BYD, un process allant de la production à la livraison

14 Mai 2025 

 

Tout va très vite chez BYD. Le constructeur chinois adore maîtriser toute la chaîne de production de ses véhicules, jusqu’à la livraison de ces derniers. On le sait déjà, BYD possède des mines de lithium, notamment au Chili, ou au Brésil. BYD est également le deuxième plus gros fabricant de batterie au monde, derrière, l’autre géant chinois, CATL. Mais BYD est également le plus grand fabricant de véhicules électrifiés. D’ailleurs, sa production est passée de 3.02 millions d’unités en 2023, à plus de 4.2 millions d’unités en 2024. Pour le moment, 90% des ventes concernent la Chine, mais BYD veut améliorer son taux d’exportation. D’ici 2030, les dirigeants veulent vendre 50% de leur production totale, à l’étranger. Cela concerne bien évidemment l’Europe, mais également les pays émergents d’Amérique du Sud. Bref, le constructeur semble avoir une belle marge de progression. Pour parfaire tout ça, BYD souhaite réduire ses frais de transport. Son premier navire, BYD Explorer N°1, a pris la mer l’année dernière, et a vite été rejoint par deux autres (BYD Changzhou et BYD Hefei), en cours d’année. Ce n’est pas terminé, puisqu’un quatrième membre débarque en 2025. Si les trois premiers, d’une longueur de 200 mètres de long, peuvent embarquer 7000 voitures, le tout nouveau bébé, baptisé BYD Shenzhen, peut transporter lui, près de 9200 véhicules, grâce à ses 219 mètres de long, et sa largeur accrue. Bref, rien n’est laissé au hasard dans la stratégie des dirigeants chinois. A noter que ces quatre navires, peuvent fonctionner avec du gaz naturel liquéfié, légèrement moins polluant que le fioul. Le dernier-né peut lui, se déplacer en mode zéro émission quand il est en manœuvre dans les ports, grâce à une machinerie électrique, alimentée par des batteries BYD, bien sûr.