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OPEL ASTRA 1.5 Diesel 130ch BVA8 GS-Line

 


La nouvelle compacte familiale Franco-Allemande


Présentation :


    Remplaçante de la Kadett, la première génération d’Opel Astra est arrivée sur le marché en 1991, et on en est déjà à la sixième mouture. On a affaire à une catégorie en légère perte de vitesse, souvent cannibalisée par le segment des SUV compacts. La nouvelle compacte familiale du Blitz, se doit de montrer les dents, afin de retrouver un niveau de vente acceptable. On n’est pas surpris de retrouver la base technique des Peugeot 308 et DS 4. Les designers ont évidemment souhaité lui donner un caractère propre, très typé allemand. Cette Astra doit également disposer d’une ambiance particulière à bord. Les motorisations quant à elles, seront multiples, avec pour commencer, des modèles essence, diesel, et hybrides rechargeables. N’oublions pas néanmoins, que dans quelques mois, débarquera la première Astra 100% électrique.

 


Style :


     Depuis la sortie du Mokka II, le constructeur de Rüsselscheim, propose de nouveaux codes stylistiques. Contrairement à la cinquième génération, qui disposait d’une ligne passe-partout, cette nouvelle mouture s’offre une vraie personnalité. Ca commence par des angles vifs aux quatre coins du véhicule, des nervures de carrosserie saillantes, et on note la présence de cette arête centrale sur le capot avant, typique de la marque. On retrouve aussi la nouvelle calandre Vizor, avec ce masque noir, rappelant les Opel des années 70. Bien sûr, le plastique laqué noir, les feux assombris, et la signature lumineuse simpliste, procurent une modernité certaine à cette Astra. Vous pourrez opter pour la finition GS-Line, qui rajoutera la teinte bi-ton, les jantes 18 pouces, et les boucliers sport, des spécificités peu visibles sur notre modèle d’essai, de couleur noir. La poupe de ce véhicule est également très épurée, avec un style carré, une signature lumineuse semblable à l’avant, et un troisième feux de stop en arête, en haut de la lunette.

 


Intérieur :


     La présentation à bord, est tout aussi attrayante, et on adore ce design totalement épuré, à l’allemande. La double dalle numérique « Pure Panel Pro », totalement vitrée avec son cadre en magnésium, est très élégante. Les deux écrans de 10 pouces, l’extension noire laquée pour l’aérateur gauche, le volant avec une arête en partie basse, le tunnel central avec sa petite molette de boîte, l’ambiance est plutôt zen, mais sombre. Opel a souhaité sauvegarder quelques commandes pour faciliter la vie du conducteur. Cela concerne les raccourcis pour le système d’infodivertissement et les commandes de climatisation. Comme toujours avec cette plate-forme EMP2 de Stellantis, l’habitabilité arrière est juste correcte, sans plus. Le coffre de 422 litres, lui, ne souffre pas la critique (1339 litres avec les banquettes rabattues).

 

  

  


Technique et tarifs :


    Notre modèle était donc équipé du bloc 1.5L Diesel qui développe 130ch à 3750tr/mn et 300nm de couple à 1750tr/mn, associé à la boîte automatique à 8 rapports. Le véhicule mesure 4.37m de long, 1.86m de large, 1.44m de haut, et son empattement est de 2.68m. Il pèse 1438kh et chausse du 225/45R17. Le 0 à 100km/h est effectué en 10.6s et il croise à 209km/h. Opel annonce une consommation de 5.10L au 100km pour des rejets de CO2 de 133g/km.


   Equipements de la finition ELEGANCE : Ouverture et démarrage sans clé, rétroviseurs rabattables électriquement, climatisation bi-zone, siège conducteur certifié AGR, sellerie mixte tissu/simili-cuir, jantes alu 17 pouces « Admiral », éclairage d’ambiance 8 couleurs, vitres arrière surteintées, volant cuir, régulateur de vitesse adaptatif, freinage automatique d’urgence, reconnaissance des panneaux, radar av et ar, caméra à 180°, Ecran Pure Panel Pro.


