineux. Dans l’habitacle, on a droit à un univers assez dépouillé, avec volant type Formule 1, une instrumentation 10.2 pouces, accolée à un écran central de 14 pouces, et un éclairage d’ambiance spécifique. Mercedes utilisera un maximum de matériaux recyclés à bord, sans toucher à la qualité perçue. La marque à l’étoile dévoile quelques données techniques. Ce monstre s’équipera d’une triple motorisation électrique de 1360ch, avec des blocs de nouvelle génération à flux axial, plus performants et moins volumineux. Les deux moteurs arrière, propulsent en permanence, alors que l’unité avant, rentrera en action, selon les besoins. On ne connaît pas encore la capacité de la batterie, mais elle sera de type NMCA (nickel, manganèse, cobalt et aluminium), avec anode en silicium. Elle pourrait récupérer 400km d’autonomie, en à peine 5 minutes.    


25 Juin 2025 : On pensait que cet énorme SUV électrique, resterait cantonner aux marchés américains et asiatiques. Finalement, Hyundai importera son Ioniq 9 en Europe, notamment en France. Les volumes de ventes ne seront pas impressionnants sur le vieux continent, et c’est un peu normal, quand on analyse les dimensions de ce beau bébé. Reposant sur la plate-forme E-GMP, qu’elle partage avec son cousin Kia EV9, ce Hyundai Ioniq 9, mesure 5.06m de long, 1.98m de large, 1.79m de haut, pour un poids à vide, de 2549kg. Son empattement gigantesque de 3.13m, permettra d’accueillir confortablement, 6 ou 7 passagers. La capacité de chargement varie de 620 à 1320 litres, bref, un vrai déménageur. Le client pourra choisir la version d’entrée de gamme, propulsion, de 218ch, associée à la seule batterie disponible, de 110.3kWh. L’autonomie annoncée est alors de 620km. Il faut savoir que cette batterie encaisse une charge de 11kW en AC, et 350kW en DC. Hyundai proposera également deux versions à transmission intégrale (double motorisation), de 307ch ou 428ch. La liste des équipements, est archi-complète de série (Finition Creative), mais si vous optez pour la finition Executive ou Callygraphy, le constructeur coréen, ajoutera par exemple, un affichage tête-haute 12 pouces, une sellerie full cuir, des sièges ventilés au rang 1 et 2, le rétroviseur intérieur caméra, les jantes en 20 pouces ou 21 pouces, le toit ouvrant panoramique, le stationnement semi-autonome à distance, ou les rétro-caméras latéraux sur écran de 7 pouces. En France Métropolitaine, les tarifs iront de 69 900€ à 86 900€.


24 Juin 2025 : Il y a quelques semaines, BMW annonçait les premiers tests, d’une i7, équipée d’une batterie solide. La marque allemande mise sur une commercialisation d’un modèle de série, à l’horizon 2030. Bien évidemment, les Chinois souhaitent accélérer le mouvement, et mettre une fois de plus KO, les constructeurs occidentaux. C’est BYD qui tire le premier. On sait qu’il travaille sur cette technologie depuis un long moment, grâce à une armada d’ingénieurs (plus 100 000 personnes bossent sur le projet). Les résultats sont apparemment très intéressants, même si la marque ne confirme pas les chiffres annoncés. Cette batterie solide, d’une capacité de 400kWh, proposerait une autonomie de 1875km selon le cycle CLTC, et pourrait récupérer en 12mn, une charge permettant de parcourir 1500km. La batterie solide a de nombreux avantages, par rapport aux batteries actuelles, à électrolyte liquide. Pas de produits inflammables, une meilleure densité énergétique, une puissance de charge plus intéressante, BYD semble une fois de plus, avoir un coup d’avance par rapport à la concurrence. Elle a déjà installé une unité dans sa berline dynamique Seal. Le constructeur souhaite parfaire la fiabilité, après avoir détecté quelques courts-circuits, à cause de la formation de dentrites (petites projections de métal). La batterie pourrait développer jusqu’à 500kWh, mais BYD a décidé de brider son système, pour des raisons de fiabilité. Selon le constructeur, un véhicule de série, pourrait débarquer sur les routes dès 2027. L’objectif sera par la suite, d’abaisser les coûts de production, en améliorant les process de fabrication, entre 2027 et 2030. Connaissant la détermination chinoise, on peut s’attendre à quelques surprises, niveau date.    


23 Juin 2025 : Quand il s’agit de choisir un véhicule électrifié, la clientèle européenne hésite encore entre les modèles hybrides rechargeables ou 100% électriques. Ca tombe bien pour la marque BYD, qui dispose déjà d’une gamme de véhicules 100% électriques, très intéressante, mais qui développe également sa technologie hybride rechargeable. Nous avons essayé il y a quelques mois, le gros SUV, Seal U DM-i. Un deuxième modèle PHEV fait son entrée sur le marché européen, il s’agit de la Seal 5 DM-i. Pour le moment, elle est disponible à la vente, en Pologne et en Slovaquie, mais pourrait arriver très rapidement en Europe de l’Ouest. Ultra-classique au niveau de son style, cette berline tricorps de 4.78m de long, mise sur ses aspects pratiques. Par certains côtés, elle fait penser à la très populaire Skoda Octavia. Son empattement de 2.72m, assure une habitabilité confortable aux places arrière, et son coffre de 508 litres pourrait séduire une clientèle professionnelle, comme les taxis ou VTC. Jolie instrumentation numérique devant le conducteur, écran central tactile de 12.8 pouces qui pivote sur 90%, toutes les aides à la conduite à disposition, équipements généreux, et matériaux de qualité à première vue, cette BYD Seal 5 DM-i semble agréable à vivre. Sous son capot, le constructeur chinois la dote d’un 4 cylindre 1.5L de 100ch, d’un bloc électrique de 161ch, et d’une batterie rechargeable de 7.7, ou 15.8kWh. La puissance cumulée de 212ch, permet un 0 à 100km/h en 7.5s, et une vitesse de pointe bridée à 180km/h. Avec sa batterie la plus imposante, elle annonce une autonomie de 100km, en mode électrique. Grâce à son gros bac à essence de 65 litres, elle peut parcourir d’une seule traite, près de 1050km. La puissance de charge de la batterie, est de 6.6kW. Dans les pays de l’Est, elle est disponible à la vente, à des tarifs compris entre 30 000 et 34 000€.


22 Juin 2025 : La Volkswagen Polo a 50 ans. La fourmi est encore aujourd’hui, une référence du marché des citadines compactes. Néanmoins, elle n’est plus aussi populaire qu’à une époque, avec une montée en gamme ces 15 dernières années, et une concurrence beaucoup mieux organisée. En 2026, elle sera secondée par l’ID2, une citadine électrique annoncée de longues dates. Avec un peu de chance, elle pourrait adopter le patronyme de Polo. En attendant, Volkswagen nous propose cette finition « Edition 50 ». Elle se dote de quelques éléments spécifiques, avec des inscriptions 50, sur les seuils de porte, les montants extérieurs, la planche de bord, et le volant. De série, elle propose de superbes jantes Coventry en 16 pouces, ou Tortosa de 17 pouces, en option. Instrumentation et écran central tactile de 8 pouces, caméra de recul, chargeur par induction, pédalier en inox, stationnement semi-autonome, aide au changement de voie, vitres arrière surteintées, l’équipement de série est plutôt généreux. Côté motorisation, cette Volkswagen Polo Edition 50, ne sera disponible, qu’avec le sage 1.0TSi de 95ch, automatiquement associé à la boîte DSG7. Son tarif débute à 27 720€ en France. Selon le constructeur, cette version très bien équipée, permet de faire 2000€ d’économie par rapport à la finition Style, dotée des mêmes équipements.


20 Juin 2025 : Le groupe russe Avtovaz, est assez discret depuis 2022, après le déclenchement de la guerre en Ukraine. Maison mère de la marque Lada, elle a été nationalisée la même année, après le retrait de son actionnaire principal, le groupe Renault-Nissan. En 2025, Lada nous propose néanmoins, ce nouveau modèle, prénommé Azimut. On ne sait pas vraiment sur quelle base technique elle repose. On rappelle que la marque coopérait très étroitement avec Renault et Dacia, à l’époque. Ce Lada Azimut est en tout cas un SUV, d’apparence moderne. On remarque le style très musculeux au niveau des ailes avant et arrière. La face avant très carrée, se pare d’une grosse signature lumineuse en C, la garde au sol est généreuse (20.8cm), on dispose de jantes en 18 pouces, et la poupe est assez élégante, avec un éclairage stylé à bandeau lumineux. Dans l’habitacle, on découvre une planche de bord, tout aussi moderne, avec une grande instrumentation numérique, un volant deux branches, de nombreux inserts en plastique type alu, des commandes physiques pour la climatisation, et un écran central tactile de 10 pouces, avec une interface développée par Sber, le géant local de la « Tech ». Sous le capot, c’est du classique, avec deux blocs atmosphériques de 1.6L et 1.8L, développant respectivement, 120ch et 132ch. Ils sont associés à une boîte manuelle à 6 rapports ou une unité automatique type CVT. La version haut de gamme, se dote d’un bloc 1.5 Turbo de 150ch et d’une boîte automatique à convertisseur. Dommage, cet Azimut ne proposera pas de transmission intégrale, un équipement souvent indispensable en Russie, surtout en hiver.  


19 Juin 2025 : Corvette hausse encore son niveau de jeu, avec l’arrivée de cette version ZR1X. On avait déjà droit à la version E-Ray, doté d’un V8 atmosphérique et d’un bloc électrique sur le train avant. C’était la première Corvette Hybride, et à transmission intégrale. Corvette a ensuite présenté une ZR1, beaucoup pus traditionnelle, équipée d’un gros V8 Bi-Turbo de 1079ch, en mode propulsion. Le constructeur américain a décidé de combiner les atouts de ces deux modèles, pour créer la ZR1X. Elle est donc équipée du gros bloc turbocompressé à l’arrière, et du moteur électrique de 189ch, toujours accolé au train avant. Résultat, on dispose sous le pied droit, de 1267ch, et d’un couple titanesque de 1123nm. Le véhicule peut se déplacer en mode zéro émission, pendant 6km, grâce à la batterie de 1.9kWh. Néanmoins, on se retrouve dans une supercar full hybride 4WD, qui privilégie avant tout, les performances. Et ça envoie du lourd, avec un 0 à 100km/h avalé en 2.0s, et un 400mDA expédié en 9.0s. Pour coller ce monstre au sol, on dispose de la suspension pilotée Magnetic Ride, de pneus Michelin Pilot Sport 4S, et d’un kit aérodynamique offrant jusqu’à 544kg d’appui. Un système de freinage carbone céramique avec étrier 10 pistons à l’avant et 6 pistons à l’arrière, est également de la partie. Cette Corvette ZR1X, arrivera dans les concessions américaines, à la fin de l’année.


