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VOLKSWAGEN ARTEON 2.0TDi Bi-Turbo 240ch

 


Dynamisme et élégance


Présentation:
     

      On le sait, le règne de la berline tri-corps a pris fin en Europe il y a des dizaines d’années. Les clients se sont tournés vers les berlines compactes à hayon, et privilégie aujourd’hui les crossovers ou les SUV, selon la grosseur de leur portefeuille. Mercedes a trouvé le moyen en 2004 de redynamiser la catégorie, en présentant la première berline coupé 4 portes au monde. Cette mode s’est très vite démocratiser, et certains constructeurs ont décliné cette recette dans les catégories inférieures. C’est le cas de Volkswagen, qui lança sa Passat CC en 2008, avant de devenir tout simplement CC de 2012 à 2016. Cette berline coupé 4 portes que nous vous présentons aujourd’hui prend un peu plus ses distances par rapport à la berline traditionnelle de la marque, la Passat. Ce nouveau modèle s’appelle Arteon, et représente ce qui se fait de mieux en terme de berline chez Volkswagen depuis la disparition de la limousine Phaeton.

 

 


Style :


     Sans surprise, nous retrouvons la plate-forme MQB du groupe, qu’elle partage avec la Passat, la Golf, la Skoda Superb, l’Audi Q3 et bien d’autres encore. Par rapport à la Passat, l’empattement est revu à la hausse en passant de 2.79m à 2.84m. Au total, le véhicule est également plus long de 9cm, avec ses 4.84m. Afin de paraître plus dynamique, l’Arteon est plus basse de 1cm, et plus large de 4cm. Mais là où il fait la différence, c’est vraiment au niveau du style. On retrouve cette face avant très personnelle, avec son côté rectiligne, et ses nombreuses barrettes chromées qui vont fondre dans les feux de jour. Le capot est plongeant, mord sur les ailes et épouse les passages de roues. En bon coupé, la ligne de toit est évidemment fuyante, le chrome est omniprésent, et les jantes de dimensions généreuses sur notre version R-Line. Le dessin de la malle est plus classique, mais on apprécie le petit becquet et l’éclairage à LED.

 


Intérieur :


      En tant que berline haut de gamme, l’Arteon se devait d’offrir de l’espace à ses passagers, et c’est gagné, avec une place conséquente pour les jambes à l’arrière, et une garde au toit généreuse malgré son style de coupé. Le coffre est un des plus grands de la catégorie avec ses 563 litres de contenance. Le fait qu’il s’agisse d’un hayon facilite bein sûr le chargement des bagages. Moins originale, la planche de bord reprend trait pour trait celle de la Passat. Rien à dire sur la qualité de fabrication, la qualité des plastiques est plutôt bonne, mais on s’attendait à une montée en gamme en terme de présentation. Ne boudons pas notre plaisir, notre modèle d’essai plutôt haut de gamme, avec son excellente sellerie cuir Nappa, vous fera oublier cette présentation un peu austère.

 

  


Technique et tarif :


     Le véhicule disposait donc du bloc 2.0Bi-TDi qui avec ses deux turbos, offre la puissance confortable de 240ch à 4000tr/mn et 500nm de couple à 1750tr/mn. Le véhicule mesure donc 4.84m de long, 1.87m de large, sa garde au toit est de 1.45m, et son empattement de 2.84m. Il pèse 1753kg et chausse du 245/35R20. Le 0 à 100km/h est effectué en 6.5s, et il croise à 245km/h. Volkswagen annonce une consommation mixte de 5.9L au 100km pour des rejets de CO2 de 152g/km.


     L’équipement comprend les projecteurs LED, le régulateur de vitesse actif, le système actif de maintien dans la voie, le système de protection active des piétons, les clignotants défilants à l’arrière, la caméra de recul avec radar av et ar, l’ouverture et le démarrage sans clé, la sellerie cuir Nappa et cuir "Carbon Style", les sièges électriques, l’instrumentation numérique 12.3 pouces, les jantes en 20 pouces, le système à éclairage variable « dynamic light assist », le système multimédia avec écran tactile 8 pouces, le système Hifi Dynaudio, le différentiel autobloquant XDS, l'amortissement piloté, le contrôle de pression et température des pneus, le volant cuir multifonctions R-Line etc...

 

Une seule version à la Réunion donc, au tarif de 67 390€TTC (hord peinture métal et hors malus écologique)

 

  


Impression à l’essai:

 

     Cette plate-forme MQB équipe peut-être nombre de modèles du groupe, cet Arteon a quand même un charme particulier à la conduite. Un centre de gravité très bas qui scotche le véhicule au sol, un empattement très long qui optimise la répartition des masses et la stabilité à haute vitesse, nous sommes dans une vraie berline dynamique. Ce n’est pas la plus fun, mais bien l’une des plus sûres et efficaces au niveau du comportement routier. Sur les petites routes sinueuses, on ressent juste, un léger manque de maniabilité. N’oublions pas la transmission intégrale 4Motion qui agira au moment opportun, en cas de perte de motricité. L’amortissement piloté s’adapte à vous, grâce aux différents modes de conduite. Et puis, il y a ce moteur. Pas forcément le plus agréable à l’oreille, mais qui pète le feu quand on le chatouille un peu. Le couple titanesque s’occupe du poids de l'engin, et les 240ch vous colle gentiment dans le siège. Ca pousse tout le temps, la boîte DSG7 est un régal, et les performances sont époustouflantes pour un 4 cylindres. Merci aux aides à la conduite parfaitement paramétrés, qui vous remet dans le droit chemin et adapte votre vitesse, tout en douceur. Les technologies s'affinent chez Volkswagen.

 

 

Conclusion :

 

     L’Arteon veut rester à sa place dans le groupe Volkswagen. Style flatteur, finition soignée, équipement haut de gamme, elle fait quand même l’impasse sur les blocs 6 cylindres, afin de ne pas contrarier les cousins de chez Audi. Peu importe, ce moteur 2L a l’avantage de bénéficier d’une fiscalité moindre au niveau de l’octroi de mer, à la Réunion. Et puis, ça pousse et ça tient le parquet, ce qui reste l’apanage d’un bon coupé.

 

 

Les Plus :

 

- Style très expressif
- Habitabilité au top
- Coffre gigantesque
- Equipements de série (R-Line)
- Ergonomie
- Consommation très faible
- Comportement routier très dynamique
- Qualité perçue

 

Les Moins :

 

- Planche de bord de la Passat
- Pas de V6 au catalogue

 


Février 2019