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SUZUKI IGNIS 1.2 DUALJET SHVS 90ch BA5

 


Décalée mais tellement attachante


Présentation :


     Changement de décor pour ce sympathique petit essai. Un petit séjour aux Seychelles nous a permis d’essayer ce drôle d’engin, un mixte entre une mini-citadine et un SUV. Un seul véhicule peut lui donner la réplique, la marrante petite Fiat Panda. Effectivement, voilà les seules modèles à pouvoir disposer d’une garde au sol généreuse et d’une transmission intégrale. La petite japonaise rajoute un système de micro-hybridation en option, ce qui la rend encore plus originale.

 

 

Style :


Originale, elle est également au niveau du design. Une bouille tout en rondeur, des feux diurnes en option, une longueur réduite à 3.70m, une hauteur sur pattes de 18cm, elle se pare de trois petites rainures au niveau de la custode, juste pour le style. L’arrière est beaucoup plus clivant, avec un hayon abrupte et des feux qui paraissent disproportionnés par rapport à son gabarit. Vraiment un drôle d’engin qui attire définitivement l’attention. Je vous laisse juge, mais personnellement, je la trouve définitivement intrigante. Les jantes en 16 pouces noires de notre modèle lui donne en prime du dynamisme.

 


Intérieur :


Suzuki s’est un peu laissé aller cette fois. D’accord, les matériaux sont toujours aussi durs, mais une chose est sûre, ça paraît indestructible. On rajoute à ça une teinte bi-ton qui égaye l’ambiance, des touches de couleur au niveau du levier de vitesse et des poignées de porte, et on obtient un véhicule bien dans l’air du temps. L’habitabilité est généreuse pour la catégorie, on peut opter pour une banquette arrière 3 places, et cette dernière est coulissante de série. Cela permet de disposer d’une capacité de chargement plus généreuse variant de 260 à 1100 litres si on rabat l’ensemble . Encore une fois, c’est carton plein côté modularité. Suzuki rajoute un équipement carrément pléthorique, ce qui fait de l’Ignis, une, si ce n’est, la plus moderne de son segment.

 

  

  

 

Technique et tarif :


    L’Ignis dispose donc d'un bloc 4 cylindres de 1242cm3 développant 90ch à 6000tr/mn et 120nm de couple à 4400tr/mn. L’auto mesure 3.70m de long, 1.69m de large, sa garde au toit est de 1.60m, et son empattement de 2.44m. Elle pèse 830kg et chausse du 175/60R16. Le 0 à 100km/h est effectué en 12.2s et elle croise à 170km/h. Suzuki annonce une consommation mixte avec le système de micro-hybridation SHVS de 4.3L au 100km (7.5L sur les routes Seychelloises) pour des rejets de CO2 de 104g/km.


    L’équipement de notre modèle comprenait l'ABS, l'ESP, les airbags, la climatisation automatique, l'accès et le démarrage sans clé, la boîte automatique à 5 rapports, l’écran couleur de 7 pouces, la caméra de recul, de la prise USB, du système bluetooth et des 4 vitres électriques.


En option, vous disposez de l’alerte de franchissement de ligne, du freinage automatique d'urgence, du régulateur de vitesse et de la navigation.
Véhicule pas encore importé à la Réunion.

 

  


Impression à l’essai :


L’Ignis est avant tout une citadine de premier ordre . Demi-tour dans un mouchoir de poche et porte à faux mini, c’est une princesse des villes. D’ailleurs, la prendre en boîte automatique me paraît être une évidence, même si cette unité à 5 rapports n’est pas très dynamique. Heureusement, un petit bouton sport sur le levier donne un peu plus de peps à l’ensemble, surtout que le système SHVS apporte son petit surplus de couple à bon escient en soulageant la mécanique de temps en temps. Le gain en consommation n’est pas énorme, mais la solution est viable grâce à son poids réduit. Sans être une foudre de guerre, les performances suffisent amplement, surtout aux Seychelles avec des routes qui s’apparentent la plupart du temps à des ruelles. L’état assez calamiteux du réseau routier nous a permis de tester son amortissement, et c’est là que ça se gâte. Pour contrer cette garde au sol de 18 cm, cette ignis n’offre pas beaucoup de moelleux et la filtration n’est pas assez soignée. Ça cogne, ça gigote et ça devient pénible sur long parcours. Revers de la médaille, ce véhicule haut sur pattes passe absolument partout, et nous l’avons mis à l’épreuve même dans cette version deux roues motrices. Aucune crainte à avoir, rien ne frotte, ce qui offre à cet engin, une polyvalence vraiment appréciable.

 



Conclusion :

 

Un style assurément très personnel, une maniabilité exceptionnelle en ville, un habitacle accueillant, gaie, et modulable, un moteur économique, et une faculté à passer dans tous les chemins, cette Ignis met toutes les citadines d’accord au point de vue polyvalence. Les matériaux ne sont pas exceptionnels, le confort est raide, mais ce très petit SUV est un coup de cœur en cette année 2018. La question est de savoir si Cotrans Automobiles décidera enfin à l'importer comme tout le monde.

 

 

Les Plus :

 

- Bouille sympathique
- Habitabilité et modularité
- Rayon de braquage
- Consommation minime
- Capacité en tout-terrain
- Equipements de série
- Direction précise
- Ergonomie
- 4 roues motrices en option

 

Les Moins :

 

- Confort moyen
- Matériaux durs
- Boîte automatique un peu paresseuse

 

 

Juillet 2018