18 Juin 2025 : Nissan est en grande difficulté financière, mais la présentation de la troisième génération de Leaf, devrait redonner le moral à toutes les équipes. On rappelle que la Leaf, sortie en 2010, fut pendant un long moment, le véhicule électrique le plus vendu au monde, avec près de 700 000 exemplaires écoulés, grâce aux deux premières moutures. Ce nouveau modèle change du tout au tout, puisque la Leaf n’est plus une berline compacte, mais un crossover du segment C. La Leaf a toujours misé, sur son habitabilité, son équipement, et ses tarifs assez serrés. Cette Nissan Leaf 2026, semble par contre, monter en gamme. Le véhicule est plus court de 14 centimètres par rapport à la génération précédente, avec ses 4.35m, mais cela n’affectera pas l’habitabilité, ni la capacité de chargement (437 litres), selon les premières données techniques. Le coefficient de pénétration dans l’air progresse, en passant de 0.28 à 0.25, ce qui est également un bon point. Le style est épuré, avec une calandre couleur carrosserie, une signature lumineuse élégante, un profil de coupé, et un hayon massif, avec un éclairage sur fond noir. Reposant sur la plate-forme du Renault Scenic E-Tech et de son grand frère, le Nissan Ariya, cette Leaf profite des mêmes technologies. Nissan propose une double dalle numérique de 12.3 pouces, ou de 14.3 pouces sur la version haut de gamme. Comme chez Renault, l’interface est signée Google. On peut disposer d’un système de vision panoramique 3D à 8 caméras, avec fonction capot invisible, lors des manœuvres. On peut aussi opter pour un toit panoramique opacifiant en plusieurs parties, type Solarbay. Toutes ces technologies, font craindre le pire côté tarif. On peut être sûr, que cette Nissan Leaf III, ne sera plus le véhicule électrique, le plus populaire au monde. Côté mécanique, on peut choisir la version de 177ch, avec batterie de 52kWh (436km d’autonomie), capable d’encaisser une charge de 105kW. Le modèle haut de gamme, dispose d’un moteur électrique de 217ch, avec batterie de 75kWh (604km), capable d’encaisser une charge de 150kW. Si la vitesse maxi est bridée à 160km/h dans les deux cas, les performances d’accélération sont très convaincantes, avec un 0 à 100km/h effectué respectivement, en 8.6s ou 7.6s. La Leaf disposera des fonctions V2L et V2G, permettant d’alimenter des appareils électriques, ou de renvoyer de l’énergie, sur le réseau électrique. Fabriquée en Angleterre, dans l’usine Nissan de Sunderland, elle devrait débarquer sur les routes, à la fin du premier trimestre 2026.


17 Juin 2025 : Audi renouvelle une des stars de sa gamme. Dans les années 90 et 2000, c’est l’Audi A3 qui faisait le gros des ventes de la firme aux anneaux. Il semble à présent que ce soit le Q3, qui est pris l’ascendant. Le succès de ce SUV compact, est capital pour le constructeur allemand. L’Audi Q3 de troisième génération, se dévoile enfin. Elle repose sur la plate-forme MQB Evo, qu’elle partage notamment, avec le Volkswagen Tiguan. Audi ne communique pas sur la longueur et l’empattement de ce Q3, mais on sait qu’il accueillera des motorisations MHEV 48V, et une version hybride rechargeable. On aura droit à un 1.5TFSi et un 2.0TDi, micro-hybrides, développant 150ch. Pour ce début de carrière, Audi proposera d’entrée de jeu, une version hybride rechargeable, qui combine le bloc 1.5TFSi, un moteur électrique de 116ch, et une énorme batterie de 25.7kWh. Cela offre une puissance combinée de 272ch et une autonomie full électrique de 120km. Justement, la capacité de chargement est annoncée en baisse, avec un coffre qui passe de 530 à 488 litres. Heureusement, la banquette coulissante, avec dossier réglable, permet de disposer de 575 litres, quand ils sont avancés au maximum. Aux places avant, on retrouve l’agencement des nouvelles productions Audi, avec une double dalle numérique, très, et peut-être même, trop imposante. Les nouvelles technologies vont de pair, avec une mémorisation des 50 derniers mètres, permettant une marche arrière automatique, à l’image de BMW. La conduite semi-autonome de niveau 2 a été améliorée, et le système multimédia Androïd Automotive fait appel à l’IA. La commande de boîte migre à gauche du volant. Du coup, la manette de droite accueille de concert, les commandes d’essuie-glace, de clignotants, et des feux. A voir côté ergonomie. Le design de cette troisième génération, semble massif, avec plus de rondeurs par rapport à la génération précédente. La calandre proéminente, entourée d’un gros élément couleur carrosserie, lui procure une sacrée agressivité. Bien évidemment, Audi a travaillé l’éclairage, avec les nouveaux feux diurnes en partie haute, et un bloc phare principal dans le bouclier, équipé de projecteurs matriciels, avec 25 600 micro-LED. A l’arrière, on a également droit à un éclairage à double étage, avec une signature lumineuse paramétrable, soulignée par un bandeau, et logo éclairé en option.     


16 Juin 2025 : Il n’y avait pas que de la Formule 1 ce week-end. Si Georges Russel a remporté brillamment le grand-prix du Canada, les passionnés de sport mécanique, ont pu également suivre, la mythique course des 24 Heures du Mans. Si les Cadillac ont fait exploser les chronos en qualifications, ce sont bien les Ferrari qui étaient les plus rapides ce week-end. La Porsche Penske n°6, a surpris son monde, en faisant une remontée spectaculaire jusqu’à la seconde place, mais c’est finalement une Ferrari qui s’impose. Etonnament, il ne s’agit pas d’une Ferrari rouge, mais d’une jaune, de l’équipe AF Corse. Robert Kubica, Yifei Ye, et l’anglais Philip Hanson, remportent cette édition avec brio. Le polonais Robert Kubica, anicen pilote de formule 1, remporte pour la première fois cette course. Pour YiFei Ye, il s’agit du premier chinois à s’imposer dans la Sarthe. Les deux Ferrari officielles, finissent ces 24 Heures, à la troisième et quatrième place. La Cadillac n°12, réussit à terminer cinquième, juste devant la Toyota du Gazoo Racing, qui manquait clairement de rythme. C’est encore pire pour les équipes françaises, Alpine et Peugeot. Les deux Alpine, terminent 10ème et 11ème, juste devant, la Peugeot n°94. Pour Aston-Martin, il y a encore beaucoup de travail, avec sa magnifique hypercar à moteur V12 (13ème et 15ème).  


15 Juin 2025 : Les nouveaux Audi Q5 et Q5 Sportback, ont été renouvelés, à la fin de l’année dernière. Elles étaient alors disponibles en version micro-hybride 48V, 2.0TDi et 2.0TFSi, d’une puissance de 204ch. Les plus excités pouvaient également choisir la version SQ5, et son V6 3.0TFSi de 367ch. Pour rivaliser avec le nouveau BMW X3 ou le Mercedes GLC, la marque aux anneaux se devait de présenter une version hybride rechargeable. Il y aura deux niveaux de puissance, avec ce nouvel Audi Q5 e-Hybrid, de 299 ou 367ch. Le bloc thermique 2.0TFSi développe 252ch, et s’associe à un moteur électrique de 143ch. Le véhicule dispose de série, de la boîte S-Tronic à 7 rapports, et de la transmission intégrale. Par rapport à la génération précédente, Audi l’a équipé d’une batterie bien plus imposante, qui passe de 17.9kWh à 25.9kWh. L’autonomie en mode full électrique, est de 113km, à une vitesse maximum de 140km/h. Le conducteur peut jouer sur les modes de conduite (EV ou Hybride), et même sauvegarder la charge de la batterie en fonction du parcours. La récupération d’énergie est réglable sur trois niveaux, via les palettes au volant. Seul bémol, la capacité de chargement passe de 520 litres en version MHEV, à 438 litres, sur ces versions hybrides rechargeables. L’Audi Q5 e-Hybrid de 299ch, sera disponible en Europe, à 67 900€TTC en finition Design, et le modèle de 367ch, à 78 400€TTC en finition S-Line.


14 Juin 2025 : Attention, Peugeot sort les griffes, avec le retour du label GTi. C’est la Peugeot 208, qui fait son show, avec une version très sportive. Le groupe Stellantis vient de changer de directeur, le but, étant de redorer l’image de marque du groupe. Fiat, Chrysler, Lancia, Alfa-Romeo, toutes auront droit à quelques surprises dans leur gamme respective. Aujourd’hui, on va se concentrer sur cette Peugeot e208 GTi, qui s’annonce électrisante. Bien évidemment, il faut oublier une quelconque motorisation thermique, bien trop taxée, sous nos contrées. Cette citadine, qui repose sur la plate-forme STLA Small (ou CMP pour les plus anciens), se dote d’une motorisation très excitante. Comme sur l’Abarth 600e ou la Lancia Ypsilon HF, le bloc électrique développe 280ch, au mieux de sa forme. L’Alpine A290, avec ses 220ch, paraît presque timide. Peugeot a travaillé sur les trains roulants, avec des amortisseurs à butée hydraulique, des ressorts plus fermes, une nouvelle barre anti-roulis, et un différentiel à glissement limité. Les voies ont été élargies de 5.6cm à l’avant et 2.7cm à l’arrière, et la caisse a été rabaissée de 3cm. Cette petite traction, qui dispose d’un couple de 345nm, expédie le 0 à 100km/h en 5.7s, et croise à 180km/h (autolimitée). Son poids de 1500kg, ne devrait pas poser de problème, avec la batterie de 54kWh, placée sous le plancher. C’est la même que pour la e208 de 156ch. L’autonomie annoncée est de 350km. Le chargeur embarqué de 7.4kW, recharge cette unité en 4h40, mais vous pourrez la brancher sur une borne rapide de 100kW, pour une recharge de 20 à 80%, en une demi-heure. La fonction V2L, permet d’alimenter d’autres appareils électriques. Pour le look, on vous laisse admirer le spoiler spécifique à l’avant, le toit noir, le gros becquet, ou les superbes jantes à trous, siglées GTi. A bord, l’ambiance est au rouge, avec une moquette, une instrumentation, et des données multimédia, propres à cette version très sportive. Vous disposerez de données télémétriques supplémentaires, grâce au système multimédia. Siège baquet, sellerie en tissu et alcantara, volant et pédalier sport, plastique type carbone, la citadine française semble rugir pour la première fois. Le conducteur pourra à sa guise, activer une sonorité artificielle, pour améliorer l’ambiance, en conduite dynamique. Reste à savoir le tarif, de cette nouvelle petite lionne, qui devrait allègrement dépasser les 42 000€, en Europe. 


13 Juin 2025 : Le monde du rallye, est-il prêt à basculer vers la technologie 100% électrique ? Opel a déjà lancé sa formule, avec la Corsa-e, et prépare l’arrivée de la Mokka GSE. Un autre constructeur semble s’intéresser à ce nouveau type de voiture de rallye, et il s’agit d’un spécialiste de la discipline. Skoda a une expérience conséquente en rallye, avec l’Octavia WRC dans les années 90, et la Fabia, qui sévit toujours en catégorie WRC2. La marque tchèque nous présente ce concept Enyaq RS Race, qui affiche un look très démonstratif. Ce SUV 100% électrique, a choisi des pièces biocomposites, pour de nombreux éléments de carrosserie, les contre-portes ou le tableau de bord, et les vitres sont en polycarbonate. Résultat, ce gros bébé perd plus de 300kg sur la balance. La double motorisation électrique de 340ch, sera automatiquement, plus efficace. Le 0 à 100km/h est expédié en 4.6s, et la vitesse max de 180km/h est atteint en un rien de temps. La caisse est rabaissée de 70mm, et les suspensions et amortisseurs, sont évidemment, réglables. Les voies et les ailes ont été élargies. Le système de freinage en carbone céramique, s’équipe d’étriers à 10 pistons à l’avant, et 4 pistons à l’arrière. Le véhicule a droit à des jantes spécifiques OZ, de 20 pouces. La marque a voulu travailler sur la sonorisation de cette bête de rallye. Afin de l’entendre dans les spéciales, cette Skoda Enyaq RS Race, s’équipe d’un système extérieur audio, signé Havas. Un haut-parleur à l’avant, et deux à l’arrière, avec une sonorité rageuse selon le constructeur.  