   Equipements de la finition GS-Line ajoute : + jantes 18 pouces Pentagon, pare-choc sport, ligne de vitrage noire, logo Opel et lettrage Astra noir, pédalier sport alu, régulateur de vitesse adaptatif avec fonction embouteillage, caméra à 360°, conduite semi-autonome, alerte de trafic arrière, surveillance des angles-morts, assistant au positionnement dans la voie, etc...


Modèles disponibles :


· Essence 130ch BVM Elegance à 37 500€TTC
· Essence 130ch BVA GS Line à 42 600€TTC
· Diesel 130ch BVA GS Line à 45 100€TTC
· PHEV 180ch BVA GS Line à 51 000€TTC

 

 

  

 

Impression à l’essai :


    On est immédiatement charmé par le nouvel environnement Opel quand on s’installe à bord, et ces sièges certifiés AGR, censés prendre soin de notre dos, offre en tout cas, une position de conduite idéale. Dommage, je ne suis pas forcément sensible aux couleurs sombres, et cette finition GS Line ne respire pas la joie de vivre. Ce ne sont pas les quelques bandes rouges qui vont me donner le sourire. Entre les plastiques moussés et le simili-cuir gris, le plastique noir laqué, le ciel de toit noir, l’ambiance est un peu trop feutré pour moi. Et pourtant, on pourrait avaler les kilomètres au volant de cette nouvelle compacte familiale, grâce à la grande lisibilité des écrans et une ergonomie plus qu’intuitive. Une touche pour revenir au menu facilement, Opel propose même un raccourci vers les aides à la conduite, permettant au choix, de déconnecter rapidement le maintien dans la voie ou le stop and start, deux fonctions parfois gênantes pour certains utilisateurs. L’instrumentation numérique devant le conducteur n’est malheureusement pas paramétrable (à part l’ordinateur de bord), et donc, pas très ludique. A la conduite, ça faisait longtemps que nous n’avions pas essayé de bloc diesel. Il faut bien l’avouer, pour aller loin sans tracas, c’est encore la solution idéale aujourd’hui. Sans être une foudre de guerre à l’accélération, avec un moteur qui plafonne assez tôt avec ses 130ch, on apprécie néanmoins, la présence constante du couple, qui offre des relances très convaincantes. La boîte automatique à 8 rapports est pour moi, une petite merveille, et si vous pouvez même activer les palettes au volant, si le coeur vous en dit. Opel souhaitait également, régler ce châssis, à l’allemande, avec un amortissement plutôt ferme. La filtration est néanmoins excellente, avec peu de vibrations à bord. Le comportement routier est neutre, et à la limite, c’est le train avant qui va décrocher en premier, mais en vous informant correctement sur le niveau d’adhérence. Ce caractère est typique d’une allemande, avec un côté rassurant. Sur le retour, nous avons actionné le mode Eco, afin de parfaire notre consommation. Le bilan est plus que satisfaisant, avec un excellent 5.9L au 100km, à la fin de cette journée d’essai.

 


Conclusion :


    Le constructeur de Rüsselscheim nous propose un véhicule très abouti, avec cette sixième génération d’Astra. Le châssis EMP2 et les motorisations du groupe Stellantis, y sont sûrement pour quelque chose. Néanmoins, son style très personnel, son agencement intérieur épuré et sa rigueur à l’allemande, donnent un caractère propre à l’Astra. Le concessionnaire local a décidé par contre de l’importer, qu’à partir de la finition « Elégance », avec un équipement très fourni. Notre modèle d’essai diesel, n’est quant à lui, disponible, qu’en fintion GS Line. Le ticket d’entrée est forcément plutôt élevé. D’ailleurs, si vous décidez de faire des économies à la pompe, il ne faudra pas oublier la version 100% électrique de 156ch, prévue dans quelques mois.

 


Les Plus :


· Design intéressant
· Agencement intérieur
· Ergonomie au top
· Equipements de série
· Finition soignée
· Consommation minime (diesel)
· Boîte automatique appréciable
· Système multimédia réactif
· Disponibilité moteur
· Confort général
· Comportement routier sûr

 

Les Moins :


· Habitabilité arrière moyenne
· Pas de finition d’entrée de gamme (à la Réunion)
· Ambiance très sombre à bord (GS Line)

 

Mars 2023