11 Juin 2025 : Fondée en 2014, la marque Xpeng est arrivée en Europe, il y a déjà quelques années, en débarquant en Norvège. La marque installe son réseau sur le vieux continent, et a infiltré le marché français en 2024. Pour la Réunion, il faudra sans doute, attendre encore un peu. Pour le moment, la gamme mise sur son crossover familial G6, et sur son gros SUV G9. La berline Mona M03, devrait arriver dans les prochains mois, et la berline haut de gamme P7, sera renouvelée très bientôt. Xpeng présentera dans quelques jours, officiellement, son nouveau crossover G7. Avec ses 4.89m de long, il est presque aussi grand que le G9, mais son style est bien plus racé. Grandes surfaces lisses et galbées, une lunette arrière inclinée, une face avant épurée, une signature lumineuse arrière stylée, elle peut également s’équiper de ces grandes jantes en forme de X. Pour le moment, Xpeng annonce l’arrivée d’une version propulsion de 296ch, associée à une batterie de 68.2kWh (510km d’autonomie) ou une batterie de 80.8kWh (600km). Le plus impressionnant, reste la technologie embarquée. Xpeng a développé son propre logiciel concernant les aides à la conduite et le système multimédia, et a fait appel à Huawei, pour développer le système AR-HUD. Le véhicule sera équipé d’un grand écran central de 15 pouces, mais cela semblait trop classique pour Xpeng. Pas d’instrumentation pour le conducteur, le système AR-HUD viendra pallier cette absence, avec un affichage tête-haute de 87 pouces, à réalité augmentée. Le but, est de disposer d’une vision très claire des données de conduite, grâce à une nouvelle technologie cristal liquide, permettant de disposer d’une image haute résolution, sur le pare-brise. Les données de navigation seront projetées au niveau du sol, afin d’éviter toute erreur de direction. Changement de voie, angle mort, piétons, stationnement, les informations parviendront de façon naturelle au conducteur, et ce Xpeng G7 peut même vous assister, lors de conditions météos difficiles. Toutes ses aides fonctionnent de concert, avec l’IA. Encore une fois, les entreprises chinoises semblent avoir une décennie d’avance, grâce à des investissements colossaux en recherche et développement.     


10 Juin 2025 : Le MG EHS est disponible à la Réunion ou en France, uniquement en version Hybride rechargeable. Pour l’avoir testé il y a quelques jours, on ne peut qu’apprécier ses excellentes prestations, avec son moteur suffisamment pêchu, son couple omniprésent et son équipement archi-complet. Avec son énorme batterie, elle peut même parcourir une centaine de kilomètres, sans utiliser une goutte d’essence. Néanmoins, pour les allergiques à la prise électrique, MG propose sur certains marchés, une version full hybride non rechargeable. La motorisation ne change pas, avec toujours un 4 cylindres 1.5L Turbo de 142ch, et un moteur électrique de 198ch. La puissance cumulée est bien évidemment revue à la baisse, en passant de 272ch sur le modèle hybride rechargeable, à 224ch, sur cette version full hybride. Le couple de 340nm est toujours aussi généreux. La grosse batterie de 21.4kWh, est remplacée par une unité de 1.8kWh brut. Cette dernière se recharge en roulant bien sûr. On peut s’attendre à un poids en baisse, qui profitera au comportement routier. Le coffre est également plus généreux, avec une capacité de chargement qui passe de 425 à 507 litres. Les performances annoncées sont plus qu’honorables, avec un 0 à 100km/h effectué en 7.9s, et une consommation mixte de 5.5L pour des rejets de CO2 de 126g/km. Pour le moment, ce MG EHS 224ch, sera commercialisé au Royaume Uni.


09 Juin 2025 : C’est la fin d’une époque. La Honda Civic Type R, est la dernière berline compacte sportive, a quitté le marché européen. A partir du 1er janvier 2026, il sera presque impossible d’homologué ce type de véhicule, avec cette nouvelle norme Euro6e-bis. Elle est encore au catalogue du constructeur nippon pour quelques mois, en Europe. Les clients peuvent même s’offrir cette série limitée à 40 exemplaires. La France n’aura droit qu’à une seule unité. Pour se procurer cette Honda Civic Type R Ultimate Edition, il faudra avoir un peu de chance au tirage au sort. Elle sera affichée à 64 420€ (+ 7200€ par rapport à la version standard), mais il faudra ajouter 58 134€ de malus écologique. Elle dispose de quelques spécificités, avec un aileron en fibre de carbone, des rétroviseurs et un toit noir, et une teinte exclusive blanche à bandes rouges. Le logo type R est projeté au sol, à l’ouverture des portes, l’éclairage d’ambiance est revu à bord, et quelques touches de carbone habillent l’habitacle. Pas d’évolutions techniques, pour cette sportive, qui détient toujours le record de la traction la plus rapide, sur le Nurburgring. Caisse et amortissement rigides, différentiel autobloquant, bloc moteur 2.0L VTEC Turbo de 329ch et 420nm de couple, c’est du pur plaisir, à l’ancienne.


08 Juin 2025 : Ce n’est pas la première fois, que l’on peut retrouver, de véritables voitures de course, sur la route. Porsche a par exemple, homologué trois 917 dans les années 70. A la fin des années 90, les monstres de l’endurance, en catégorie GT1, devaient dériver d’une voiture de route. Porsche avait alors, commercialisé une vingtaine de 911 GT1. L’édition 2025 des 24 Heures de Mans, approche. Porsche nous dévoile la seule 963 RSP, qui a eu l’autorisation de prendre la route. Son propriétaire est le célèbre patron d’écurie, Roger Penske. C’est le pilote Timo Bernhard, qui a eu le privilège de faire les premiers tours de roue. Finalement, côté motorisation, l’homologation a été facilitée, puisque cette 963, embarque le bloc moteur de l’hypercar 918 Spyder, sortie en 2013. Le bloc thermique n’est plus atmosphérique, après l’adoption de deux turbos. Par rapport au modèle de compétition, ce V8 4.6L Bi-Turbo hybride, est plus souple à l’usage, avec une centrale MGU, assagie. Il développe 680ch, comme en course, et s’accouple à une boîte séquentielle Xtrac, à sept rapports. Le véhicule se dote évidemment, de clignotants et d’un klaxon. Porsche a relevé la hauteur de caisse, et a assoupli l’amortissement. L’habitacle a également été revisité, avec un habillage full cuir, et on a même droit à un porte-gobelet amovible.


06 Juin 2025 : La Renault 5 Electric, lancée en mai 2024, a fait sensation, mais elle n’était disponible qu’en version haut de gamme Iconic, puis en version Techno, avec le moteur de 150ch et la batterie de 52kWh. Les clients les plus à l’aise financièrement, se sont fait plaisir, et les ventes ont été à la hauteur, avec plus de 40 000 exemplaires, mis en circulation. Maintenant, la Renault 5 Electric, doit également séduire une clientèle lambda, qui souhaite simplement profiter des aptitudes routières et du look de cette dernière. La gamme sera complète en juillet, avec une R5 Five de 95ch (Batterie de 40kWh), une R5 (Evolution, Techno et Iconic) de 120ch, et une R5 (Evolution, Techno, Iconic, et Roland Garros) de 152ch. On va s’intéresser au modèle d’entrée de gamme de 95ch, en finition Five, avec batterie NMC de 40kWh, disponible à partir de 24 990€TTC en France Métropolitaine (Hors bonus écologique). L’affaire paraît juteuse. L’équipement comprend déjà, la climatisation manuelle, une petite instrumentation de 7 pouces pour le conducteur, l’écran central tactile de 10.1 pouces, les applications Androïd auto et Applecarplay, des roues de 18 pouces avec enjoliveurs, le radar de recul, ainsi que le détecteur de pluie et de luminosité. Même si quelques artifices manquent au niveau de l’habillage de la carrosserie, le véhicule paraît toujours aussi sympa. Le petit bloc électrique de 95ch et 215nm de couple, n'est pas une foudre de guerre, avec son 0 à 100km/h effectué en 12.0s, un 1000mDA en 36.0s, et une vitesse maximum de 130km/h. La batterie de 40kWh offre une autonomie de 312km, selon le cycle WLTP. Pour une entrée de gamme, les parcours quotidiens sont largement assurés, et on peut même penser à faire de l’autoroute. Le rêve s’arrête là, puisque cette finition d’entrée de gamme 95ch Five, propose uniquement une recharge de la batterie en courant alternatif de 11kW. Il faut plus de 2h30, pour charger la batterie, de 15 à 80%. Résultat, ce véhicule se cantonnera à une région, et n’a pas vocation à traverser la France. La version de 120ch, disponible à partir de 27 990€TTC, en finition Evolution, paraît alors, plus intéressante. La batterie encaisse une charge de 80kW en courant continu, permettant une recharge rapide sur autoroute. Les performances semblent beaucoup plus alléchantes, avec un 0 à 100km/h effectué en 9.0s, un 1000mDA en 31.5s, et une vitesse maxi de 150km/h. De nombreuses teintes de carrosserie supplémentaires sont disponibles, et la liste d’équipement est plus étoffée, avec un accès et démarrage mains-libres, la pompe à chaleur, les projecteurs 100% LED, et les feux de croisement/route automatique. Mais vous pourrez toujours choisir le moteur de 152ch, la grosse batterie de 52kWh, sa recharge acceptant 100kW, et ses tarifs variant de 31 490€TTC à 36 490€TTC, hors bonus.


05 Juin 2025 : La BMW i4, dispose déjà de prestations très respectables, dans le monde de la voiture électrique premium. La marque à l’hélice, souhaite néanmoins améliorer son modèle par petites touches, au fil des années. La gamme se compose de quatre versions, avec la eDrive35 de 286ch, la eDrive40 de 340ch, la xDrive40 de 401ch, et la M50 xDrive de 544ch. Cette dernière évolue, et se transforme en M60 xDrive de 601ch. Sur les deux versions d’entrée de gamme, BMW fait appel à de nouveaux semi-conducteurs en carbure de silicium. Résultat, les eDrive35 (batterie de 70kWh) et eDrive40 (Batterie de 84kWh), abaisse leur consommation de 4.5%. Les autonomies passent respectivement, de 500 à 513km, et de 600 à 612km. Pas de changement pour la xDrive40, qui annonce toujours 546km. La M60 xDrive améliore par contre, significativement son score, malgré la hausse de puissance. Elle passe de 520 à 551km, et le 0 à 100km/h gagne 0.2s (3.7s). La hausse de tarif est modérée, avec un surcoût de seulement 250€ (300€ pour la M60). La gamme commence à 57 850€TTC en Europe.


04 Juin 2025 : Petit cours d’histoire obligatoire, avant la présentation de cette McLaren 750S le Mans. On est en 1995, et après la folie Peugeot 905, au début de la décennie, les constructeurs n’ont que peu d’intérêts pour les courses d’endurance. Porsche est encore présent avec des teams semi-officiels, mais ce sont surtout les teams privés qui font le gros du plateau. McLaren a alors une folle idée, en engageant sa terrible hypercar, lors de cette surprenante édition 1995. Il s’agit de la McLaren F1, sortie en 1993 et conçue par Gordon Murray. Elle était propulsée par le fabuleux V12 6.1L d’origine BMW, qui développait alors, 627ch et 651nm de couple. C’était la voiture la plus rapide du monde, avec une vitesse de pointe de 391km/h. Avec sa coque en fibre de carbone, le véhicule pesait 1140kg. La position centrale du pilote, améliorait la précision de conduite. Le véhicule se mit aux normes de la catégorie GT1, et a réussi à s’imposer dès sa première participation. L’équipage, Yanick Dalmas, Masanori Sekiya et JJ Lehto, a réussi à devancer le proto Courage C34, motorisé par Porsche. Trois autres McLaren F1, finissent respectivement 3ème, 4ème et 5ème. La firme anglaise présente donc cette 750S le Mans, qui fête les 30 ans de cette mémorable victoire. Elle sera produite à 50 exemplaires. Le bouclier, les extracteurs d’air au-dessus des ailes avant, la prise d’air sur le toit, et l’aileron fixe, font partie de ses spécificités. Et puis, il y a les jantes 5 branches, qui rappellent la F1 originelle. Son V8 4.0L Bi-Turbo crache toujours 750ch et 800nm de couple, permettant un 0 à 100km/h en 3.2s et une vitesse de pointe de 332km/h.


03 Juin 2025 : La gamme du constructeur premium français, DS, n’est peut-être pas, encore tout à fait complète. Néanmoins, la marque a le mérite, de ne pas faire d’économies, en ce qui concerne la finition. Une nouvelle série spéciale, est donc, toujours très intéressante. DS met à l’honneur, le célèbre écrivain Français, Jules Verne, qui nous a quitté il y a 120 ans. Ses œuvres les plus connus sont mis en avant, avec une DS 3, qui s’inspire de « Vingt milles lieues sous les mers », une DS N°4 qui se décline en une version « Tour du monde en 80 jours », une DS 7 qui prend pour thème « Cinq semaines en ballon », et pour la toute nouvelle berline haut de gamme DS N°8, la marque a choisi « De la terre à la lune ». Les spécifications de ces différents modèles, concernent les badges, les cache-moyeux, les seuils de porte, la teinte de la carrosserie, et l’habillage de la planche de bord et des contre-portes. On retrouve sur tous les modèles, différentes teintes de bleu, et du beige. On a affaire à des versions suréquipées, mais il est temps de découvrir les premières images.


02 Juin 2025 : En 2022, Toyota lançait son Aygo X. La mini-citadine se donnait alors, des petits airs de crossovers. La plupart des constructeurs, abandonne le segment A, ne le trouvant pas assez rentable. Pour des marques internationales, telle que Toyota, il en est hors de question, et cela vaut également pour Hyundai ou Kia. La marque nippone nous propose déjà un restylage de mi-carrière, mais surtout, une grosse remise à jour technique. Côté style, la face avant semble moins fun, avec une signature lumineuse plus classique, un nouveau capot, et un bouclier redessiné. On peut personnaliser son Aygo X, selon le degré de finition, avec un toit en toile, des jantes en 18 pouces, une teinte bi-ton, et des badges GR. Dans l’habitacle, la planche de bord est assez rigolote, avec toutes ses rondeurs, mais les plastiques semblent toujours aussi durs. De série, on profite d’une instrumentation numérique de 7 pouces, et d’un grand écran central tactile, avec les applications courantes. Le coffre cube lui, toujours 231 litres. Et pourtant, la motorisation est toute nouvelle pour cette mini-citadine de 3.78m. Reposant sur la plate-forme TNGA-B de la Yaris depuis 2022, elle pouvait en théorie accueillir la même motorisation hybride. C’est maintenant chose faite. Elle troque son petit 3 cylindres 1.0L de 72ch, pour le bloc 1.5 Hybride de 116ch. C’est une sacrée montée en gamme. Elle se met à l’abri d’un quelconque malus écologique, la puissance est largement majorée, et les consommations sont en baisse. Néanmoins, cela affecte largement le tarif d’entrée de gamme, qui devrait dépasser les 20 000€TTC en Europe. Certains clients pourraient alors hésiter, et opter pour la catégorie supérieure. Affaire à suivre.


31 Mai 2025 : Le modèle de série, n’a pas encore débarqué sur nos routes. Et pourtant, Opel nous dévoile un concept typé tout-terrain, du nouveau SUV compact, Frontera. Dans quelques semaines, on pourra sans doute apercevoir la nouvelle génération d’Opel Frontera, qui viendra épauler le Mokka et le Grandland. Ce petit SUV 7 places, se dote de la plate-forme Smart Car du groupe Stellantis. Cette dernière équipe le Citroën C3 et la Fiat Panda. Elle pourrait, en théorie, accueillir un petit moteur électrique sur son essieu arrière. Résultat, l’Opel Frontera pourrait se transformer en un véritable baroudeur. Reste à savoir, si ce serait un véhicule 100% électrique, ou mild-hybrid. En attendant, la marque au blitz, s’est associée aux petits préparateurs XS et Blackfish, qui nous ont pondues cet intéressant Opel Frontera Gravel. Une galerie de toit, des rampes lumineuses sur le capot moteur et cette même galerie, des boucliers avec skis, à l’avant et à l’arrière, des supports latéraux pour un panel d’accessoires, un treuil, une garde au sol majoré, et des jantes de 16 pouces, avec pneus tout-terrain BF Goodrich, ce look de franchisseur, donne envie. Opel ajoute des stickers, et des éléments de carrosserie orange ou noir mat. Sans être aussi radicale, cette Opel Frontera Gravel pourrait voir le jour, et venir chatouiller ses cousines Jeep Avenger ou Alfa-Roméo Junior, qui disposent déjà de la transmission intégrale.


30 Mai 2025 : BMW nous présente officiellement sa M2 CS, à l’occasion du concours d’élégance de la Villa d’Este. C’est peut-être, le modèle le plus intéressant de la gamme à l’hélice. Par rapport à la M2, cette version CS s’allège de 30kg, grâce à plusieurs éléments de carrosserie en polymère de carbone. Les sièges baquets en carbone, participe également à cet allègement, tout comme la ligne d’échappement, en titane. Attention, l’engin pèse tout de même 1775kg, mais ça paraît presque raisonnable aujourd’hui. Contrairement à la M4 Compétion, cette M2 CS reste une pure propulsion. Elle est donc plus légère que sa grande sœur, et profite de la même motorisation. Le 6 cylindres 3.0L Bi-Turbo gagne donc 50ch par rapport à une M2 classique, en passant de 480 à 530ch, pour un couple de 650nm. La BMW M2 CS ne sera disponible, qu’avec la boîte Steptronic à 8 rapports. Les chronos progressent logiquement, avec un 0 à 100km/h effectué en 3.8s (-0.2s), et un 0 à 200, en 11.7s (-1.2s). La vitesse maxi est bridée à 302km/h. Il est assez simple de reconnaître cette version CS. Le becquet arrière en queue de canard saute aux yeux, mais on dispose aussi, d’un bouclier et d’une grille de calandre, spécifiques. On peut opter pour des jantes en alu forgé, couleur bronze, et un système de freinage en carbone céramique. BMW a abaissé la caisse de 8mm, a modifié les réglages de la suspension pilotée et de la direction. On aurait pu gagner quelques kilos supplémentaires sur la balance, mais la marque à l’hélice a préféré garder tous les équipements de confort, comme la banquette arrière, le système audio Harman Kardon, l’affichage tête-haute, et autres coquetteries. Le carbone est omniprésent dans l’habitacle. Avec un tarif de 119 900€TTC (hors options et hors malus écologique de 70 000€), elle est 30 000€ plus chère que la M2 classique.


29 Mai 2025 : Pour survivre, Alpine se devait d’élargir sa gamme. La berlinette A110 lancée en 2017, marquait la renaissance du petit constructeur. L’année dernière, Alpine a boosté la petite Renault 5 Electric, en sortant son A290. La firme de Dieppe, enchaîne en 2025, avec l’A390. Selon Alpine, il s’agit bien d’une berline surélevée, à l’instar d’une Peugeot 408, et non d’un SUV. Pour nous, il s’agira plutôt d’un crossover dynamique. Ce véhicule reprend la plate-forme AmpR Medium, de sa cousine, Renault Scenic E-Tech. Cela n’annonce rien de bon côté poids, mais les ingénieurs se sont employés à abaisser le centre de gravité. Effectivement, avec son style de coupé 4 portes, la garde au toit est de seulement 1.53m. Cette Alpine A390 est bien campée sur ses grandes jantes de 20 ou 21 pouces, selon la version choisie. On vous laisse juge du design général de l’engin. Absence de calandre, signature lumineuse traversante, des LED incrustés dans le bouclier, un discret bloc phare en partie basse, un capot creusé avec arête central, un profil racé, une lunette arrière qui se termine par un becquet et une élégante signature lumineuse arrière avec l’inscription Alpine, l’A390 ne s’en sort pas trop mal. Elle peut accueillir 5 passagers, mais il faut savoir que l’empattement (2.71m) a été raccourci de 7cm par rapport au Scenic. Le coffre lui, propose une capacité de chargement très confortable, de 532 litres. Pas de soucis sur ce point, on a affaire à une vraie familiale. La planche de bord en L, rappelle les dernières productions Renault. Néanmoins, l’instrumentation disposera d’un graphisme spécifique, et le système multimédia développé par Google, est toujours, très appréciable. Les boutons DNR pour la commande de boîte, les petites touches de carbone, le cuir, l’alcantara, les nombreuses surpiqûres, la présentation est définitivement très soignée. On note aussi, la présence de ce volant Alpine, avec molettes, pour les modes de conduite et la récupération d’énergie (RCH), ainsi que la touche OV, pour l’overboost. Justement, côté technique, l’A390 se dote d’un moteur électrique sur le train avant, et de deux blocs supplémentaires, sur l’essieu arrière. Cela permet de disposer de la transmission intégrale, mais également de la fonction Torque Vectoring, avec une gestion du couple indépendante sur les deux roues arrière. Alpine propose une version GT développant 400ch et 650nm, déjà excitante, avec son 0 à 100km/h avalé en 4.8s. Mais on peut opter pour une version GTS de 470ch et 808nm de couple, permettant un 0 à 100, en 3.9s. La batterie NMC d’origine Verkor, de 89kWh, promet une autonomie respective de 555 ou 520km. Elle encaisse une charge de 11kW, 22kW, ou 190kW sur borne rapide. Moteur fabriqué à Cléon, batterie produite à Dunkerque, système audio Devialet, pneumatique Michelin, et véhicule assemblé à Dieppe, on ne peut pas faire plus français que cette Alpine A390. Les tarifs de ce beau bébé de 2121kg, seront compris entre 65 000 et 76 000€TTC.  


28 Mai 2025 : Comme chaque année, BMW profite du concours d’élégance de la Villa d’Este, pour présenter quelques modèles très exclusifs. On rappelle que la marque à l’hélice, est le partenaire officiel de ce concours. En 2024, BMW proposait à sa clientèle la plus fidèle et la plus argentée, la Skytop Concept, une décapotable très luxueuse, reprenant la base technique de la BMW Série 8. Le constructeur allemand a bien voulu fabriquer 50 exemplaires. Rebelote en 2025, avec la Speedtop, qui se présente elle, comme une GT bi-place, type break de chasse. Comme pour le prestigieux concours, c’est le mot élégance qui rime le mieux, concernant cette Speedtop. Aucune excentricité au niveau de sa ligne, son design fluide, sa calandre qui pointe vers l’avant, son regard perçant, son capot creusé avec extracteur, l’arête centrale qui habille ce dernier et une partie du toit, on ne peut qu’admirer le travail. Les ailes arrière très larges, la lunette particulièrement inclinée, le hayon sculpté, et la double canule d’échappement, tout est également parfait, au niveau de la poupe. Attention, ce style racé a évidemment quelques inconvénients. Le coffre ne semble pas disposer d’une grande capacité de chargement, et aux places arrière, la Speedtop remplace la banquette, par deux espaces de rangement. Justement, le fabricant italien Schedoni, s’est chargé de concevoir et produire pour l’occasion, une ligne de sacs. La BMW Speedtop reprend la planche de bord de la Série 8, mais comme on s’en doutait, l’habitacle profite d’une finition, qui sent bon le cuir. Les performances seront assurées par le bloc moteur V8 4.4L Bi-Turbo 625ch, de la M8. Dépêchez-vous, la marque mettra prochainement, 70 exemplaires en production. 


27 Mai 2025 : Qu’il est dur de faire une croix, sur un glorieux passé automobile. Alpina, la célèbre firme créée par Burkard Bovensiepen en 1965, passera définitivement, sous le contrôle de BMW, en 2026. Alpina prépare des BMW depuis des décennies, et ont décidé de s’associer en 2022. A partir de 2026, Alpina deviendra donc, une filiale de luxe, dont on ne connaît pas encore la mission exacte, dans le groupe allemand. Les fils Bovensiepen, Andreas et Florian, se lancent dans un autre projet, en créant leur propre marque. Elle se nomme, tout naturellement, Bovensiepen. On vous présente son premier modèle, sur base de BMW M4. Le véhicule a été totalement recarrossé par Zagato. On remarque la signature du studio de design, avec le double bossage au niveau du toit. La face avant est méconnaissable, le profil a été affiné, et la poupe fait penser à une BMW Série 8. Bovensiepen a travaillé sur les trains roulants, en partenariat avec Bilstein. Le bloc moteur 6 cylindres 3.0L Bi-Turbo, est plus véloce, puisqu’il développe 610ch et un couple de 700nm. La sonorité moteur, est assurée par une ligne d’échappement, signée Akrapovic. Cela promet un 0 à 100km/h en 3.3s, et une vitesse maxi de 300km/h en toute décontraction. La planche de bord est celle de la M4, mais côté finition, on est dans un autre monde. Qualité des matériaux exceptionnelle, cuir pleine fleur recouvrant une grande partie de l’habitacle, assemblage parfait, vous pourrez évidemment choisir votre teinte préférée. Cette Bovensiepen, fera ses grands débuts, au concours d’élégance de la Villa d’Este.    


26 Mai 2025 : Un nouveau constructeur italien, vient de dévoiler son hypercar. Dans le monde du luxe, tout le monde veut sa part du gâteau. Giamaro Automobili, est une petite firme fondée en 2021. Elle a développé en interne, le châssis, les suspensions, et le moteur, de cette Katla. Il s’agit d’une supersportive, bi-place, qui porte le nom d’un volcan islandais. Le châssis se compose d’une structure monocoque en fibre de carbone, qui limite le poids du monstre, à 1450kg. Cette Giamaro Katla repose sur des jantes de 20 et 21 pouces, qui cachent un système de freinage, avec disque de 420mm et étriers 10 pistons, à l’avant. Les suspensions électroniques, sont en alliage d’aluminium massif. Le cœur de la bête est encore plus impressionnant, avec un V12 ouvert à 120°, de 6988cm3, gavé par quatre turbos. La puissance de 2157ch, est presque ridicule, et pourrait même effrayer la nouvelle Bugatti Tourbillon. La puissance est délivrée aux roues arrière, via une boîte à double embrayage à 11 rapports. Le style de la Katla n’est pas forcément très original, mais les concepteurs annoncent une aérodynamique particulièrement soignée. Un deuxième modèle, type crossover coupé, surnommé Albor, est à l’étude. Il devrait reprendre la même base technique.


24 Mai 2025 : Lors du week-end, Porsche a invité une partie de ses clients, à bruncher. C'était l'occasion de découvrir la très innovante Porsche 911 GTS T-Hybrid en version Targa. Le modèle présenté, arborait une magnifique teinte Exclusive Manufaktur, avec capote rouge et intérieur assorti. Vitrine technologique, elle se dote d’un Flat 6 3.6L avec un Turbo électrifié, développant 485ch. Dans la boîte PDK à 8 rapports, on a droit à un moteur électrique de 54ch et 150nm de couple. Il est alimenté par une batterie de 1.9kWh. Cette mécanique développe une puissance cumulée de 541ch et un couple de 610nm. Le 0 à 100km/h effectué en 3.1s et la vitesse maxi de 312km/h, sont des performances de supercar. On remarque les entrées d’air, spécifiques à cette GTS Hybride, tout comme la double sortie d’échappement centrale. Le véhicule dispose du système hydraulique de levage, pour les ralentisseurs, des roues arrière directrices, et du châssis PASM avec suspensions pilotés. Malheureusement, les rejets de CO2 compris entre 239 et 251g/km, impose le malus écologique maximal de 70 000€. On vous affiche les tarifs de la gamme 911 (malus compris) à la Réunion.

 

Porsche 911 Carrera 394ch à partir de 238 900€TTC

Porsche 911 Carrera S 480ch à partir de 259 900€TTC

Porsche 911 GTS T-Hybrid à partir de 313 500€TTC

On a pu également admirer une terrible Porsche 911 GT3 RS à l'entrée de la concession.

Et Maxime Dupuy, vainqueur surprise du Rallye de Ste Suzanne, était présent, avec sa bête de course.


24 Mai 2025 : BMW a été le premier constructeur premium allemand, à sérieusement travailler sur la technologie électrique. D’ailleurs, une grande partie de ses ventes, est assurée par sa gamme de véhicules 100% électrique. La marque souhaite néanmoins, faire évoluer cette technologie, et cela concerne principalement la batterie. En collaborant avec la start-up américaine « Solid Power », BMW a réussi à mettre sur la route, sa limousine i7, équipée d’une batterie solide. L’électrolyte liquide entre l’anode et la cathode, est tout simplement remplacé par un électrolyte solide, à base de sulfure. En théorie, ce type de batterie propose une densité énergétique plus intéressante, permettant d’abaisser la masse volumique et le poids de la batterie. BMW pourrait donc proposer un véhicule plus léger avec une autonomie inchangée, ou augmenter considérablement l’autonomie, avec une batterie de même taille, que les unités actuelles. Une batterie solide dispose également d’une plage de température plus sécurisante, allant de -20° à +100°, avec des risques d’incendie moindres, et on n’oublie pas la durée de vie majorée, concernant les cellules. L’empreinte carbone est en prime, réduite de 25 à 35%, avec une utilisation moins importante, de graphite et de cobalt. Le plus grand défi à venir pour la marque à l’hélice, c’est de pouvoir la fabriquer en grande série. Si certains experts annoncent une diminution des coûts à hauteur de 15 à 35%, BMW se concentre actuellement, sur le process de fabrication. Le constructeur annonce sa collaboration avec 300 partenaires supplémentaires (Entreprises, Start-up ou universités), afin de booster l’avancée du projet.


23 Mai 2025 : Certains constructeurs, mise sur la carte nostalgie. A l’instar d’une Renault 4 Savane 4x4 Concept, Fiat souhaite également proposer une déclinaison 4 roues motrices, pour sa toute nouvelle Grande Panda. Le principe est assez simple en théorie, puisque la plupart des plates-formes actuelles, peuvent accueillir un bloc électrique sur le train arrière, qui s’ajoutera à celui de l’avant. On rappelle que la célèbre Panda, a toujours proposé une version à transmission intégrale, dans sa gamme. C’est une originalité à sauvegarder pour le constructeur italien. Côté look, cette Fiat Grande Panda 4x4 Concept, ajoute des petits feux additionnels à LED, un insert noir siglé Panda sur les portières, des jantes en tôle blanches, et une galerie de toit, avec des feux supplémentaires. La garde au sol semble évidemment, plus élevée. Véhicule passe-partout, style vintage et baroudeur, un moteur électrique par essieu, on serait curieux de connaître le tarif, d’un éventuel modèle de série.   


22 Mai 2025 : Malgré les désaccords profonds entre les deux marques, il arrive encore, que Renault et Nissan, collaborent. Renault commercialise sa petite R5 depuis déjà quelques mois. C’est maintenant au tour de Nissan, de profiter de cette base technique, avec la renaissance de la Micra. La petite nippone mise donc pour le moment, sur des motorisations 100% électriques. Si Renault dispose encore dans sa gamme, d’une Clio, thermique et hybride, en plus de la R5 Electric, Nissan devra uniquement compter sur sa Micra Electric, sur le marché très concurrentiel, des citadines compactes. Bien sûr, le style évolue par rapport à la française, avec une signature lumineuse en cercle, aussi bien à l’avant, qu’à l’arrière. Les boucliers sont spécifiques à cette Micra, tout comme les bas de caisse, ou le dessin des jantes. Néanmoins, peu importe l’angle sous lequel on la regarde, la ligne générale rappelle forcément la R5, avec de nombreux éléments communs, comme le vitrage. Mais c’est dans l’habitacle que la déception est la plus grande. On peut partager une base technique et quelques éléments de carrosserie, mais reprendre la même planche de bord, pour des véhicules aussi iconiques, ce n’est pas sérieux. Nissan modifie quelques inserts et matériaux, mais le dessin est exactement le même. Moins choquant, cette nouvelle Nissan Micra, profite des mêmes motorisations. Pour son lancement, on pourra choisir entre un bloc électrique de 120ch associé à une batterie de 40kWh (310km d’autonomie) ou le bloc de 150ch avec batterie de 52kWh (408km). Cette sixième génération de Micra, est un véhicule assez jovial au niveau de son look, ses prestations seront égales à la Renault 5, et son équipement est archi-complet, avec notamment toutes les fonctionnalités Google à l’écran. Elle sera construite à côté de sa cousine R5, dans l’usine de Douai, en France.


22 Mai 2025 : Véritable « Success Story » pour le Toyota RAV4. Avec la Corolla, le RAV4 fait partie des piliers de la gamme en Europe. C’est lui qui a lancé la mode des SUV. En 1994, il se présentait comme un petit SUV urbain avec ses 3.71m. Il a réussi à intéresser une large clientèle, mais avait également la réputation, d’être très fiable. Au fil des années, il s’est transformé en vraie familiale. En 2025, le constructeur nippon présente cette sixième génération, qui repose toujours sur la plate-forme TNGA GA-K. Résultat, il n’a pas pris un centimètre en longueur, avec ses 4.60m. Son style est toujours aussi anguleux. C’est ce qui fait toute son originalité. La face avant évolue dans les grandes largeurs, avec une signature lumineuse inspirée du bZ4X, son pendant électrique. La calandre est plus discrète, mais il faut savoir qu’elle sera différente selon la finition choisie. De profil, les ailes arrière sont très marquées, et les passages de roue sont toujours aussi carrés. La poupe arbore elle, un éclairage plus moderne, sur fond noir, avec l’inscription RAV4, en son centre. La finition GR Sport, proposera un design un peu plus agressif, avec une calandre et des jantes spécifiques. Les réglages châssis seront plus fermes. Dans l’habitacle, c’est du sérieux, avec une planche de bord anguleuse, une instrumentation numérique de 12.3 pouces sans casquette pour le conducteur, un écran central tactile de 12.9 pouces, et quelques touches physiques, qui profitera à l’ergonomie. Le système multimédia a été amélioré, grâce à un nouveau logiciel développé en interne, et de nouvelles fonctionnalités concernant les aides à la conduite. Pas mal d’améliorations côté mécanique, avec un 4 cylindres hybride et hybride rechargeable, qui s’adapte aux nouvelles normes. Ce Toyota RAV4 sera disponible en version Hybride 2WD de 183ch, Hybride 4WD de 191ch, Hybride rechargeable 2WD de 268ch, et Hybride Rechargeable 4WD de 304ch. Concernant les modèles rechargeables, on a droit à une batterie plus volumineuse, d’une capacité de 22.68kWh, qui permet de rouler en mode électrique, pendant une centaine de kilomètres. Elle encaisse une charge de 11kW en courant alternatif, et de 50kW en courant continu. Les fans du modèle devront être patients, avec un véhicule qui sera disponible en Europe, uniquement au deuxième trimestre 2026.


21 Mai 2025 : Il est dur de faire renaître une marque automobile, surtout, quand elle est aussi prestigieuse. La firme « De Tomaso » a été fondée en 1959, par un Argentin, installé en Italie. Ca nous rappelle un peu l’histoire de Pagani. S’il y a bien un modèle qui a marqué l’histoire du petit constructeur, c’est la fameuse Pantera, qui a été commercialisée de 1970 à 1995. La société a fait faillite en 2004, puis en 2012, avant d’être racheté pour une bouchée de pain, par un consortium chinois, en 2019. Bref, elle est maintenant entre de bonnes mains. Les nouveaux dirigeants ont pris leur temps, afin d’annoncer le lancement d’un nouveau modèle. La De Tomaso P72 a demandé six ans de gestation. Après le concept de 2019, on peut enfin découvrir la version de série et la fiche technique qui va avec. Le style rappelle les monstres de compétition des années 70, avec un design tout en courbe. Elle s’inspire également de la De Tomaso P70, qui a été produite qu’à un seul exemplaire, en 1965, et qui était le fruit d’une collaboration, entre Alejandro De Tomaso et Caroll Shelby. Le châssis est en fibre de carbone, tout comme la carrosserie. La teinte, blanche et or rose, est à craquer. L’habitacle reprend les mêmes couleurs. Métal sculpté, carbone apparent, tringlerie de boîte bien visible, ça claque énormément. Sous le capot, cette De Tomaso P72 fera appel à un bon vieux V8 américain, comme la Pantera à son époque. Il s’agit du V8 5.0L Ford Coyote, qui profitera d’une cure de vitamines. Grâce à un compresseur plus volumineux, la puissance atteint 700ch, pour un couple de 818nm. On a affaire à une propulsion, avec boîte manuelle à 6 rapports. La suspension est réglable manuellement. Les chronos, on s’en moque chez De Tomaso. C’est bien assez performant, le 0 à 100km/h sera rapidement expédié, et la vitesse maxi n’était pas une priorité. Le tarif, inutile de demander pour un véhicule totalement personnalisable, et qui sera produit à 72 exemplaires. Oubliez également les écrans tactiles ou un quelconque système audio, De Tomaso vous demande de vous concentrer sur la conduite, et le chant du V8.      


20 Mai 2025 : La toute nouvelle Renault 4, commence à peine sa carrière. Ce petit SUV 100% électrique, est fidèle aux codes stylistiques du modèle originel. Il est plutôt sympa à regarder, ses prestations ont l’air satisfaisantes pour la catégorie, mais la philosophie a drastiquement changé. Il ne s’agit plus d’un petit véhicule fonctionnel, peu cher, et ultra-pratique. Renault mise sur ce look vintage, afin de capter une clientèle, beaucoup plus huppée. Bref, vu son tarif de base, à plus de 30 000€, on ne risque pas de la croiser à tous les coins de rue. Afin de parfaire la gamme, la marque au losange réfléchit à une version 4 roues motrices, et vient donc de présenter un concept, dont le modèle de série, pourrait débarquer en 2027. Ce Renault 4 Savane 4x4 Concept, se dote d’un bloc électrique supplémentaire sur le train arrière. La plate-forme Ampr Small accepte donc cette motorisation supplémentaire. La transmission intégrale est gérée électroniquement entre le train avant et arrière. La puissance pourrait atteindre 210ch, et la garde au sol passerait de 18cm à 19.6cm. Ce concept est équipé d’une monte pneumatique Goodyear en 225/55R18. Teinte de carrosserie vert Jade, bas de caisse noir laqué, insert type jerricane sur les boucliers, jantes pleines assombries, et un toit en tissu noir et gris, son look ne laisse pas indifférent. Renault personnalise également l’habitacle, avec une sellerie spécifique, une planche de bord et des contre-portes marron, et des inscriptions « 4 Savane ». Encore une fois, si ce modèle arrive en concession, il ne faudra certainement pas espérer, des tarifs low-cost.


19 Mai 2025 : La Jaguar Type E, qui a fait sa première apparition, au Salon de Genève de 1961, est encore considérée aujourd’hui, comme une des plus belles voitures au monde, si ce n’est la plus belle. Quand une société nous présente un restomod, on peut donc s’attendre au pire. Pas cette fois-ci, puisque cette version modernisée, provient du studio de design de Ian Callum. Le célèbre designer Britannique a longtemps collaboré avec Ford, Aston-Martin et Jaguar, avant de prendre son indépendance. Cette Jaguar Type E Restomod, reste fidèle à sa ligne d’origine, qui a été totalement lissée pour l’occasion. Son long capot avant, ses ailes arrière très galbées, sa double sortie d’échappement qui remonte sur le bouclier, tous les codes sont respectés. La caisse semble rabaissée, les feux sont à LED, et les jantes sont à la fois, originales et bien dimensionnées. Dans l’habitacle, on fait face à deux compteurs analogiques. Pas d’écran tactile qui pourrait polluer le champ visuel, Ian Callum a opté pour quatre mini-écrans numériques, qui intègrent entre autres, la navigation et le système audio. Les commandes type basculeur, le grand levier de vitesse, le frein à main traditionnel, et le grand volant en bois, tout respire la nostalgie. Si on considère les sorties d’échappement, on se doute, que ce véhicule ne sera pas électrique, mais on n’en sera pas plus pour le moment.


18 Mai 2025 : Etrange exercice de style de la part de Ford, avec cette Capri, qui met à l’honneur, l’ambassadeur de la marque, un certain Eric Cantona. Le footballeur français est une véritable légende en Angleterre. L’ancien joueur de Manchester United, a marqué les esprits par son talent, mais également par son caractère. On se rappelle, de ce coup de pied mémorable à un spectateur, qui a eu la mauvaise idée de l’insulter. Ce coup de pied, on le retrouve par exemple sur les appuis-tête des sièges avant. On retrouve sur le tunnel central, une phrase prononcée par Cantona, lors du lancement de cette Capri. L’habitacle est personnalisé, avec une couleur orange, sur le volant, les tapis de sol ou les sièges. Justement, cette teinte Signal orange, provient de la Capri Mk III des années 70 et 80. Elle recouvre la carrosserie, et on remarque quelques spécificités, comme la petite couronne sur le montant arrière, le numéro 7 au niveau des bas de caisse et la signature du champion, sur l’aile avant. Deux bandes noires habillent le capot. Etrangement, Ford ne commercialisera pas ce modèle, qui restera un exemplaire unique. Cette Ford Capri « King Eric », est équipée du bloc électrique de 286ch, positionné sur le train arrière. Il est alimenté par une batterie de 77kWh, permettant une autonomie de 627km.


17 Mai 2025 : Xpeng lançait en 2020, sa grande berline électrique P7 (dernière photo). Ce modèle chinois s’est écoulé à près de 200 000 exemplaires. Certains pays européens, comme la Belgique par exemple, ont pu disposer de quelques modèles. La puissance variait de 263 à 467ch, et l’autonomie était comprise entre 480 et 700km, selon le cycle CLTC. La Xpeng P7 se renouvellera en 2026, et le modèle de série fera son apparition, au dernier trimestre 2025. Comme pour la première génération, la nouvelle mouture sera dessinée par le designer français, Rafik Ferrag. Ce véhicule monte très clairement en gamme, avec une longueur qui frôle les 5 mètres, et une ligne aussi fluide que majestueuse. De grandes surfaces lisses, une ligne fuyante au niveau de la poupe, et une signature lumineuse qui épouse les angles du véhicule, le constructeur chinois veut un style fort pour cette nouvelle P7. Le dessin des jantes, en X, évoque bien sûr, le logo de la marque. La P7 reposera sur une nouvelle plate-forme dénommée « Kunpeng », avec une architecture 800V. La nouvelle génération de batterie, ultra-rapide 5C, serait capable d’encaisser une puissance de charge, permettant de récupérer un maximum d’énergie en moins d’un quart d’heure. Xpeng compte également proposer, un modèle hybride rechargeable, pouvant parcourir 1400km. Xpeng développe son nouveau système d’exploitation Xmart OS 2.0, avec affichage tête-haute à réalité augmentée, et un système de caméra à 360°, pouvant analyser l’environnement dans lequel évolue le véhicule. La marque promet une conduite semi-autonome de niveau 3.


15 Mai 2025 : Est-ce vraiment une surprise ? Toyota nous présente son bZ4X Touring, qui se présente tout simplement, comme une version break de son SUV, bZ4X. Mais on sait qu’il y a quelques jours, Subaru avait présenté son faux jumeau, le Trailseeker, partageant la même base technique que le Solterra et bZ4X. On croyait que c’est seulement Subaru qui jouerait la carte de l’originalité. Pas du tout, Toyota doit lui aussi, élargir sa gamme de véhicules électriques. Ce Toyota bZ4X Touring, reprend en grande partie, le style de son SUV de frère, à l’avant. C’est évidemment au niveau de la partie arrière, qu’il est transfiguré, avec un véhicule qui s’allonge de 14cm, comme le Subaru Trailseeker. Avec ses 4.83m de long, la capacité de chargement passe de 452 à 600 litres. Il s’équipe de barre de toit, pouvant accueillir une charge de 70kg. Pour ceux qui ne supportent pas la mode des SUV, ce break surélevé est un choix plutôt judicieux. En version simple traction, on disposera d’un bloc électrique de 224ch sur le train avant, associé à la nouvelle batterie de 74.7kWh. Elle encaisse une charge de 150kW, et elle est garantie 10 ans ou 1 million de kilomètres, avec un contrôle annuel obligatoire. Elle permet de parcourir 560km. Mais Toyota propose aussi, une version 4 roues motrices, avec une double motorisation électrique de 380ch. Le véhicule peut alors remorquer jusqu’à 1500kg. 


15 Mai 2025 : L’heure du facelift a sonné pour la DS 4. D’ailleurs, ne l’appelez plus DS 4, mais plutôt, DS N°4. Ce nouveau nom s’inspire comme sa grande sœur N°8, du monde de la parfumerie de luxe. La berline compacte profite d’une face avant d’un nouveau genre. Le bloc phare principal n’évolue pas, mais la calandre est redessinée, avec un bandeau noir laqué en partie haute, et un nouveau maillage. Les feux de jour, débutant aux extrémités du bouclier, se prolongent à présent sur cette calandre. A l’arrière, pas de changement notable, à part l’inscription DS Automobile N°4, qui envahit le hayon. Dans l’habitacle, il faut savoir que cette DS N°4, est une véritable référence en termes de finition. Les matériaux sont toujours aussi cossus, et toutes les selleries sont qualitatives. L’écran central tactile de 10 pouces, profite de l’interface « DS Iris System », légèrement améliorée. Le petit écran « DS Smart Touch » situé sur le tunnel central, près du boîtier de vitesse, a disparu. DS a jugé qu’il n’apportait rien côté ergonomie. Il laisse place à un petit support. L’instrumentation numérique pour le conducteur passe elle, de 7 à 10.25 pouces, avec un graphisme particulièrement travaillé. Sous le capot, on a droit au nouveau bloc 1.2 Turbo Mild-Hybrid 48V de 145ch. Bonne nouvelle, les gros rouleurs pourront toujours profiter du bloc diesel BlueHDi de 130ch, qui a tendance à disparaître de la gamme de certains modèles, du groupe Stellantis. Le bloc hybride rechargeable de 225ch, profite de quelques modifications, avec un moteur électrique plus puissant, la nouvelle boîte eDSC7, et une batterie plus grosse passant de 10 à 14.6kWh, permettant une autonomie de 80km en mode électrique. Mais la grosse nouveauté pour cette DS N°4, c’est enfin l’arrivée d’une version 100% électrique, comptant un moteur de 213ch et une batterie de 61kWh brut (58.3kWh net). DS annonce une autonomie très respectable de 450km, et une puissance de charge de 120kW, permettant de passer de 20 à 80% de capacité, en moins de 30mn. Bref, la gamme s’élargit et le look évolue, pour cette berline qui représente, on le rappelle, un tiers des ventes de DS Automobiles.    


14 Mai 2025 : Tout va très vite chez BYD. Le constructeur chinois adore maîtriser toute la chaîne de production de ses véhicules, jusqu’à la livraison de ces derniers. On le sait déjà, BYD possède des mines de lithium, notamment au Chili, ou au Brésil. BYD est également le deuxième plus gros fabricant de batterie au monde, derrière, l’autre géant chinois, CATL. Mais BYD est également le plus grand fabricant de véhicules électrifiés. D’ailleurs, sa production est passée de 3.02 millions d’unités en 2023, à plus de 4.2 millions d’unités en 2024. Pour le moment, 90% des ventes concernent la Chine, mais BYD veut améliorer son taux d’exportation. D’ici 2030, les dirigeants veulent vendre 50% de leur production totale, à l’étranger. Cela concerne bien évidemment l’Europe, mais également les pays émergents d’Amérique du Sud. Bref, le constructeur semble avoir une belle marge de progression. Pour parfaire tout ça, BYD souhaite réduire ses frais de transport. Son premier navire, BYD Explorer N°1, a pris la mer l’année dernière, et a vite été rejoint par deux autres (BYD Changzhou et BYD Hefei), en cours d’année. Ce n’est pas terminé, puisqu’un quatrième membre débarque en 2025. Si les trois premiers, d’une longueur de 200 mètres de long, peuvent embarquer 7000 voitures, le tout nouveau bébé, baptisé BYD Shenzhen, peut transporter lui, près de 9200 véhicules, grâce à ses 219 mètres de long, et sa largeur accrue. Bref, rien n’est laissé au hasard dans la stratégie des dirigeants chinois. A noter que ces quatre navires, peuvent fonctionner avec du gaz naturel liquéfié, légèrement moins polluant que le fioul. Le dernier-né peut lui, se déplacer en mode zéro émission quand il est en manœuvre dans les ports, grâce à une machinerie électrique, alimentée par des batteries BYD, bien sûr.


13 Mai 2025 : Skoda propose actuellement dans sa gamme, trois véhicules électriques, avec l’Enyaq, l’Enyaq Coupé et l’Elroq. Le constructeur Tchèque mise donc particulièrement, sur une gamme de SUV électriques, pour coller aux envies du moment. Ces trois modèles disposent d’une version RS. On a découvert il y a quelques semaines, l’inédit Elroq RS. L’Enyaq et l’Enyaq Coupé RS, profite donc d’un gros facelift et d’une remise à jour technique, pour ne pas se faire larguer par leur petit frère. Et bien sûr, on retrouve cette face avant de nouvelle génération chez Skoda, avec la calandre affinée, la disparition du logo, remplacé par le marquage Skoda, et la signature lumineuse en pointillé, séparée du bloc phare principal.  On a également droit à tout l’attirail de la gamme RS, avec une caisse rabaissée de 15mm à l’avant et 10mm à l’arrière, des boucliers spécifiques, mais également des jantes, de 20 ou 21 pouces, aux choix. A bord, le simili-cuir et la suédine, habillent ce bel habitacle, à la finition soignée. Le siège baquet, côté conducteur, propose des réglages électriques, et une fonction massante. Vous pouvez contrôler toutes les fonctions du véhicules, grâce à l’écran central tactile de 13 pouces. Ces Skoda Enyaq et Enyaq Coupé RS, embarquent toujours, la double motorisation de 340ch. La batterie gagne de 2kWh (84kWh brut et 79kWh net). Skoda annonce une autonomie en légère hausse de 13km (560km au total) pour la version Coupé. La puissance de charge passe de 175 à 185kW (10 à 80% en 26mn). Le 0 à 100km/h est effectué en 5.4s et la vitesse maxi est bridée à 180km/h.


12 Mai 2025 : Le Toyota Corolla Cross se refait une petite beauté en 2025. Ce SUV compact sorti en 2020, épaule le dynamique C-HR dans la gamme du constructeur nippon. Le Corolla Cross se veut plus classique, mais surtout, plus pratique. Ce véhicule n’a jamais été commercialisé en France, contrairement à la plupart des pays européens. A la Réunion, il est bien présent, et fait le bonheur de pas mal de familles. Il sera toujours disponible en version 1.8 Hybrid de 140ch, ou 2.0 Hybrid de 197ch. Toyota propose même en option, la transmission intégrale AWD-i. Ce millésime 2025, ajoute le mode de conduite Snow Extra, qui permet d’activer de façon permanente, le moteur électrique, positionné sur le train arrière. Le Corolla Cross profite d’un aménagement intérieur légèrement revu, avec une console centrale modifié, accueillant un nouveau boîtier de vitesse, un espace de rangement plus généreux, et un chargeur par induction plus performant. On a toujours droit à l’instrumentation de 12.3 pouces, et à un écran HD central de 10.25 pouces. Le système d’info-divertissement « Toyota Smart Connect », se veut plus réactif. Le véhicule se veut également plus silencieux, grâce à de nouveaux isolants. Le style est revu au niveau de la face avant, avec un tout nouvel éclairage full LED adaptatif, un bandeau lumineux central, et une calandre en nid d’abeille. A l’arrière, on note la présence de toute petites ailettes au niveau des feux, qui profitent eux, d’une nouvelle signature lumineuse. Ce n’est pas tout, puisque vous pourrez dorénavant opter pour une finition GR Sport, qui ajoute une calandre plus agressive, un badge Toyota assombri, une sellerie en cuir synthétique GR Sport, et des jantes en 19 pouces noires.


10 Mai 2025 : Les constructeurs français cherchent toujours des solutions, pour mettre en avant leur modèle, et particulièrement les véhicules haut de gamme, qui n’ont que rarement connu, le succès à l’internationale. La solution, c’est de faire appel aux plus hautes instances du pays. On parle évidemment du président de la République. On a pu faire connaissance avec une certaine DS 7 présidentielle, puis, Renault a enchaîné avec son Rafale. DS est de retour avec sa N°8. La toute nouvelle berline premium française a fait ses débuts, avec à son bord, le président Français, lors des commémorations de ce 8 mai. La teinte bleu saphir et le toit noir, lui vont à ravir. Une petite première pour l’occasion, puisque c’est la première fois, que le chef d’état se promenait dans un véhicule 100% électrique, lors d’un événement officiel. Bien évidemment, cette DS N°8 présidentielle, est entièrement blindée, et profite d’une finition aux petits oignons. Même si nous n’avons pas encore testé cette berline, on sait déjà que sa finition sera exceptionnelle. Le véhicule présidentiel ajoute quelques spécificités, avec une planche de bord d’une marqueterie de paille de céréales, fabriquée par les ateliers Lison de Caunes, des garnitures en satin bleu signé Hermès, et un tissu plissé bleu de l’atelier Lognon, pour les contre-portes. C’est la meilleure façon de mettre en avant, le savoir-faire français, dans le monde du luxe. Le toit ouvrant est sécurisé, et le système audio Focal, est également spécifique à ce modèle unique. Bien sûr, le Président a droit au modèle le plus haut de gamme, avec batterie de 97.2kWh. Vu le poids de l’engin, avec son blindage, l’autonomie ne doit pas égaler les 750km, du modèle de série.


10 Mai 2025 : Le Directeur général de Renault, Luca de Meo, et le service marketing de la marque, veulent frapper fort, concernant la fin de carrière de la très populaire Clio 5. On rappelle que ce véhicule, est tout simplement, le modèle le plus vendu en France en 2024, devant la Citroën C3 et la Peugeot 208. Avant de découvrir la sixième génération, prévue au début de l’année 2026, Renault souhaite booster une dernière fois, les ventes de sa citadine compacte. On a donc droit à cette nouvelle finition, dénommée Génération. La Renault Clio Evolution représentait l’entrée de gamme. La marque au losange frappe plus fort, avec cette Renault Clio Génération, qui est disponible à un tarif de 16 900€ en France (-2700€), tout en étant, mieux équipée. Renault propose des jantes alu 16 pouces en supplément, les vitres arrière surteintées, et quatre teintes de carrosserie (Orange Valencia de série, et Noir étoilé, Gris shiste ou Bleu iron en option). Cette Clio sera disponible à partir de 16 900€ en version SCE 65ch BVM5, à 18 500€ en version 1.0TCe 90ch BVM6, ou 18 000€ en version GPL 1.0TCe 100ch. L’équipement de série comprend entre autres, les feux arrière à LED, le système multimédia Easy Link 7 pouces avec réplication du smartphone, l’instrumentation numérique 7 pouces, l’aide au maintien dans la voie, le régulateur de vitesse, et la climatisation manuelle. Qui dit mieux ?  


09 Mai 2025 : A croire que le monde automobile était mieux avant. Les avancées technologiques, les systèmes connectés, les designs innovants, n’ont pas d’effets sur certaines personnes, et elles commencent à être nombreuses. Résultat, on voit naître un panel de restomods. Aujourd’hui, on s’intéresse à l’Audi Sport Quattro, le fameux coupé de la firme à l’étoile, qui faisait des heureux sur la route, mais également en course. ABT, spécialisé dans la préparation des Audi, nous présente sa vision de la bête. Cette dernière a été conçu, en partenariat avec LCE Performance. La base technique, est un châssis d’Audi 80. ABT a modifié les trains roulants, et retravaillé les réglages de suspensions, par rapport à LCE Performance. Elle reprend trait pour trait, le look du modèle originel, mais la carrosserie fait appel au carbone et kevlar. Les jantes sont un peu plus grandes également, et les pneus plus larges. D’ailleurs, il faut bien ça, pour essayer de contrôler l’engin. Le bloc 5 cylindres 2.1L Turbo de l’époque, développant 306ch, n’est plus d’actualité. ABT et LCE, font appel au 5 cylindres 2.5L Turbo des Audi RS3 et TTRS, mais avec une puissance majorée, de 530ch. ABT prévoyait de commercialiser 25 exemplaires, mais a dû ajouter cinq véhicules à sa production, afin de combler ses plus fidèles clients. Cette ABT Audi uR-Quattro, n’est donc plus disponible à la vente.


08 Mai 2025 : Brad Pitt sera à l’affiche du film F1, au mois de juin 2025, avec à ses côtés, le jeune acteur, Damson Idris. Pour tous les passionnés de Formule 1, l’attente est grande, mais il faut bien reconnaître que l’industrie cinématographique mondiale, n’a jamais véritablement réussi à nous pondre un film digne de la Formule 1. Le film Rush, de Ron Howard, sorti en 2013, est néanmoins une magnifique exception à la règle. Ce nouveau film, porté par Brad Pitt, a été réalisé avec le concours de Mercedes AMG. On rappelle que l’équipe de tournage, a réussi à se fondre dans la masse en 2024, en intégrant le paddock de Formule 1, lors de certains Grand-Prix. En attendant de voir ce que ça donne sur grand écran, Mercedes a décidé de proposer une série limitée, de son coupé GT 63. Cette Mercedes-AMG GT 63 APXGP (pour APEX Grand-Prix : équipe fictive du film), se concentre sur un certain nombre d’éléments stylistiques. On a droit à une carrosserie de couleur gris mat, avec stickers au niveau de la poupe. Une teinte Race Gold, habille la calandre Panamerica, les ailes avant, les bas de caisse, le diffuseur, et les jantes exclusives en 21 pouces.  Le véhicule est équipé d’un aileron arrière fixe, en fibre de carbone, et d’étriers de frein noir, avec système carbone céramique. Le noir et le doré, ornent également l’habitacle de cette GT 63 APXGP. Du cuir nappa et de la microfibre sur les sièges, avec surpiqûres assorties, un éclairage d’ambiance spécifique, de nombreux inserts en carbone, des seuils de porte qui s’illuminent en doré, des tapis de sol APXGP, une console centrale numérotée, le client profitera en prime, d’une housse de protection extérieure personnalisée par AMG. Ce petit monstre est toujours propulsé par son V8 4.0L Bi-Turbo de 585ch et 800nm de couple, avec transmission intégrale et boîte automatique MCT 9G. Ce futur collector sera produit à seulement 52 exemplaires.    


07 Mai 2025 : Tous les véhicules qui sortent des ateliers de Singer, sont pratiquement des œuvres d’art. Le prestigieux préparateur américain, restaure et magnifie, la mythique Porsche 911, depuis déjà quelques années. Cette fois-ci, Singer rend hommage à la fabuleuse 911 Carrera Turbo Look, de 1984. A l’époque, on avait donc droit au look de la 930 Turbo, avec voies et ailes élargies, le système de freinage, mais pas au moteur turbocompressé. On vous présente donc, la réinterprétation de Singer. Comme d’habitude, le préparateur reprend le châssis de la 911 Type de 964, sortie en 1989, et l’arrange à sa sauce. Cette Singer Carrera Coupé profite d’une carrosserie sur mesure, en fibre de carbone, avec des ailes particulièrement larges, deux types de bouclier avant, trois types d’aileron, des jantes Fuchs de 18 pouces à écrou central, et une magnifique double sortie d’échappement en titane. On note également, la présence de ces petits feux escamotables, sur le capot avant. Le client pourra donc, modifier certains éléments de la carrosserie, tout comme l’habitacle de son véhicule. On peut choisir une version extrême, avec arceau de sécurité à l’arrière, ou opter pour deux jolies assises d’appoint. La finition frise la perfection, avec un intérieur fabriqué à la main, une instrumentation vintage, un boîtier de vitesse avec mécanisme apparent, et un large choix de sellerie. Sous le capot moteur, on retrouve un Flat 6 de 4.0L, développé par Cosworth, qui développe 420ch à 8000tr/mn. La culasse dispose d’un refroidissement liquide. La suspension pilotée et le système de freinage en carbone céramique, sont de série. Singer produira 100 exemplaires de sa Carrera Coupé, à un tarif de plusieurs centaines de milliers d’euro, comme à son habitude.


06 Mai 2025 : Subaru vient tout juste de restyler son premier SUV 100% électrique, le Solterra. Ce cousin du Toyota bZ4X, propose les mêmes caractéristiques techniques, mais Subaru le commercialise à présent, uniquement en version 4 roues motrices. Un modèle électrique dans la gamme, ce n’est pas suffisant à l’heure actuelle. Subaru a décidé de diversifier son offre, en proposant une seconde déclinaison. Il s’agit du Trailseeker, une sorte de break surélevé électrique, qui sera commercialisée en Amérique du Nord, dès 2026. Ce dernier pourrait bien arriver en Europe par la suite, et prendre la place du Forester. Pas de révolution côté mécanique donc, puisque ce Subaru Trailseeker, reposera donc, sur la plate-forme e-TNGA de Toyota, appelée e-SGP, pour e-Subaru Global Platform. L’empattement n’évolue pas, mais avec ses 2.85m, l’habitabilité est assurément confortable. Le véhicule prend néanmoins 14cm par rapport au Solterra, en passant de 4.69m à 4.83m. Cela permet de disposer d’un coffre bien plus vaste, dont la valeur n’est pas encore communiquée. Le style est assez intéressant, avec de nombreux galbes de profil, des passages de roue en plastique brut, une poupe assez carrée avec bandeau lumineux, et une face avant, en grande partie carénée. Ce Subaru Trailseeker ne mise pas sur l’élégance, mais sur son look de baroudeur. Ce break dispose en prime, d’une garde au sol de 21cm et des quatre roues motrices. Il profite de nouveaux réglages de suspensions et de direction, se dote de plusieurs modes de conduite, et d’un contrôle de descente. Le système EyeSight, s’occupera de votre sécurité, avec un panel d’aides à la conduite. Le Trailseeker propose une double motorisation électrique de 375ch, et une batterie de 74.7kWh brut, offrant plus de 500km d’autonomie. Le 0 à 100km/h est expédié en 4.4s. La puissance de charge de 150kW en courant continu, permet de passer de 10 à 80% de capacité, en 35mn. Aux places avant, on retrouve les atouts du Solterra, avec une petite instrumentation placée en hauteur pour le conducteur, et le nouvel écran central tactile de 14 pouces.


05 Mai 2025 : Face aux normes de pollution, de plus en plus strictes, notamment en Europe, le marché des pick-ups est clairement menacé. Ford a opté pour la technologie hybride rechargeable concernant son Ranger, et Nissan a fait de même, pour son Frontier. Isuzu a choisi une autre voie, celle du 100% électrique. Son D-Max abandonne donc son classique bloc diesel à l’occasion du Salon de Birmingham 2025, pour une machinerie zéro émission. On retrouve sous le capot avant, un bloc électrique de 58ch, et le train arrière accueille une unité de 132ch. La puissance cumulée est de 188ch pour un couple de 325nm. Le véhicule dispose donc, d’une transmission intégrale permanente. Le tout est associé à une batterie de 66.9kWh. Cet Isuzu D-Max EV mise donc sur une batterie de petite taille, afin de réduire le poids de l’engin. Cela profite à la charge utile dans la benne, qui est d’une tonne. La capacité de remorquage est de 3.5 tonnes. Si on ajoute sa garde au sol de 21cm, et sa capacité de franchissement de gué de 600mm, ce D-Max EV affiche exactement les mêmes atouts que la version diesel. L’autonomie est par contre, beaucoup moins intéressante, avec ses 263km, selon le cycle WLTP. Résultat, il s’adresse surtout à une clientèle professionnelle (artisan ou agriculteur), qui utilisera ce pick-up de 2350kg, dans la limite de leur région. Traverser la France à son volant sera assez compliqué, avec sa batterie, qui encaisse une charge de 11kW en courant alternatif (0 à 100% en 10H) et de seulement, 50kW en courant continu (20 à 80% en 1H).


04 Mai 2025 : Stellantis mise sur des plates-formes communes pour toute sa gamme, et c’est une logique normalisée dans tous les groupes automobiles. On connaît les Peugeot 3008 et 5008, l’Opel Grandland, et on vient juste de faire connaissance avec le Citroën C5 Aircross, cette semaine. Le cinquième modèle à profiter de la plate-forme STLA Medium, sera une Jeep. Il s’agit du Compass de nouvelle génération, qui évolue en profondeur. Bien sûr, on ne connaît pas encore les fiches techniques complètes, mais on sait qu’il sera disponible, en version micro-hybride, hybride rechargeable, ou 100% électrique. On peut donc miser sur des puissances variant de 145ch à 375ch. Stellantis nous dévoile quelques photos, de ce nouveau SUV compact. Il paraît plus musculeux que la génération actuelle, et son style est plus affirmé. On dirait un Jeep Avenger sous stéroïdes. Le constructeur semble avoir opté pour une garde au sol élevée, correspondant à la philosophie de la marque. Ce Jeep Compass 2025, arbore des LEDs, au niveau de sa calandre, rappelant les sept fentes de l’époque. On note également, le soin apporté à l’habitacle, avec des matériaux et des technologies, qui montent en gamme. Jeep prévoit un lancement à la fin de cette année 2025 en Europe, avec une chaîne de fabrication en Italie. Pour l’Amérique du Nord, ça semble plus compliqué, puisque ce modèle devait être à la base, assemblé au Canada, le pays disposant de l’infrastructure et des compétences adéquates. Les droits de douane américains, posent évidemment de sérieux problèmes, et sa commercialisation risque d’être fortement retardée.


03 Mai 2025 : Les constructeurs les plus prestigieux au monde, adorent se provoquer. Aston-Martin nous présente la dernière évolution de sa DBX. Depuis 2019, le modèle a gagné pas mal de chevaux, en passant de 550ch à 707ch, après la sortie de la DBX707 en 2022. La marque de Gaydon en rajoute une couche aujourd’hui, avec sa DBX S. Le V8 4.0L Bi-Turbo d’origine AMG, développe à présent, 727ch. C’est 2ch de plus que la Ferrari Purosangue, mais 11ch de moins, que le Porsche Cayenne Turbo Hybrid, et 21ch de moins, que le BMW XM Red Label. On ne comprend pas vraiment la course à la puissance pour ce genre d’engin, qui n’a à l’origine, pas la prétention d’être de véritables sportives. Aston-Martin annonce un 0 à 100km/h en 3.3s, et 310km/h en pointe. Le style a été retravaillé, avec des boucliers, des bas de caisse, et un diffuseur, redessinés. On note la présence d’un liseré rouge autour du véhicule, et l’adoption d’une nouvelle ligne d’échappement, avec deux doubles sorties, à la verticale. Le client pourra alléger ce SUV, en optant pour une calandre en polycarbonate, des jantes en magnésium, un toit, un diffuseur, et des boucliers, en carbone. Le gain est d’environ 47kg. Attention, ce monstre frôlera de toute façon, les 2.2 tonnes. L’habitacle de cette Aston-Martin DBX S, est personnalisable à l’envie, avec des sièges bi-ton, en alcantara et cuir, ou 100% cuir, des motifs spécifiques, des touches de rouge, un nouvel éclairage d’ambiance, et un système audio de 800W à 14HP, ou de 1600W à 23HP.


02 Mai 2025 : Un nouvel acteur automobile s’apprête à voir le jour aux Etats-Unis. Slate Auto, est une nouvelle start-up, spécialisée dans la conception de véhicules électriques. Son avantage, c’est certainement son actionnaire principal, le multimilliardaire, Jeff Bezos. Après avoir conquis l’espace, comme son alter-ego Elon Musk, Jeff Bezos a peut-être envie de venir le titiller sur le marché des véhicules électriques. Ce n’est pas vraiment l’objectif en fait, puisque ce futur modèle de la gamme, est en quelque sorte, une anti-Tesla. Dans ce monde, boulimique aux SUV, aux crossovers, et aux nouvelles technologies, Slate Auto souhaite clairement prendre une autre direction. C’est sans doute le début de cette fameuse décroissance économique, dont on entend parler. Ce concept de pick-up que nous vous présentons aujourd’hui, est avant tout, un produit essentiel et très basique dans sa conception. Il est même convertible, et peut prendre l’apparence d’un 4x4 classique avec une cabine normale pour le transport de passagers, ou se transformer en un engin ultra-fun, sans portières et avec arceau. Son design néo-rétro, son style très rectiligne, ses feux ronds, ses jantes en tôle, ses gros pneus à flanc large, on pourrait supposer que ce vilain petit canard n’a rien pour lui. Et pourtant, ce véhicule serait une véritable bouffée d’oxygène, sur un marché automobile très, ou trop, conventionnel. Cette future Slate-Auto, dont on ne connaît pas encore le nom, a autant de charme qu’un Ford Bronco, Land-Rover 90 ou Jeep Wrangler. Dans l’habitacle, c’est exactement la même philosophie, avec une mini-instrumentation pour le conducteur, une absence totale d’écran tactile, et même, des manivelles pour les vitres. Les trois molettes pour les réglages de la climatisation, semblent bien esseulées. Vous aurez tout de même le loisir, d’ajouter quelques options, et on rappelle, qu’il est modulable et transformable à souhait. La petite firme, basée à Troy, dans le Michigan, a fourni quelques données techniques. Le moteur électrique d’une puissance de 200ch, sera alimenté par une batterie de 57.2kWh (Autonomie de 241km) ou de 84.3kWh (386km). Ce véhicule sera assemblé dans une ancienne imprimerie de Varsovie, dans l’Indiana, avec 2000 emplois à la clé. Néanmoins, de nombreuses pièces, proviendront de Chine. Les droits de douane de l’administration américaine, ne réjouit pas forcément Jeff Bezos. Il faut savoir que les dirigeants de Slate Auto et le milliardaire, ont déjà annoncé un tarif de base de 25 000$. Si Trump n’annule pas le crédit d’impôt pour l’achat de ce type d’engin, la facture pourrait passer sous les 20 000$. Véhicule basique, électrique, durable et fiable, Slate-Auto, réussira-t-elle à nous surprendre ? 


01 Mai 2025 : Comme par le passé, Ferrari se devait de proposer une version extrême de sa berlinette actuelle. Les 296GTB et 296GTS, ont donc droit à une petite cure de vitamines et à un petit régime. On vous présente les Ferrari 296 Speciale pour le coupé, et 296 Speciale A, pour la version cabriolet. Le coupé perd 60kg sur la balance, et le cabriolet, 50kg. Carbone, fibre de carbone tressé et aluminium à tous les étages, ces véhicules ont été allégés, mais la liste d’équipements reste égale à celle du modèle classique. Le V6 3.0L Bi-Turbo s’offre des pistons renforcés et un nouveau vilebrequin, pour un gain de 37ch, alors que le bloc électrique MGU-K, gagne 13ch. Résultat, la puissance culmine à présent à 880ch (+50ch), pour un couple de 755nm (+15nm). La batterie rechargeable de 7.45kWh, permet de rouler en mode zéro émission, pendant 25km. Cette énergie sera habituellement mise, au service de la performance. Ces 296 Speciale et Speciale A, profite d’un nouveau package aérodynamique, avec un bouclier avant en carbone redessiné, des bas de caisse plus larges, et des ailettes supplémentaires au niveau de la poupe, en plus de l’aileron mobile. La monte pneumatique Michelin Pilot Sport Cup 2, vous ravira certainement sur circuit. D’ailleurs, avec un 0 à 100km/h effectué en 2.8s (-0.1s), un 0 à 200km/h en 7.0s (-0.3s), et une vitesse maxi de 330km/h, vous aurez du mal à exploiter ce potentiel sur route ouverte. Pour être honnête, 99% d’entre-nous, ne détecterait pas les différences, avec le modèle originel. Ce véhicule se destine à des passionnés de la marque, ou carrément, à de vrais pilotes.